Mon expérience du Brompton électrique officiel (mai 2020)

Déjà, bonjour tout le monde, cela faisait des années que j'avais perdu le chemin du forum. Je n'ai jamais pourtant jamais abandonné le Brompton : je roule toujours (ou presque) sur le modèle de mon avatar.  

Mais j'envisageais secrètement depuis quelques mois l'achat d'un vélo électrique. Les raisons sont simples : du vélotaf sans trop transpirer, peu importe le relief (en l'occurence ici, Paris et sa banlieue), avec un petit coup de pousse d'un moteur. L'idée : ne pas trop renoncer à l'effort physique mais pouvoir avaler du relief sans trop souffrir (j'ai notamment besoin de gravir régulièrement l'avenue Gambetta ou le boulevard Mortier qui sont mes deux hantises).

Mon cahier de charges n'est pas fou. Il me faut surtout un vélo transportable et pas trop lourd, pour pouvoir monter mes deux étages sans ascenseur. Pendant un temps, j'avoue avoir écarté le Brompton, pour un tas de raisons (son moteur à l'avant, des doutes sur la puissance de sa motorisation, etc).

Ne souhaitant pas mourir idiot, je pars pour Cyclable Paris 17 où je demande à faire l'essai d'un M2 motorisé, que l'on me fournit sur le champ. Enfin, presque. Au bout de quelques minutes, je trouve le guidon plutôt haut, et je constate que j'ai bien 6 vitesses. Je roule donc en H6. Ma fois, pourquoi pas.

Pour le coup, super surpris par la motorisation. Dans le trafic, je suis presque obligé de passer le moteur à son rendement minimal. Le soutien est bien présent tout en étant quasi imperceptible. C'est progressif, c'est très fluide, ça s'oublie mais ça fonctionne.

A 2, le moteur est, je trouve, moins parfait et oblige à s'adapter. D'abord, il faut prendre le coup de main au démarrage, ne pas trop forcer sur les pédales, car le bestiole démarre si vite qu'on en est tout surpris, les deux mains sur les freins. Par contre, voilà : j'ai avalé la première côte comme si de rien n'était, à quasi 20 km/h. Voilà qui fut drôlement amusant. J'ai même presque envie de dire que le vélo est plus fun dans les côtes que sur le plat.   Autre intérêt auquel je n'avais pas pensé : on avale le vent de face comme s'il était de dos.

Nouveau point de détail : c'est bien la première fois que je roule sur un vélo à traction avant. Résultat sur un terrain sableux, j'ai patiné de la roue avant. Petite émotion qui m'interroge sur le comportement du moteur sous la pluie. A voir. J'ai décidé de continuer en coupant le moteur. Nouvelle surprise : je retrouve mon bon vieux Brompton musculaire ou quasi. Je n'aurais pas pu faire la différence.

Concernant le poids, la batterie sur l'épaule, je ne suis pas non plus capable de déceler une différence entre mon M6R et ce H6 Electric. Il y en a une pourtant, en faveur de mon vieux destrier, mais clairement pas choqué. Pour moi, le contrat est rempli.

Ce que je dirais pour résumer :

- C'est avant tout un vrai Brompton. Il n'est pas tellement plus lourd sans sa batterie que mon M6R (qui était, reconnaissons-le, pas le plus léger des Brompton), se plie toujours aussi bien et roule toujours aussi fort.

- La motorisation, surprenante, est une réussite. J'aurais cependant souhaité qu'elle soit mieux étalée à haut rapport, peut-être aussi un peu moins bruyante. Je m'interroge aussi sur le comportement du moteur (et de sa roue avant bondissante) sous la pluie. Petite note : je n'ai toujours pas essayé le moteur à pleine puissance.  

- Je regrette l'absence d'une application et j'aurais vraiment souhaité avoir le choix de couleurs des modèles musculaires.

- Après, il faudra juger de sa fiabilité sur le long terme, ce que je pourrais faire car je suis reparti avec le H6 que j'ai pu tester.

Et bien, après cinq années de silence, bon retour sur le    

Il y a eu pas mal de nouveautés depuis tout ce temps. Comme tu as pu le constater, maintenant le Brompton avance presque tout seul...

