250 bornes sur B dans la journée

Je me suis dit que ça règlerait les interrogations de nos visiteurs sur ce qu'on peut faire avec un Brompton . Donc 253 km cet été en une journéed (longue, cela va sans dire !), par les petites routes calquées sur le Paris-Brest, avec le Mont Saint Michel en ligne de mire (atteint le lendemain, en fin de matinée).
Un peu moins de 19 kmh de moyenne avec un M6R, pneus Schwalbe Marathon Plus et éclairage permanent par dynamo de moyeu SON et Led B&M 80 lux. La selle (Brooks) n'a pas posé de problèmes, mais les poignets Vivement que je trouve une solution (genre ergoset).

presque 14h de route pffff bravo

Et bien bravo,
Je me demandais justement ce que l’on pouvait lui faire faire.
Mon intérêt était surtout de connaitre sur l’usure, dans le temps. Donc au moins 250 km sans problèmes
Félicitation

Bravo Simplicity, tu mériterais le rang de "Super héros", n'est-ce pas les modérateurs ?

simplicity a écrit:

Je me suis dit que ça règlerait les interrogations de nos visiteurs sur ce qu'on peut faire avec un Brompton . Donc 253 km cet été en une journéed (longue, cela va sans dire !), par les petites routes calquées sur le Paris-Brest, avec le Mont Saint Michel en ligne de mire (atteint le lendemain, en fin de matinée).
Un peu moins de 19 kmh de moyenne avec un M6R, pneus Schwalbe Marathon Plus et éclairage permanent par dynamo de moyeu SON et Led B&M 80 lux. La selle (Brooks) n'a pas posé de problèmes, mais les poignets Vivement que je trouve une solution (genre ergoset).

C'est une belle distance ! As-tu des photos de ce bon moment.
Concernant les poignets, je te propose de jeter un oeil à mes Ergon ! C'est vraiment du bonheur de rouler avec même sur un cintre S.

hotdog a écrit:

Bravo Simplicity, tu mériterais le rang de "Super héros", n'est-ce pas les modérateurs ?

Qu'il est modeste ce Hotdog, lui le routier en B

C'est pas mal...
Mais quand j'ai réalisé Bordeaux-Paris avec mon BRompton en 2008 j'avais fait 286 kms la première journée et remis cela le lendemain pour boucler les 630 KMS en 56h40' (arrêts compris) et 4 kgs en moins.

On va jouer à qui a la plus grosse ?

Bravo Simplicity, pour ma part je ne prendrai pas de plaisir à rester aussi longtemps sur un B.

Nitram a écrit:

On va jouer à qui a la plus grosse ?

Sur ce forum, ce serait plutôt le concours pour savoir qui a celui qui se plie le plus petit...

Égalité partout, on a tous la même taille

J'envisage de faire prochainement la même distance du nord de la Haute-Loire au sud du Gard, qui cela va s'en dire présente pas mal de dénivelé. J'hésite pour le faire en une journée mais j'ai jamais parcouru ce type de distance sur un jour; ou sur deux jours avec une étape au milieu. Plutôt adepte des 50 kilomètres, je me demande si ce n'est pas folie de ma part de m'engager dans un tel défi !
Pour ceux qui roulent beaucoup, quels conseils pouvez vous me donner ? Supporte t'on bien 10 heures ou plus de selle alors que l'on n'est habitué à tourner à une moyenne de 2 heures de selle à chaque sortie ?
Le départ est normalement prévu lundi 30 mai prochain, si la météo est au rendez-vous.



MAIS JE DEMANDE

Joli projet

Si je devais faire le même trajet en Brompton, je le ferai au moins en 2 jours : max. 100 km le premier jour et le reste le deuxième jour (en partant très tôt).

Avant le départ comme entrainement, l'idéal est de rouler le plus souvent possible... Il n'est pas nécessaire de faire des kilomètres pour les kilomètres mais bien rouler tous les jours même si ce n'est "que" 20 ou 50 km.

Bonne chance.

