Quel matériel pour le cyclo-camping en Brompton ?

Et enfin, ce qui concerne la CUISINE:
Là encore plus qu'ailleurs, j'ai choisi le confort… mais aussi le plaisir et la santé. Je ne détaille que les points-clés:



— Déjà, un RECHAUD A BOIS (Woodgas Stove). 280 gr de pur bonheur. Ramasser des brindilles et se faire un feu pendant 1 ou 2 heures le soir, pour moi, c'est l'essence de la randonnée! Après l'achat de ce réchaud, j'ai néanmoins fabriqué (pour le plaisir) plusieurs réchaud à partir de boîtes de conserves, dont un double paroi qui fonctionne très bien et coûte… 0€ forcément. C'est efficace (un des réchauds "fait-maison" m'a chauffé 600 ml d'eau en 2 mn chrono, mesurés entre la flamme du briquet et l'ébullition franche). C'est moins commode que le gaz, mais tellement plus chaleureux! Lors d'une randonnée en Provence l'été, à cause des risques d'incendie, je m'en servais comme pare-flamme et support, et j'utilisais un petit réchaud à alcool à l'intérieur: beaucoup moins drôle!

— Une POPOTTE permettant vraiment de cuisiner (Optimus Terra). Je laisse une des casseroles à la maison, mais il reste 500 grammes quand même! En contrepartie de ce poids élevé, on a des avantages: un revêtement anti-adhésif efficace qui simplifie bien la cuisine; un échangeur de chaleur sur la casserole très efficace; une casserole de grand volume; une poêle assez grande pour vraiment cuisiner seul ou à deux; une housse en néoprène isotherme qui conserve très bien la chaleur. Dans la pratique, je cuis "la base" (riz complet, quinoa…) dans la grande casserole, avec la poêle en guise de couvercle. Une fois presque cuit, je mets la casserole dans la housse isotherme. Je cuis alors les légumes (et viande/oeufs le cas échéant) dans la poêle. Puis je reprends la "base", encore toute chaude. Ainsi, la base et les légumes sont chauds en même temps en n'utilisant qu'un seul feu. En fait, je cuisine presque plus quand je suis en randonnée que chez moi avec ma belle plaque induction trois feux et mon grand réfrigérateur!

— En guise de REFRIGERATEUR, j'enroule la nourriture qui résiste mal (fromage et chocolat notamment) dans une serviette en micro-fibre que je maintiens mouillée perpétuellement. Le tout mis dans une poche extérieure du TBag pour permettre l'évaporation, donc le refroidissement. (Je fais attention à ce que ce soit à l'ombre, évidemment.) Très efficace: sur ma dernière randonnée (Ile Maurice à la saison chaude), j'ai réussi à garder du chocolat sans qu'il fonde!

— De l'EAU EN ABONDANCE! Pour être certain de ne pas être déshydraté, pour pouvoir mouiller mon TShirt et éviter le coup de chaleur quand je suis dans une grosse côte et qu'il fait 35°C, pour entretenir mon "réfrigérateur", pour préserver mes articulations… Donc oui, j'accepte de porter 3 litres d'eau, voire 4, s'il le faut. J'utilise des bouteilles plastiques d'1 litre achetées au départ: pas cher, recyclable en fin de randonnée, très léger, plus fiable que toutes les poches à eau je trouve. 2 me servent à stocker l'eau, 1 me sert à boire. J'utilise un filtre à eau MSR avec cartouche en fibre de verre qui a un bon débit (en gros 100€, 250 gr) pour filtrer l'eau qui va dans la bouteille "à boire".

— Enfin, PLEIN DE FRUITS ET DE LEGUMES. C'est lourd? Oui, c'est lourd. Souvent, tout seul, j'ai 5 à 6kg de nourriture. Des tomates,
des concombres, des pêches, des poivrons… mais aussi du riz complet, des lentilles, de la quinoa, des oléagineux (stockés dans des bouteilles de 50cl)… De quoi faire de bonnes salades le midi, de bonnes poêlées le soir… De quoi me faire plaisir… De quoi apporter à mon corps les fibres, les vitamines, les minéraux dont il a particulièrement besoin quand je lui demande de faire 6h de sport dans la journée, souvent en plein soleil. Sur une randonnée à pied, je conçois qu'on puisse raisonner en terme de densité énergétique et se dire: j'emporte 500 grammes / 3000 kcal par jour et en avoir rien à faire de tout le reste, et donc bouffer du lyophilisé et du beurre de cacahuète. Sur une randonnée à vélo, de 2 ou 3 semaines, je trouve cela dommage d'imposer un régime si carencé à mon corps. Par ailleurs, ce que j'aime dans une randonnée vélo, c'est le sentiment de liberté: c'est pourquoi je préfère avoir 2 ou 3 jours d'autonomie que de devoir forcément trouver un supermarché ou une épicerie chaque jour.