Ubik a écrit:

Pour le coup, super surpris par la motorisation. Dans le trafic, je suis presque obligé de passer le moteur à son rendement minimal. Le soutien est bien présent tout en étant quasi imperceptible. C'est progressif, c'est très fluide, ça s'oublie mais ça fonctionne.

J'ai eu la même impression au début. Je crois que j'ai passé les deux premières semaines d'utilisation au rendement minimal, en particulier en situation de ville (trafic, piétons). Sinon je me retrouvais à pédaler et freiner en même temps, ce qui n'est pas très efficace. Avec l'usage, on dose mieux, mais le mode "1" est toujours mon mode préféré, après 9 mois d'utilisation quotidienne du Brompton electric (enfin, sauf ces deux derniers mois...).

Ubik a écrit:

Autre intérêt auquel je n'avais pas pensé : on avale le vent de face comme s'il était de dos.

Avec le recul, c'est même in fine là où c'est le plus agréable. Avec une côte au moins on sait quand ça va s'arrêter (au moins on sait où), donc on peut doser l'effort. Par contre, les faux plats avec vent de face sont totalement interminables. Je n'ai pas trop ça sur mon trajet vélo-taf, mais du coup lorsque j'utilise mon Brompton en cyclotourisme, c'est l'un des cas où je passe en assistance 2.

Ubik a écrit:

sur un terrain sableux, j'ai patiné de la roue avant. :shock

C'est pour moi effectivement un des points noirs: j'ai pas mal de petites côtes sévères (genre de 10 à 100m à 15%) avec boue ou autre revêtement glissant, par chez moi: obligé de couper l'assistance ou m'assurer qu'elle est au minimum avant de m'engager, sous peine de chasser de l'avant. Deuxième point noir: ce changement se fait pour l'heure sur la batterie, ce qui n'est pas pratique du tout.

Ubik a écrit:

J'ai décidé de continuer en coupant le moteur. Nouvelle surprise : je retrouve mon bon vieux Brompton musculaire ou quasi. Je n'aurais pas pu faire la différence.

Et ceci rejoint mon expérience encore une fois: après une panne du contrôleur, j'ai dû utiliser le Brompton pendant un temps sans assistance. C'est tout à fait jouable. Cela revient cher le Brompton de l'utiliser uniquement comme ça, mais c'est faisable !

jeromel a écrit:

Ubik a écrit:

sur un terrain sableux, j'ai patiné de la roue avant. :shock

C'est pour moi effectivement un des points noirs: j'ai pas mal de petites côtes sévères (genre de 10 à 100m à 15%) avec boue ou autre revêtement glissant, par chez moi: obligé de couper l'assistance ou m'assurer qu'elle est au minimum avant de m'engager, sous peine de chasser de l'avant. Deuxième point noir: ce changement se fait pour l'heure sur la batterie, ce qui n'est pas pratique du tout.

Une petite remarque à ce sujet : je n'ai pas de B Electric mais un B avec une transmission donnant des rapports courts permettant des montées très raides.

Je dois souvent passer par une montée très raide qui en automne est couverte de feuilles mortes.

Je monte cette pente sans problème sur un rapport court sans feuilles mortes mais lorsqu'il y a des feuilles mortes, il suffit de pousser un peu fort pour que la roue arrière dérape et perde sa motricité et interdiction totale de s’arrêter dans la montée car impossible de re-démarrer, la roue arrière patine sur les feuilles.

En conclusion, roue avant ou roue arrière motrice, si il y a beaucoup de couple et que le terrain est glissant, cela patine ! On ne s'en rend as trop compte avec un B de série car la transmission est assez longue même sur le premier rapport d'un B 6v plateau de 44 dents.

La seule différence avec le B Electric, c'est qu'il faut accéder aux boutons de contrôle pour changer la puissance alors qu'en musculaire on module sa poussée sur les pédales. Une commande au guidon serait plus facile.

Pour avoir fait souvent du Solex dans la neige il y a pas mal de temps, j'imagine ce que peut donner un Brompton (ou autre vélo d'ailleurs) à moteur dans la roue avant... au moins on pouvait laisser trainer les pieds par terre pour améliorer la stabilité et aider le Solex à aller dans la direction souhaitée !