250 bornes en Brompton en une journée ... si ce n'est pas un défi, c'est quand même un sacré challenge ... pour quelqu'un qui ne fait "que" 50 bornes d'habitude, et même si c'est pas de la folie, ça demande quand-même un entrainement.
Par expérience (je n'ai pas dépassé 110 bornes en Bromp, mais j'ai fait de bien + longues distance en vélo grandes roues), il faut accumuler les bornes à l'entrainement, en augmentant progressivement le kimométrage, avec au moins une longue sortie (+ de 100 km).
Et tout cela prend un peu de temps avant d'être prêt !
Donc un départ le 30 mai me parait un peu short !
Conseil : fais d'abord ton entrainement (je préconise 2 mois), et reporte ton départ dans 2 mois.
Ou alors, si tu pars le 30 mai, mais fais-le en deux étapes, ce qui n'est déjà pas mal, et je tirererai mon chapeau !

Alors bon courage et bon vent !
On est tous avec toi.

simplicity a écrit:

Je me suis dit que ça règlerait les interrogations de nos visiteurs sur ce qu'on peut faire avec un Brompton

loïc a écrit:

C'est pas mal... Mais quand j'ai réalisé Bordeaux-Paris avec mon BRompton en 2008 j'avais fait 286 kms

Nitram a écrit:

On va jouer à qui a la plus grosse ?

Pourquoi pas ? Mais alors, autant ouvrir un fil dédié, du genre "Sur la Lune en Brompton", pour ceux qui auraient envie de raconter leurs expériences ultimes et leurs exploits… Entre les adeptes de la vitesse pure, les spécialistes des longues distances et les bouffeurs de cols, il y a matière… Et puis, ça permettrait aux lecteurs de passage de retrouver toutes ces infos dans un seul fil, et également de déterrer quelques grandes figures, comme Alex Mumzhui…

Pioneerman a écrit:

J'envisage de faire prochainement la même distance du nord de la Haute-Loire au sud du Gard, qui cela va s'en dire présente pas mal de dénivelé. J'hésite pour le faire en une journée mais j'ai jamais parcouru ce type de distance sur un jour; ou sur deux jours avec une étape au milieu. Plutôt adepte des 50 kilomètres, je me demande si ce n'est pas folie de ma part de m'engager dans un tel défi !
Pour ceux qui roulent beaucoup, quels conseils pouvez vous me donner ? Supporte t'on bien 10 heures ou plus de selle alors que l'on n'est habitué à tourner à une moyenne de 2 heures de selle à chaque sortie ?

Pour la distance, tout dépend 1° de tes capacités physiques et 2° du dénivelé. A partir d'une certaine quantité de côtes, le dénivelé devient aussi important que la distance en elle-même. Comme dans la plupart des cas, on redescend ce qu'on monte, on passe son temps à tirer la langue en côte à des vitesses réduites, puis à descendre des pentes équivalentes à grande vitesse. C'est donc un rythme tout à fait différent qu'un trajet en plaine (je ne t'apprend rien si tu es amateur du tour de France). A titre de comparaison, en montagne, je fais ± 100 km et ± 2000 m de dénivelé avec 13 kg de bagages, et je ne suis pas un grand sportif (même si je roule beaucoup), mais le lendemain, je dors
Pour le temps passé en selle, 10 h me paraît jouable, à condition de respecter les trucs habituels : une bonne selle, un bon cuissard, des gants, vélo bien réglé, haltes régulières, étirements, boisson isotonique, protection soleil, etc. Plus une petite préparation physique préalable, quand même… Mais pour faire 250 km, il faut à mon avis plutôt compter 14 à 15 h, si le parcours est bon.
Bon, et bien sur, commencer par relire les préceptes de Vélocio

Pour accroître tes capacités physiques, un truc très simple: mets 1 (un) gramme de sel de cuisine dans ton eau de boisson (tu peux aussi acheter des boissons isotoniques, mais c'est plus cher). Il faut se rappeler qu'on transpire beaucoup en vélo: facilement un litre par heure. Comme il y a 0,9g/l NaCl par litre de sueur, tu peux perdre près de 9g pour dix heures de course!

Les diététiciens vont objecter qu'il y a beaucoup de sel dans l'alimentation, mais il est assez logique de boire de l'eau salée pour éviter une hyponatrémie (baisse de la concentration de sel dans le corps), source de malaise, de convulsion ou même de décès dans les cas extrêmes!

pioneerman risque de terminer en popcorn salé!
http://www.france.pioneer.com/Semences/Ma%C3%AFs.aspx



l'anver-soif

Je suscite toujours le scepticisme quand j'explique cela, pourtant c'est la vérité!

