La balade de l'Arbre de mai (bis): Forêt noire et Neckar [2013] •Bƒ

Abeillaud a écrit:

Je m'efforce d'en apprendre plus sur cette ligne ferroviaire qui a donné du fil à retordre aux ingénieurs, en parcourant la petite exposition permanente installée dans la gare.

La ligne de la foret Noire, la Schwartzwaldbahn, est fabuleuse avec ses boucles en "S" du côté de Triberg pour rattraper un dénivelé important tout en ne dépassant pas le taux maximal de la ligne et est effectivement un chef d'oeuvre d'ingénierie.
Il y a une autre ligne ferroviaire allemande qui vaut le coup d'oeil: la ligne du Wutachtalbahn (ligne stratégique développée pour les militaires) entre Waldshut et Immendingen avec son tunnel hélicoïdal et ses nombreux ouvrages d'art métalliques.
Sur la 2ème photo, le Brompton est à peine plus large que la roue de la locomotive allemande: impressionnant.
En tout cas, merci aux participants de cette sortie de nous avoir fait partager vos récits et vos photos.

Macadam

La mésaventure d'Erland me rappelle celle qu'on a failli vivre lors de la sortie de Paris le 20 avril dernier, lorsque RValiasB-user a crevé à proximité de la station RER de Petit-Jouy - Les-Loges.
Nous avons été moi, Hervé et Pouille les derniers à repartir pour ranger nos affaires et c'est à ce moment là que nous avons perdu de vue le reste du groupe qui avait pris une certaine avance, ne sachant pas dans quelle direction aller.
Fort heureusement que Hervé avait son iPad sur lui avec le parcours à suivre, sinon nous aurions été contraints de rentrer isolément sur Paris par nos propres moyens.
Il nous a fallu pas loin de 5 kilomètres et de 20 minutes pour rattraper le groupe à Bièvres, celui-ci ayant eu une grande longueur d'avance (alors que nous apercevons le groupe au loin à travers les champs, le passage à niveau fermé de la halte de Vauboyen avec 2 trains se croisant simultanément nous a fait reperdre du temps).

Macadam

Me retrouver tout à coup lâché en pays étranger sans en maîtriser la langue a sans doute quelque peu modifié mes réflexes: je n'ai pas pensé aux mails parce que je ne pensais pas que vous y accédiez au cours du séjour. L'une des raisons pour lesquelles ma 1ère intention était de rentrer directement en France était justement de pouvoir relever mes messages et de pouvoir tenter de vous joindre.

Le pire dans ma mésaventure – et de loin – c'était de me dire que ma disparition allait nécessairement vous inquiéter...

Je vous dois au minimum une bonne tournée générale pour la prochaine rando, si toutefois vous voulez encore de moi

Je promets bien sûr de partir désormais avec un forfait qui marche quel que soit le pays... La prochaine rencontre fût-elle organisée au Bhoutan ou bien au fin fond de la Sibérie (je sais qu'Abeillaud en est capable).

En tout cas, merci à Abeillaud pour ses récits. Moi j'ai fini ma part et je m'installe maintenant confortablement avec des pop-corn, prêt à lire notamment le récit de la rencontre avec Maître SON.

Et surtout, on veut des détails ! Car comme le disait le magique Stendhal: "il n'y a de vérité et d'originalité que dans les détails."

Superbes récits des différentes étapes, extraordinaires photos cadrées comme ils faut et paysages grandioses. J'aurais dû y aller, mais pas possible de prendre congé durant cette période.

Bingocri

Avant de poursuivre le récit des cinq prochaines journées - c'est l'entracte, vous avez le temps de vous servir ein Mass Bier Von Fass -, quelques images supplémentaires prises au Naturfreundehaus Sommerecke le matin du 4e jour.
Abri de luxe pour les abeilles solitaires observé à plusieurs reprises pendant notre périple. Un plus petit modèle se trouve dans mon jardin. Abeillaud est un terme désuet pour désigner le faux-bourdon, l'abeille mâle qui vit lui en colonie (abeille mellifère de l'apiculteur).

La sensibilité d’artiste de erland (tu pourrais maintenant orthographier erreland) mérite que plusieurs s’y collent aussi, en soutien d’Abeillaud. Pour ma part, je me contenterai d’anecdotes factuelles, il faut bien des branches pour porter les fruits. A commencer par le plat de toutes les côtes gauches (ou droites, j’ai un peu oublié) d’un cochon qui m’a été proposé au restaurant du deuxième soir. J'ai refusé niant avoir commandé ce plat. Moi j’avais commandé une côte de porc. Tous étant servis, il n’y avait rien devant moi entre ma fourchette et mon couteau, mais il restait un plat de côtes à servir. J’ai bien dû me rendre à l’évidence, j’avais bien commandé un quasi demi cochon. J’ai une bonne justification à vous relater cette expérience, elle illustre la solidarité du groupe, ce plat était délicieux et mes amis m’ont bien aidé. Un autre exemple, cette fois de ma solidarité : le lendemain matin, l’équipe s’est divisée en deux groupes, l’un qui a fait du lèche-vitrines et devait rejoindre en fin de matinée l’autre groupe qui visitait le musée Mercedes. Ayant terminé ma visite, j’attendais les autres dans le hall du musée, prêt à signaler ma présence dès leur arrivée. Ils sont arrivés, je les ai aperçus, me suis précipité…contre l’espèce de cylindre en verre qui entoure le tourniquet de sortie. …Oui, oui, ça va ! Qui vous décrira le KATASTROPHENWEG que nous avons parcouru…en poussant nos B pour cause de côte pentue, pentue…? Quelqu’un a la preuve, je l’ai vu prendre une photo. En fait, j’ai découvert depuis que CATASTROPHENWEG est le titre d’un livre qui parle de l’histoire de l’Allemagne. D’autres qui ont le talent, pourraient vous parler de leur chemin de dam..* de nulle part… Aux poètes du deuxième chemin maintenant

Les seules côtes véritables de la deuxième partie de la balade ont été servies le deuxième soir. Pour ton premier soir, après avoir commandé un plat frugal de fromage, c'est une coupe glacée que tu as partagée avec qui voulait. Cher Guy, de Rottweil à Heidelberg, le long de la Neckar, c'est un plat pour ainsi dire sans arrête qui était au menu.

Quelle épopée, et tellement bien contée !!
Rien que de vous lire, j'ai les mollets qui fourmillent...
Je suis passé dans ces contrées et je me suis juré d'y retourner en vélo.
Quel dommage de ne pas avoir pu y être cette fois-ci... une autre fois !

Merci Olivier, j'ai rectifié. J'ai la mémoire qui flanche. Oui, les côtes, les vraies, étaient de la première partie.

La piste cyclable de la vallée de la Neckar nous mène au 6e rendez-vous.

Merci beaucoup pour vos récits et vos photos, j'ai enfin pu prendre un peu de temps pour vous lire, quel bonheur !!

Ça donne vraiment envie de se joindre à vous pour une randonnée, heureusement que la balade du lac Léman arrive à point nommé !

Et la "disparition" d'Erland, quelle histoire ..

Encore merci, et à bientôt

Cher Tud, j'attends une livraison de photo et les autorisations coutumières pour publier le récit du 5e jour.

100.000e billet en cours de rédaction

Mon numéro 18 :  Wilfried Schmidt, le maître SON au Französisches Viertel

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Der Radlkönig in Tübingen (photo à insérer)


«  Wo die zufriedenen Leute wohnen,
trägt man anstelle von Hüten Kronen
und nur ein einziger trägt einen Hut.
Das ist der König, der hat es gut. »
Frantz Wittkamp

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