Salut,

on avait évoqué un peu cette difficulté de patinage de la roue avant dans un sujet : https://www.bromptonforum.net/t10323-laisse-pas-trainer-ta-roue-electrique-si-tu-veux-pas-qu-elle-glisse .

Mais bon, comme il est déjà dit, on anticipe, on baisse l'assistance au minimum, et on y va progressivement, ça limite les effets.

A la sortie, on avait prédit un comportement impossible à gérer sur l'électrique avec son moteur avant. A l'usage, ce n'est pas si flagrant mais ça demande de faire un peu attention (ah le passage piéton glissant après la pluie). Un peu plus que ce qu'on fait déjà à vélo.

La seule chose qui me manque, à présent que j'ai mon B.E , c'est un système de ralentisseur, frein moteur (ou autre) : vu les fortes pentes autour de Lyon je n'ai plus peur de monter nulle part, mais la descente c'est autre chose car je crains une usure accélérée des patins (même s'ils sont parait-il renforcés sur le E) . Quelqu'un a-t-il déjà un avis suite nombreux kms effectués, ce qui n'est pas mon cas ?
Sinon a-t-on déjà entendu parler d'un système adaptable sur B. ou autre,qui peut-être rappellerai le freinage via pédalier en arrière comme no vieux vélos ou ceux plus courants en Allemagne par exemple (je ne sais pas comment s'appelle le système)

Merci



Ps > Jipe j'avais cru comprendre que Brompton recommandait pour le changement de puissance 1/2/3 de le faire à l'arrê,t donc pas en cours de fonctionnement (pourtant je le fais moi aussi en roulant..)

J'en suis à 3500km sur le Brompton électrique et je n'ai toujours pas changé les patins de freins. Je roule un peu partout mais j'ai de la pente aussi. Bien sûr je ne monte pas à Croix Rousse tous les jours, mais ça me semble assez robuste.

Quant aux craintes sur le freinage, c'est à peu près similaire au Brompton musculaire. On est obligé de freiner par paliers pour éviter de prendre trop de vitesse. Mais on se retrouve quelque fois debout sur les freins inévitablement et ce n'est parfois pas rassurant.

Sous la pluie, les patins adaptés à l'humidité aident quand même pas mal à ne pas se faire trop peur et à traverser le carrefour sans pouvoir freiner.

En ce qui concerne ce petit bond au démarrage lorsque le moteur est à 2, c'est surtout - je trouve - une question d'habitude.

Je me rends compte en fait que ce Brompton Electric m'oblige à perdre une fâcheuse habitude incrustée au fer rouge à travers les années de ma pratique (en single speed à 95%) : ne plus bourrer la pédale au départ. Les habitudes ont la peau dure. Il m'a fallu 3 sorties et 60 km pour commencer à prendre mes départs en douceur et en souplesse. Le moteur donne alors son coup de pouce de manière bien plus progressive et je peux même me caler dans le trafic sans angoisse.

C'est un peu la même en cote : il ne faut pas lutter contre et pousser mais prendre son temps et laisser le moteur prendre le relais en douceur.

Par contre, à ce stade, je n'ai toujours pas poussé la motorisation au maximum (soit à 3), n'en ayant pas eu l'occasion. Je me demande si la différence est aussi nette et marquée qu'entre 1 et 2.

Ubik a écrit:

En ce qui concerne ce petit bond au démarrage lorsque le moteur est à 2, c'est surtout - je trouve - une question d'habitude.

Je me rends compte en fait que ce Brompton Electric m'oblige à perdre une fâcheuse habitude incrustée au fer rouge à travers les années de ma pratique (en single speed à 95%) : ne plus bourrer la pédale au départ. Les habitudes ont la peau dure. Il m'a fallu 3 sorties et 60 km pour commencer à prendre mes départs en douceur et en souplesse. Le moteur donne alors son coup de pouce de manière bien plus progressive et je peux même me caler dans le trafic sans angoisse.

C'est un peu la même en cote : il ne faut pas lutter contre et pousser mais prendre son temps et laisser le moteur prendre le relais en douceur.

Je dirais que tout dépend de ce que l'on cherche.

Dans mon trajet boulot, je me mets généralement en assistance 2, et je pédale tranquille. L'assistance me permet de passer n'importe quelle côte sans soucis, et me permet tout de même des départs rapides, tout en me permettant de faire un peu d'exercice mais d'arriver sans suer au boulot.