Enfin, 4 petites photos pour montrer comment je transporte le Brompton en avion/TGV/stop. Le sac fait 340 grammes, de mémoire (cousu par moi à partir d'une vieille tente fichue). Ensuite, quand je roule, le sac est roulé serré. Je le ressors pour protéger le brompton des projections d'eau en kayak (euh, je l'ai peut-être déjà dit, ça?) et de la pluie/rosée si je le laisse dormir dehors.

Bonjour Jeanpatrice,
Merci pour ce compte rendu très détaillé et très intéressant.

Je viens de passer 2 nuits par zéro degré avec un sac de couchage Décathlon + 5° + sous-vêtement Damart + veste légère en duvet de chez Aldi, ce qui m'a permis de supporter ces températures. Mais bivouaquer (les campings étant fermés) dans ces conditions, avec une  installation de nuit, le froid, pas de feu, est quand même un peu galère.
A l'avenir, je vais attendre  des températures un peu plus clémentes, c'est à dire 5° la nuit, pour camper.

Je recherche donc un sac de couchage + 10°. Avez-vous des conseils ? Pas de sac D4, c'est le même poids et trop volumineux pour cette température.

Avec du matériel adapté et une certaine procédure,  je n'ai pas souffert de trois nuits consécutives passées sous une tente de ce genre avec des températures de 15 à 20 °c sous zéro.  Si tu aimes les paysages enneigés et le camping sauvage, je cherche un compagnon de route pour une traversée intégrale du Baikal en hiver et en vélo : http://voyageforum.com/v.f?post=4331445;#4331445

Non merci

Rouler sur la neige et surtout sur une mer de glace me manque...

Patrick57 a écrit:

Je recherche donc un sac de couchage + 10°. Avez-vous des conseils ?[/img]

bonjour,
J'utilise le sac suivant.
Deuter Trek Lite 200

http://www.athleticum.ch/fr/deuter-trek-lite-200-grau (123 euro)


Je pense que c'est le même (nouveau modele/nom)
http://www.deuter.com/DE/en/temp-17-up-to-0/trek-lite-plus8-37304-18.html

ouverture a droite ou a gauche selon modele
670g

Sac de couchage pour 5/10°C ?
Comme je voulais un synthétique pour pouvoir facilement dormir dehors en me fichant que le sac soit humide ou mouillé, j'ai finalement choisi le MILLET Baikal 750. Il est donné pour 8°C confort (je confirme). Il pèse 780gr. Et surtout surtout il est très compactable: 3,5 litres, c'est-à-dire le même volume que mon sac en duvet (Millet 2°C canard). Ca a été la raison principale qui m'a fait retenir ce modèle, car c'est vrai que sur un Brompton, le volume manque un peu justement! Je le trouve bien taillé, bien fini. Le tissu n'est pas très agréable, mais pas l'horreur non plus: pas top toutefois contre la peau nue, mieux vaut être habillé.
Voilà, pour info...

Merci pour vos réponses.
Oui, 5/10° C c'est ce que je cherche. Je viens d'acheter un....MILLET Baikal 750 chez As Adventure.

jeanpatrice a écrit:

Enfin, 4 petites photos pour montrer comment je transporte le Brompton en avion/TGV/stop. Le sac fait 340 grammes, de mémoire (cousu par moi à partir d'une vieille tente fichue). Ensuite, quand je roule, le sac est roulé serré. Je le ressors pour protéger le brompton des projections d'eau en kayak (euh, je l'ai peut-être déjà dit, ça?) et de la pluie/rosée si je le laisse dormir dehors.

