Salut à tous,
bon,tout est dit dans le titre…
Pour bien terminer l'été (entamé avec la
traversée des Pyrénées), je suis allé fin août / début septembre passer quelques jours dans les Alpes du côté du lac de Serre-Ponçon, dans l'idée de faire deux grrrands cols : le
Parpaillon et la
Bonette.
Note : j'ai publié deux billets un peu plus complets sur Urbanbike, pour ceux qui voudraient en savoir plus : le Parpaillon, la Bonette.
Sinon, version plus courte ci-après…Le col et le tunnel du ParpaillonSitués dans le massif du Parpaillon, entre la
vallée de l'Ubaye et
l'Embrunais.
Il s'agit d'une ascension assez fameuse parmi les "vieux" cyclos, mais tombée dans l'oubli depuis l'avènement des vélos en
plastique carbone qui quittent rarement les routes goudronnées…
Actuellement, cet itinéraire n'est plus guère fréquenté que par les 4x4, les motos et quelques vététistes un peu fous. Les gens de la région lui préfèrent le col de Vars, moins haut et bien bitumé.
Le col du Parpaillon (2780 m) n'est accessible que par un petit sentier escarpé dont on devine à peine la présence, d'ailleurs.
En contrebas, le tunnel (2650 m) permet de franchir la montagne, sur le même principe que ce qu'on trouve au Galibier, sauf qu'ici, il n'est ni éclairé ni goudronné : 500 m de boue, de flaques et de pierres… Un vrai cloaque !… L'idéal pour un p'tit Brompton…
L'idée était de partir au petit matin d'
Embrun pour rejoindre
Barcelonnette, de l'autre côté du massif, où je comptais passer la nuit…
J'avais donc quelques bagages avec moi, ce qui explique le sac visible sur les photos… (pas de voiture suiveuse).
Quelques chiffres : - tunnel à 2650 m, col à 2780 m.
- ascension : une petite trentaine de km depuis Embrun, dont environ 10 km de piste sur la fin.
- dénivelé total : à partir d'Embrun (pont sur la Durance) : 1800 m.
- nombreux passages de piste entre 12 et 15%.
La BonetteBon, là, je ne suis pas le premier du forum à y mettre les roues de mon Brom (Walmus et Daniel m'ont précédés, si je me souviens bien).
On ne présente plus la Bonette : une très belle ascension qui revendique (à tort) le titre de plus haute route d'Europe.
Je ne vous assomme pas d'information à son sujet : vous trouverez ça sur le net…
Juste un mot pour dire qu'elle a amplement mérité sa réputation, à faire absolument si vous passez dans le coin (ceux qui se sont farci le Ventoux sont à mon avis parfaitement capables de grimper la Bonette).
Les connaisseurs auront noté que je ne mentionne pas
Restefond : c'est parce que la route de la Bonette ne passe pas réellement par le
faux col de Restefond (ni par le vrai d'ailleurs). (Pour en savoir plus, je vous invite à lire le billet dont je parlais plus haut. J'y ai un peu détaillé les approximations concernant les différents toponymes qui entourent la Bonette et situé leur emplacement et leur altitude sur une carte).
Hop, quelques photos maintenant…
Ascension du Parpaillon (01/09/2011)Les premiers lacets, après avoir franchi la Durance…
Après les villages de Crévoux (où l'on peut signer le registre de passage du tunnel à l'hôtel "Le Parpaillon") et La Chalp, la route traverse une forêt.
Fin du goudron et début de la piste après le pont sur le Réal…
La piste dans les bois : des pourcentages entre 12 et 15 %… quand même !
Après la forêt, un long passage dans les alpages…
Calme absolu : pas de bagnoles, pas de télésièges, pas de moutons…
Notez les gouttières métalliques qui traversent (très) régulièrement la piste, super sympa à franchir avec des roues de 16 pouces !
Enfin le tunnel :
Y va ? Y va pas ?
Deux panos (faits à l'iphone 3!) du tunnel :
- versant nord (côté Embrun)
- versant sud (côté La Condamine-Châtelard)
La descente : tout aussi funky ! (Version plus grande ici)
Durant l'ascension et la descente, j'ai du croiser une douzaine de véhicules, autos/motos confondus… et aucun vélo.
Voilà pour le Parpaillon…
En deux mots : un vrai petit voyage dans le temps (une piste de col façon XIXe siècle), mais à faire plutôt en VTT
Ascension de la Bonette (2802 m) (02/09/2011)Le lendemain, j'attaque la Bonette depuis Jausiers…
La route possède un excellent revêtement qui ne laisse présager que du bon pour la descente… Ca change de la veille!
le lac des Eissaupres : impec pour la pause déjeuner…
En surplomb du lac, les (fameuses) casernes de Restefond (version plus grande ici) :
Une fois passé les casernes, on arrive assez vite en vue de la cime noire de la Bonette (version plus grande et légendée ici)
Après une dernière montée dont la brièveté n'a d'égale que la raideur, photo souvenir à la stèle marquant le point le plus haut de la route de la cime de la Bonette (2802 m)…
Ensuite, poussage du Brompton sur une petit chemin escarpé pour atteindre le sommet de la Bonette… (version plus grande ici)
…afin d'admirer le paysage ( (2860 m d'altitude) et consulter la table d'orientation (version plus grande ici).
Et voilà… J'espère que ça vous a plu !
Au risque de me répéter : si vous passez dans le coin, n'hésitez pas à aller poser vos roues du côté de la Bonette : plaisir garanti !
Un dernier détail pratique : j'ai voyagé en Lunea (train de nuit). Aucun problème pour caser le Brompton dans le compartiment à bagages… Faut juste être rapide et agir avant les autres passagers (oui c'est égoïste) sinon, c'est assez galère pour lui trouver une place ailleurs dans le compartiment.
L'idéal est d'avoir réservé la couchette supérieure car le vélo dépasse un peu. Au retour, j'ai convaincu (sans difficulté) une voyageuse d'échanger nos couchettes afin quelle ne "reçoive pas un vélo pliant sur la figure pendant la nuit"… (évidemment, aucun risque : le vélo ne bouge pas
).