Lorsque je pars me balader j'utilise par contre principalement l'assistance 1 et je bourrine pas mal aux démarrages et surtout dans les côtes ou sur les plats. L'idée est du coup de faire vraiment de l'exercice tout en augmentant considérablement l'autonomie de la batterie (pédaler à 30 - 35km/h sur le plat n'utilise plus du tout la batterie). En mode balade j'ai pu ainsi constater que j'utilisais environ 10% de batterie aux 10km ce qui est pas mal du tout. L'assistance reste cependant suffisamment présente pour me permettre de passer certaines côtes où j'aurais sinon mis pied à terre, ou en tout cas bien galéré (c'est pas plat la Bretagne, surtout sur la côte).

Ubik a écrit:

Par contre, à ce stade, je n'ai toujours pas poussé la motorisation au maximum (soit à 3), n'en ayant pas eu l'occasion. Je me demande si la différence est aussi nette et marquée qu'entre 1 et 2.

Le peu que j'aie pu essayer, le 3 ne me plait pas du tout: en gros, on pédale pour faire semblant, le vélo se cale à 25km/h et n'en bouge pas. C'est un peu exagéré, mais c'est en tout cas mon ressenti. Autant acheter un scooter... J'espère que leur appli, quand elle sortira, permettra de ré-étager les modes d'assistance.

Pourquoi re étager l’assistance ? Ce que tu nous décris a l’air très bien

jeromel a écrit:

Lorsque je pars me balader j'utilise par contre principalement l'assistance 1 et je bourrine pas mal aux démarrages et surtout dans les côtes ou sur les plats. L'idée est du coup de faire vraiment de l'exercice tout en augmentant considérablement l'autonomie de la batterie (pédaler à 30 - 35km/h sur le plat n'utilise plus du tout la batterie). En mode balade j'ai pu ainsi constater que j'utilisais environ 10% de batterie aux 10km ce qui est pas mal du tout. L'assistance reste cependant suffisamment présente pour me permettre de passer certaines côtes où j'aurais sinon mis pied à terre, ou en tout cas bien galéré (c'est pas plat la Bretagne, surtout sur la côte).

Oui, très juste !

Perso, je me suis rendu compte que même à 2, je sors du trajet "fatigué", avec les jambes "dures", mais c'est bien entendu aussi parce que je le veux bien et que j'aime pousser plus que de raison. Je suis ravi de voir que ce Brompton électrique ne m'empêche pas de pédaler et qu'il me permet vraiment de retrouver un Brompton assez classique lorsque j'ai envie de pousser un peu. Lorsque je fatigue, il me suffit de me recaler sur le rythme du moteur.

De manière générale, en alternant 1+2, voire sur certains segments un peu bondés ou pas adaptés à couper la motorisation, j'ai perdu une barre d'autonomie sur la batterie en 60 km (je roulais par contre avec ma compagne sur un petit 10 km/h de moyenne, ce qui joue aussi). Clairement, l'autonomie ne sera pas un problème sur le vélo...

Je l'ai sorti hier sur 22 km en solo en roulant plus vite (quasi toujours calé sur 2) et la batterie m'affiche 4 barres. Bref, on est large.

Mon B. electric totalise environ 700 km. Toujours roulé au sec. Il s'est mis en défaut une seule fois (clignotement et plus d'assistance). Tout est redevenu normal après dépose et repose de la batterie.

Au point de vue autonomie je viens de faire 130 km (en plusieurs fois) exclusivement en mode 1. Parcours essentiellement urbain -donc arrêts et redémarrages- mais très peu de pentes.

En mode 1 il faut encore vraiment pédaler... et on peut transpirer. Ce qui surprend c'est le fonctionnement intermittent de l'assistance.

La suite bientôt... en mode 2.

Autonomie... suite

Pratiquement 70 km en mode 2.

L'assistance fonctionne bien plus souvent et ça commence à pulser.

Le sifflement du moteur n'est pas désagréable...

Autonomie... suite et fin !

42 km en mode 3.

L'assistance fonctionne quasi en permanence. Conduite -sans forcer- rapide et nerveuse.