Beau travail!  

jeanpatrice a écrit:

Dans la photo précédente, où se cachait le Brompton? Vous l'aurez compris: dans le sac orange, celui qui sert à le transporter en avion et à le protéger de l'eau de mer quand je l'emporte sur le kayak:

Salut JeanPatrice, tu ne parles pas beaucoup de ton Kayak?

Est-ce un modèle Alpacka Yukon?

A+   

J'invite Jean-Patrice à nous rejoindre là : Brompton-kayak.

Merci, Abeillaud, pour l'invitation! D'autant plus que j'avais raté l'ouverture de ce fil (il est vrai qu'actuellement, j'essaye de modérer l'usage d'internet!). Mais j'y cours de ce pas!

Dépannezvous: Il s'agit bien d'un Alpacka en effet. Mais j'ai choisi le modèle le plus grand, à savoir l'Explorer 42. A peine plus lourd que les autres, mais les quelques dizaines de centimètres en plus apportent bien du confort quand il s'agit de charger les bagages et le Brompton! De mémoire: 242cm de long. Plus d'infos sur le site [url=packrafting-store.de]packrafting-store.de[/url].

Quelques commentaires sur l'embarcation qu'on ne trouve pas sur le site mentionné:

— Vraiment léger: 3,0 kg avec le siège + 1,0 kg de pagaie + 0,5 kg de gilet gonflable DIY

— Très rapide à mettre en oeuvre: gonfler le kayak, c'est 4 mn sans effort. En tout, pour passer de la configuration vélo à la configuration kayak, c'est 15 mn une fois l'habitude prise.

— J'ai rajouté 3 anneaux aux 6 préexistants. Du coup, le sanglage des affaires se fait très facilement avec des cordelettes/tendeurs bien conçus.

— Assise en tailleur assez confortable. Déjà parce que j'aime cette position qui permet d'avoir le dos bien droit. Ensuite parce qu'on est assez haut sur l'eau, ce qui permet au regard de passer au-dessus des bagages. J'aime bien mon Brompton, mais je trouve quand même la rivière ou la mer plus jolies.    On peut aussi s'asseoir plus au fond… à condition que l'espace soit vide pour les jambes, et là ça dépend de la quantité de bagages.

— Question vitesse, il faut compter du 3,5 km/h sur un plan d'eau calme sans forcer (cette allure peut être gardée des heures), 4 km/h en forçant. On voit donc tout de suite que… ça ne vaut pas le coup de forcer! Ca tombe bien, dans l'esprit "rando", je cherche plus un effort long et peu intense que bref et violent. Avec une telle vitesse, en mer, il est clair qu'il faut être vigilant sur d'éventuels courants.

— Prise au vent? Oui, bien sûr! Et là, il faut reconnaître qu'il faut en tenir compte quand on est en mer notamment. Sur mes dernières vacances (Maurice), il m'est arrivé de ramer comme une bête pour avancer à 1,5 km/h parce que j'avais des alizés en face (40 km/h au jugé). Au final, j'ai réussi à rejoindre l'île où je voulais dormir: c'est l'essentiel. Mais pendant les 2 semaines de vacances, j'ai dû composer avec le vent: soit en choisissant mes heures (tôt le matin), soit en choisissant mes directions. Avec, dans ce cas, un gros avantage: si la direction où je veux aller est contraire au vent, il y a le Brompton! Il m'est arrivé, ainsi, de faire 40 km à vélo pour aller me placer bien par rapport au vent, pour pouvoir faire un long retour poussé par le vent.

— Solidité excellente. Et paraît-il très facilement réparable (pour l'instant, pas eu l'occasion de tester)

— Remarque: en retournant le bateau, on a une sorte de hamac à 30cm du sol. Pas terrible pour la nuit (mais toujours mieux qu'une plage de galets!), mais super pour une sieste.

— J'oubliais! On peut aussi s'en servir à deux, en position canoe. J'ai donc acheté une pagaie mixte kayak-canoe à cette fin. J'ai descendu 3 jours la Dordogne à deux. Les bagages tiennent (hors Brompton bien sûr!), mais tout juste.