La déshydratation n'est pas un manque d'eau, mais bien de NaCl, ions qui fixent l'eau. Boire de grandes quantités d'eau vont entraîner une diurèse et une dilution des ions du corps qui peut être très délétère: on a parlé récemment sur les ondes d'une mère de famille décédée pendant un concours télévisé ultrastupide qui consistait à boire le maximum de verres d'eau.

Essaye mon truc après un effort: tu verras la différence côté fatigue.

dominique, je ne suis pas sceptique du tout!
j'ai souvent eu recours aux boissons isotonique dans mon passé "sportif".
et je crois que ton truc d'eau salé et tout aussi éfficace et bien meilleur marché!

me rappellant que pioneer est aussi une societé agricole dans le mais, je n'ai pu me retenir ....

buvons, l'anver-soif

Beaucoup de choses (justes) ont été dites.

Je rajouterai :
Prévois les 2 alternatives jusqu'au bout : en effet, la météo peut tout changer au dernier moment (orages, vent dans le nez, température, etc…)

Plus que les jambes, fais attention à la selle…

Pars-tu avec des bagages ou pas ?

Ne mange pas au resto à midi, tu risques d'avoir du mal à repartir et à finir…

Le fais-tu pour rouler (performance) ou comptes-tu faire des photos ou autre ? Dans ce cas-là, la moyenne baisse.

Prévois une marge : une crevaison, des travaux (une route barrée, une construction d'autoroute, …) peut te faire rouler de nuit.

A priori, avec tous ces conseils à travers les différents billets, c'est à toi de choisir la bonne solution.

Et n'oublie pas de nous tenir au courant avec quelques photos quand même !

Bonne route !

Merçi à tous pour vos précieux conseils, oui je crois que je ferai mon périple sur deux jours..... Je ne veux pas en faire une épreuve de résistance, mais de plaisir : plaisir de rouler, de profiter des paysages, mais également de finir sans être épuisé. Je n'oublierai pas mon gramme de sel dans l'eau pour pouvoir , bref ne pas mourir
C'est décidé, je pars lundi sauf si la météo ne s'annonce pas bonne. J'essaierai de prendre quelques photos et de vous faire partager mon périple avec mes sentiments qui l'accompagnerons.
Bien que me méfiant de la selle plus que des jambes, il faudra que je roule pour en connaitre les conséquences sur mon postérieur. Je vous tiens au jus..........

Pioneerman a écrit:

C'est décidé, je pars lundi sauf si la météo ne s'annonce pas bonne.

Bravo ! Un bon week-end "pasta", et c'est parti… !

Oui un bon W.E. "pasta"
et les préceptes de vélocio en tête :
Pour info : Paul de Vivie (1853-1930) dit Vélocio, le père du cyclotourisme.
Celui-ci considérait qu'il suffisait, pour rouler bien et longtemps, d'appliquer les sept préceptes suivants:

1-Haltes rares et courtes, afin de ne pas laisser tomber la pression.
2-Repas légers et fréquents : manger avant d'avoir fain, boire avant d'avoir soif.
3-Ne jamais aller jusqu'à la fatigue anormale qui se traduit par le manque d'appétit et de sommeil.
4-Se couvrir avant d'avoir froid, se découvrir avant d'avoir chaud et ne pas craindre d'exposer l'épiderme au soleil, à l'air, à l'eau.
5-Rayer de l'alimentation, au moins en cours de route, le vin, la viande et le tabac.
6-Ne jamais forcer, rester en dedans de ces moyens, surtout pendant les premières heures ou l'on est tenté de se dépenser trop parce qu'on se sent plein de forces.
7-Ne jamais pédaler par amour-propre.

Vélocio était un propagandiste du tourisme cycliste. Selon lui, l'application stricte de ces préceptes permettait à "tout cyliste entre 20 et 60 ans, en bonne santé, de parcourir 200 kms par jour comprenant 180m de dénivelé, à condition de manger de manière convenable et de disposer d'une bicyclette adaptée

j'espère que tu pourras continuer au-delà de 60 ans!

Oui, je l'espère également pour tous et toutes.

c'était pour rire, évidemment que tu rouleras en vélo au-delà de 60, voire 80 ans: c'est beaucoup moins fatigant que de marcher!