Pour les cyclistes non avertis attention aux dérapages sur sol mouillé ou gravillons.

Et maintenant un peu de Brompton musculaire...

Très étonnant. C'est sur du plat? Le mien montre une autonomie plutôt proche de la moitié des valeurs indiquées. Bon, avec du relief cependant.

Parcours urbains et semi-urbains essentiellement plats (peu de pentes).

Je précise que mon compteur est bien réglé  (circonférence 1300 mm)

Il manque la composante poids dans l'équation.

Moi qui suis tout sauf léger, je n'avais aucune chance d'espérer atteindre de tels kilométrages quand j'avais encore mon eB.

Bon, ça va faire un petit moment que mon Brompton électrique joue son rôle de mulet vélotaf.

J’ai un City Bag rempli à hauteur de 8,5 kilos batterie incluse (j’aurais, vraiment, aimé qu’il soit un peu plus grand, pas de grand chose, mais quand même, ne serait-ce que pour y glisser un kway). Plus un sac à dos obligatoire pour le reste de mon matériel.

Pour info, je suis opérateur de prise de vue, je bosse principalement dans le documentaire, et je me déplace de plateau en plateau avec le matériel image (caméra, projecteur et nombreux accessoires). En enchaînant les tournages depuis la déconfinement, j’ai pu du coup me rendre compte combien le Brompton est une excellente solution.

D’abord, le vélo me suit partout, que ce soit en studio, en appartement, en labo et passe totalement inaperçu avec les valises de matériels. C’est précieux. Le fait que le vélo puisse aussi porter une partie de mon poids en équipement me libère le dos et les bras d’une charge que je trimballais avant aux heures de pointe du métro parisien, chose que je détestais tout particulièrement.

Pour le reste, le moteur électrique me permet d’arriver non seulement frais mais c’est sans trop souffrir et c’est - encore une fois - précieux. Je n’évite pas la transpiration ni les mollets durs - mais cela n’a rien à voir avec ce que je peux expérimenter avec mon M6R. C’est tout l’intérêt de l’électrification du vélo pour moi.

Le vélo se comporte parfaitement, je continue de rester sur 2 niveau puissance moteur histoire d’avoir quand même un peu l’impression de faire du sport et de me bouger. Niveau autonomie, je dirais, à la louche, que je tourne autour des 50/60 km, ce qui est plus que nécessaire. Je roule globalement avec peu de relief et je ne pèse pas lourd (60 kilos) avec 10/12 kilos de matériels.

Et niveau poids, si le vélo n’est pas léger, il est tout à fait transportable, je descends (et remonte   ) mes escaliers sans soucis (2 étages) avec d’un coté le vélo, de l’autre le City Bag bien rempli.

Une seule petite chose : j’aimerais remettre un porte bagage arrière. Pour le reste, vraiment comblé.

Bonjour, j'ai mon B.E. depuis 10 mois environ. Au début, je m'en servais pour des courts trajets vers la gare et retour. L'assistance électrique était parfaite pour manger la colline par laquelle je devais passer. Depuis que je suis en TDI (télétravail à durée indéterminée), je m'en sers pour faire des petits tours dans les environs pour garder la forme (aller déposer le verre à la bulle, petit tour de 30-40 minutes). Du coup je n'ai pas testé l'autonomie max, mais elle est suffisante, largement. Je charge environ une fois par semaine.

J'ai déménagé depuis et maintenant je vis en haut d'un des murs de Liège-Bastogne-Liège, la Roche aux Faucons, pour ceux qui connaissent. Du coup pour la descente, je suis sur les freins, et pour la montée, l'autonomie souffre. Je sais que le vélo souffre en raison de mon poids, mais tant pis.