— Le prix? Celui d'un Brompton! D'ailleurs, je trouve que le packraft Alpacka est au kayak, ce que le Brompton est au vélo. Un truc qui peut paraître hors de prix, bon nulle part, mais correct partout, mais si pratique à transporter qu'on s'en sert beaucoup plus, voire sans arrêt: du coup, ça s'amortit très vite! (Une autre façon de voir les choses: pour le prix d'un Alpacka, on a 0,15m2 en plein Paris, alors qu'il nous permet de profiter de milliers de km2 de belle nature!)

Pour ceux que ça intéresse d'en savoir plus, j'ai écrit un article mis sur le site expemag:
http://www.expemag.com/voyager-leger/l-albracka-ou-le-velo-kayak-compact.html

Merci très généreux de ta part, si j'ai d'autres questions j'irai sur l'autre "POst" sur les Kayaks.

Merci encore

A+  

Peux-tu me donner la hauteur du T Bag dans cette configuration  ?

jeanpatrice a écrit:

Patrick: désolé pour l'attente, je n'ai pas été "avisé" de ta question.

Bon, mesures prises:

H50cm (affaires à ras bord) jusqu'à H60cm parfois (affaires qui dépassent un peu quand je viens de faire les courses en ayant faim et donc que j'en ai acheté un peu trop!)
L38cm
P25cm environ.

Tu noteras que le TBag, dans cette configuration "ras la gueule", fait 50 à 60 litres! Ouaah c'est notamment pour ça que j'adore le TBag. Et chargé à 16-17kg, il ne bronche pas.

Bien sûr, il ne "ferme" plus: quand il pleut, je recouvre de la housse étanche et ça convient. Bon, c'est pas "étanche étanche", mais suffisamment puisque mes affaires précieuses et/ou fragiles sont protégées à l'intérieur par des sacs vraiment étanches.

La sangle d'origine qui permet de fermer par le dessus est bien évidemment trop courte. Je l'ai donc rallongée pour que ça tienne un peu les affaires par le dessus. Dans la pratique, les affaires ne tombent pas.

A noter que le TBag, avec le guidon papillon du moins, vient toucher le guidon et gêner un peu. Je fais donc attention à mettre sur le dessus des affaires suffisamment souples, je donne à l'arrêt quelques coups de guidons d'un côté et de l'autre pour repousser les affaires dans le TBag, et du coup je peux prendre la route en sachant que je pourrai suffisamment tourner le guidon au besoin.

Merci.

Je rentre d'une rando entre Valence et Sète, puis 1 nuit près de Perpignan. J'ai roulé , puis dormi avec des vitesses de vent que je ne connaissais pas encore à vélo,et qui me font renoncer à choisir cette solution. Je vais préparer un petit compte-rendu dans la journée.

Patrick57 a écrit:

1400 g : tente chaos 2 Ferrino sans la toile intérieure que je ne prends jamais http://www.snowleader.com/chaos-2.html

Cela fait 10 ans maintenant que je randonne sans tente intérieure, remplacée par un simple tapis de sol pour gagner du poids. La tente est fixée au sol avec 4 sardines.


Jeudi dernier, je suis arrivé sous la pluie à Villeneuve de la Rao (Pyrénées Orientales- près de Perpignan), sur les rives du lac. Ne pouvant plus accéder au camping, étant donné l'heure tardive (plus de 20 heures), j'ai planté la tente 100 m plus loin. La pluie s'est renforcée, le vent aussi. J'ai eu peur que la tente ne finisse par s'envoler sous les coups de vent. Je n'étais pas très rassuré, allongé dans mon sac de couchage.
Après un xième coup de vent, plus de tente au dessus de ma tête       . Heureusement que le vent n'était pas orienté en direction du lac, j'aurais pu faire une croix sur la tente et le bivouac.
Après l'avoir récupérée, repositionnée, j'ai accroché mes sacs aux arceaux ainsi que le vélo, et une corde que j'ai tenue pendant les rafales. 2 heures plus tard, vers minuit, la situation ne s'était pas arrangée, mais l'ensemble avait fait ses preuves et j'ai fini par attacher la corde au vélo puis attendu 6 heures du matin pour tout remballer et me rendre à 10 km de là. Ce vendredi, c'était très dangereux, voire impossible de faire du vélo dans la région.

Cette expérience va me servir de leçon :
-sardines en X qui ne plient pas, que l'on peut enfoncer avec le pied
-toile intérieure sur laquelle sont positionnés les arceaux et toile extérieure
-vérifier le sens du vent avant de planter la tente. C'était du vent venant de la mer jeudi, de la montagne vendredi. La tente aurait du être tournée de 90 °
- ne pas se contenter de 4 sardines, fixer aussi les cordes.

J'ai oublié quelque chose ? Si vous avez des conseils, ne vous privez pas.  

Vous arrivez à faire des étapes de combien de Klm avec vos Brompton ?
Moi c est 50 km max , aprés il me casse les jambes mon Brompton " trop de pédalage" ... roues de 16"oblige
Je le reserve à un usage urbain , ou petite promenade

Patrick57 a écrit:

Patrick57 a écrit:

1400 g : tente chaos 2 Ferrino sans la toile intérieure que je ne prends jamais http://www.snowleader.com/chaos-2.html

Cela fait 10 ans maintenant que je randonne sans tente intérieure, remplacée par un simple tapis de sol pour gagner du poids. La tente est fixée au sol avec 4 sardines.


Jeudi dernier, je suis arrivé sous la pluie à Villeneuve de la Rao (Pyrénées Orientales- près de Perpignan), sur les rives du lac. Ne pouvant plus accéder au camping, étant donné l'heure tardive (plus de 20 heures), j'ai planté la tente 100 m plus loin. La pluie s'est renforcée, le vent aussi. J'ai eu peur que la tente ne finisse par s'envoler sous les coups de vent. Je n'étais pas très rassuré, allongé dans mon sac de couchage.
Après un xième coup de vent, plus de tente au dessus de ma tête       . Heureusement que le vent n'était pas orienté en direction du lac, j'aurais pu faire une croix sur la tente et le bivouac.
Après l'avoir récupérée, repositionnée, j'ai accroché mes sacs aux arceaux ainsi que le vélo, et une corde que j'ai tenue pendant les rafales. 2 heures plus tard, vers minuit, la situation ne s'était pas arrangée, mais l'ensemble avait fait ses preuves et j'ai fini par attacher la corde au vélo puis attendu 6 heures du matin pour tout remballer et me rendre à 10 km de là. Ce vendredi, c'était très dangereux, voire impossible de faire du vélo dans la région.

Cette expérience va me servir de leçon :
-sardines en X qui ne plient pas, que l'on peut enfoncer avec le pied
-toile intérieure sur laquelle sont positionnés les arceaux et toile extérieure
-vérifier le sens du vent avant de planter la tente. C'était du vent venant de la mer jeudi, de la montagne vendredi. La tente aurait du être tournée de 90 °
- ne pas se contenter de 4 sardines, fixer aussi les cordes.

J'ai oublié quelque chose ? Si vous avez des conseils, ne vous privez pas.  

Il m'est arrivé à quelques occasions de camper par grand vent, mes pires situations a été près du Lac Leman.

Ont attendaient le vent se gonfler dans le haut de la colline puis il venait nous frapper par grande secousse. J'ignore à quelle vitesse pouvait nous frapper ses vents, mais il était extrêmement fort (le bâton fléchissait sous les secousses).

Le côté positif c'est que mes deux tarps ont tenue le coup. Seul problème, léger déchirement au centre de ma "Tarp" en cuben (endroit où le le bâton s'appuie) et rien sur celle en Silnylon.

Règle général si une toile s'envole c'est que le vent y pénètre, sinon elle devrait plutôt s'affaisser.


Lors de grand vent certaine règle devraient s'appliquer;  

Naturellement l'endroit où tu la poses est un "Must";

Les extrémités devraient toucher au sol, afin que la totalité du vent puisse passé par-dessus la toile.

Utilisés le vélo comme écran, afin de minimiser l'emprise du vent sur ta toile.

L'avantage avec une "Tarp" avec un bâton télescopique (plutôt qu'une tente avec arceau), c'est qu'on peu l'abaisser à son maximum de sa hauteur, d'ailleurs c'est ce que j'aurais fait dans ce cas-ci.

Pour les sardines, il y'a longtemps que j'ai retiré les sardines en croix de mon matériel, pour l'arrière de ma "Tarp" j'utilises plutôt les modèles en "V" en titane que j'enfonce bien dans le sol (en angle), puis pour l'avant j'utilises des modèles rond de la marque Easton.