Mon avis : je suis fan, avec des possibilités d'amélioration :

+ je ne voulais pas d'un Ahooga parce qu'il faut manipuler la roue au pliage
+ j'ai acheté un vélo BlancMarine qui était une sorte de blague, bien vite renvoyée au vendeur
+ les "supers vélo E" design vendus en ligne ne m'ont pas convaincus
+ on m'a refusé la vente d'un DKT (trop lourd)

+ le côté pratique, solide et bien conçu et ingénieux du B est bien présent et je l'adore
+ pouvoir glisser le vélo entre ou sous les sièges du train est un gros plus que d'autres n'ont pas
+ pour le transport mon casque m'ennuie plus que le sac de batterie, le grand sac est parfait
+ je me suis habitué très vite au niveau d'assistance (2 sur le plat, 3 en montées)
+ il est LOURD, mais bien équilibré, rien de mortel pour qqs escaliers
+ dans les gares, je le roule le plus souvent déplié, le sol n'est pas assez plat/lisse pour rouler plié
+ je mets des gants, un casque, des chaussures solides
+ en automne j'allume les lampes (ça joue sur l'autonomie) et j'ai des leds en +
- j'ai eu une seule crevaison r.a. (voiture qui a fait un dépassement dangereux, j'ai pris un trou et un potelet)
- je me demande encore toujours pourquoi le "bleu" était plus cher que le "noir", même si je n'ai pas trop hésité pour la couleur
- le freinage pourrait être mieux (je veux pouvoir m'arrêter aux priorités de droite ... et pas après le carrefour)
- la position verticale des poignées de frein me gêne, surtout quand la descente se prolonge
- j'ai essayé un compteur sans fil Sigma, mais il était perturbé par le moteur
- je ne fais pas trop confiance aux montures pour smartphone et je n'en vois pas l'utilité
- toujours pas d'App B
- l'arrêt du moteur en cas de bosse est gênant, sans plus, il suffit de reprendre doucement
- j'ai tendance naturellement à pousser fort contre la résistance du vélo, du coup je suis toujours "à fond"
- manipuler le degré d'assistance sur la batterie n'est pas pratique, mais j'y touche peu
- j'ai ajouté un porte-gourde souple pour ranger mes clés et mon smartphone
- j'ai ajouté un rétroviseur mais je ne suis pas convaincu à 100% de son utilité à long-terme

Actuellement je me dis que j'aimerais acheter un second B., pas électrique.

Pourquoi ne pas replacer les poignées de frein plus à l'horizontale ? Par défaut sur mon Electric, elles étaient aussi montées trop vers le bas.

Pour les montures de smartphones, je ne peux que te recommander ce que fait Quad Lock. J'ai 100% confiance.

Sur mes deux Brompton :




Pour le bleu, c'est une version "lacquer" et elles sont toujours plus chères (il y a une espèce de traitement / vernis, je ne suis pas spécialiste).

Sur la question du poids (et en retirant la batterie de l'Electric), mon M6R musculaire avec sa dynamo et mon H6L électrique sont tout proches : 13,5 pour le M6R, 14,5 pour l'Electric. C'est pas mal je trouve.

Au début, je pensais prendre l'Electric en 2 vitesse et gagner en poids en me privant du moyeux à vitesse mais je ne regrette vraiment pas le 6 vitesses car, comme tu le constates, plus on pousse, plus le moteur te file le petit boost qui fait plaisir. Et je suis très très souvent en 3+ (alors que je suis en moyenne autour du 2+ en musculaire).

Enfin pour finir, un peu comme tu le soulignes aussi, l'Electric te donne envie de musculaire. Il m'a remis en forme et depuis septembre, je ne roule qu'avec le musculaire. Va me falloir maintenant alterner selon l'humeur et le plaisir du jour.

Ubik a écrit:

Va me falloir maintenant alterner selon l'humeur et le plaisir du jour.

C'est ce que j'aime faire moi aussi !

Par contre pas de problème avec un sigma sans fil...

Sympa comme retour. Et positif. Et je comprends le souhait de passer au B non électrique.

Pour le rétroviseur, ça peut pourtant se montrer assez incontournable, surtout en ville. Je ne pourrais plus m'en passer.

pour le compteur sans fil, oui, il peut se montrer troublé par le moteur, j'ai eu le même, essayé sur la roue arrière trop loin, je suis finalement passé sur un Sigma filaire.

Jona71 a écrit:

Ubik a écrit:

Va me falloir maintenant alterner selon l'humeur et le plaisir du jour.

C'est ce que j'aime faire moi aussi !

Par contre pas de problème avec un sigma sans fil...

Comme lu ailleurs sur ce forum, je vais sans doute m'acheter un compteur GPS, ça ne coute plus si cher et c'est simple à installer.