Dans ce cas-ci je ne suis pas certains qu'une tente traditionnelle aurais été plus efficace, d'ailleurs j'ai plusieurs anecdote où ma Tarp a résisté et que les arceaux des tentes autour de nous se sont endommagées lors de grand vent.

Quand même 1 fois en 10 ans, ce n'est pas si terrible......ça fait des histoires à raconté autour d'un feu. 

A+    

Merci pour ta réponse Depannezvous. Je vais m'inspirer de tes précieux conseils.A la lecture, je comprends mieux la cause de la casse des arceaux, et ça ne me rassure pas.
Je vais couper les arceaux pour que le vent ne rentre plus, et acheter d'autres sardines.

Le prochain camping aura lieu dans 15 jours,à Dieppe, sur la côte, et le vent pourrait à nouveau être de la partie.

@alfa : Brompton ou Dahon 20 pouces, l'idéal c'est 100 km/jour en cyclo-camping, sur terrain vallonné. J'ai aussi randonné sur un 26 pouces Dahon ou 27 pouces de course qui permettent de faire quelques km de plus, mais je préfère ces petits vélos.

alfa a écrit:

Vous arrivez à faire des étapes de combien de Klm avec vos Brompton ?
Moi c est  50 km max , aprés il me casse les jambes mon Brompton " trop de pédalage" ... roues de 16"oblige
Je le reserve à un usage urbain , ou petite promenade

Entre 55 et 115 km par étape.

Plusieurs facteur influence cet écart.

- Difficulté du terrain.
- La température.
- Les choses à visiter.
- "La bouffe" du terroir.
- Mon humour du jour.
- Etc...

En réalité, la distance ne m'importe peu, c'est plutôt la qualité de l'étape.  

A+   

Patrick57 a écrit:

Merci pour ta réponse Depannezvous. Je vais m'inspirer de tes précieux conseils.A la lecture, je comprends mieux la cause de la casse des arceaux, et ça ne me rassure pas.
Je vais couper les arceaux pour que le vent ne rentre plus, et acheter d'autres sardines.

Le prochain camping aura lieu dans 15 jours,à Dieppe, sur la côte, et le vent pourrait à nouveau être de la partie.

@alfa : Brompton ou Dahon 20 pouces, l'idéal c'est 100 km/jour en cyclo-camping, sur terrain vallonné. J'ai aussi randonné sur un 26 pouces Dahon ou 27 pouces de course qui permettent de faire quelques km de plus, mais je préfère ces petits vélos.

Attention, à la condensation......

Les tentes 3 saisons, ne sont pas conçues pour être appuyer complètement au sol. Leurs conception est faite de façon à ce que la ventilation passe par le bas de la toile. De ce fait, en coupant tes arceaux et en diminuant l'espace entre le sol et ta tente, tu t'exposes à un problème de condensation.

En réalité, tu dois trouver une solution qui te permettra d'avoir deux positions. Peut-être utilisés ton vélo lors de grand vent (c'est ce que j'utilises avec une de mes "Tarp" ) ou l'utilisations de bâton télescopique....



A+   

Quand la météo ne sera pas aussi capricieuse, j'aurai la possibilité d'entrouvrir les 2 portes, et sinon un chiffon fera l'affaire. La condensation ne peut être pire qu'avec les tarps que j'ai testés.
Les arceaux ont été raccourcis de 10 cm et c'est nickel comme çà.

Depannezvous a écrit:

alfa a écrit:

Vous arrivez à faire des étapes de combien de Klm avec vos Brompton ?
Moi c est  50 km max , aprés il me casse les jambes mon Brompton " trop de pédalage" ... roues de 16"oblige
Je le reserve à un usage urbain , ou petite promenade

Entre 55 et 115 km par étape.

Plusieurs facteur influence cet écart.

- Difficulté du terrain.
- La température.
- Les choses à visiter.
- "La bouffe" du terroir.
- Mon humour du jour.
- Etc...

En réalité, la distance ne m'importe peu, c'est plutôt la qualité de l'étape.  



A+   

Merci pour ta réponse , tout à fait d accord avec toi , le principal c est le plaisir de la balade et le sentiment de liberté que procure le vélo