"Itinérance à vélo" : le bonheur de randonner en mode cyclo-camping

En feuilletant un des manuels publiés par "Itinérance à vélo", j'ai été séduit par les informations ci-dessous, que j'ai recopiées afin d'en faire profiter d'autres bromptonautes, amateurs potentiels de balades et vacances à vélo...


MARRE DES VACANCES : auto, photo, dodo ? Le voyage à vélo est fait pour vous ! Voyager à vélo, avec sa maison sur son dos ? Quelle drôle d’idée ! Et pourtant quand vous aurez essayé, vous ne pourrez plus vous en passer...

A VELO, TOUT EST DIFFERENT

D’ABORD, le contact avec les éléments est permanent, on se sent vivant.

LES OREILLES sont comblées de bruits doux et variés : piaillement des oiseaux, ressac de la mer, gravillons sous les pneus... autant de sons qui vous font aimer les voyages au grand air !

LES YEUX balayent les paysages proches et l’horizon lointain. Au rythme du vélo ils ont le temps d’admirer les champignons en sous-bois et le clocher perché au loin ; le rocher tarabiscoté et le vol de canard au-dessus de la campagne. Et quand un détail attire encore plus l’attention l’arrêt est aisé. On regarde, on profite et on repart, libre comme l’air.

L’AIR justement, qui vient stimuler notre peau. Il la caresse quand il est chaud et doux ; il la fouette, quand il est froid et piquant. Mais, toujours, cette sensation de l’air sur la peau prouve que l’on avance et vivifie notre être de l’intérieur.

VOTRE NEZ vous dit merci à chaque odeur de marée, de campagne ou de boulangerie. A vélo, fini les stations-service et les odeurs de gasoil. Humez, respirez, et vous verrez toutes les surprises que le bon air vous réserve.

Et, enfin, LE GOÛT. Le goût à vélo ? Eh oui, même à vélo les papilles sont à la fête. Car après une bonne journée de vélo, quand on a trouvé son point de chute pour la nuit, rien de plus agréable d’aller s’asseoir à une bonne table pour déguster les produits du terroir, avec la satisfaction de se dire qu’incontestablement on a mérité ce moment !

AINSI, notre rapport à la nature, au mouvement, à la rapidité est modifié à vélo. Finalement c’est notre rapport à nous-mêmes qui a bougé. Et inévitablement, notre rapport aux autres s’en trouve bouleversé.

LE BONHEUR A VELO, C’EST LES AUTRES

A VELO, vous l'aurez compris, vous êtes lents et à la merci des éléments. En un mot: vulnérables ! De cette fragilité naîtront de belles rencontres. Une grosse averse, et vous aurez besoin de chercher un abri: occasion de rencontre ! Forte chaleur, nécessité de remplir les gourdes: occasion de rencontre ! Fringale soudaine, urgence de remplir l'estomac: occasion de rencontre ! Impression d'être perdu, envie de précisions sur l'itinéraire: occasion de rencontre !

L'ARRIVEE D'UN VELO plus ou moins chargé, comme par magie, brise la glace. Les gens sont rassurés, le voyageur à vélo inspire confiance. Il ne fait pas peur. L'itinérant à vélo véhicule des images de respect, de courage et d'effort. Ainsi les gens que vous croiserez seront admiratifs, car ils pensent que voyager à vélo, vraiment ce n'est pas possible...

MAIS VOUS, vous savez qu'ils se trompent !

PASSER SES VACANCES A VELO restent encore rare en France. En ce sens, vous êtes des précurseurs !

PS: je procède actuellement à la réécriture du chapitre "PREPARER SON MATERIEL", que je posterai prochainement.

Merci Roger, joliment écrit et ça me parle grave !
Oui les vacances à vélo c'est du pur bonheur et c'est grâce à toi, et à Abeillaud (Olivier), mais aussi à tous mes compagnons de route, et aux multiples écrits des participants à ce forum....(j'adore ce que tu fais Fredo ! : )),  que j'ai eu envie de poursuivre la découverte de la randonnée à vélo.. Et pour ça je vous remercie.

Bravo, très bien vu 

Et si, au lieu d'un vélo classique, on se pointe avec un pliable, c'est carrément l'attroupement, voire de nouveaux clients pour Brompton (comme hier soir au resto).

Citation :

Une grosse averse, et vous aurez besoin de chercher un abri

Que nenni : Carradice Pro-Route à la rescousse.

Tout cela est bien vrai, voyager a vélo c'est faire du voyage lui-meme un plaisirs au lieu d'une corvée comme en voiture.

Quand on est en couple, il y a encore mieux que le voyage en vélo solo, il y a le voyage en tandem et tout particulièrement ce tandem ci:

Le gars il sait de quoi il parles....rien à ajouter.   

A+   

jipe a écrit:

Quand on est en couple, il y a encore mieux que le voyage en vélo solo, il y a le voyage en tandem

Crénon, je n'ai pas de photo d'eux dessus, mais regardez bien le vélo de Chris, notre hôte anglais à l'Ile de Wight et au WBC (à gauche sur la photo) : lui et son épouse ont parcouru toute l'Ile ainsi en tandem (comme celui de votre photo) :

Et d'ô - belgo-français ... - ont été bien plus loin encore ...

http://eurasia.cyclic.eu/

Suite de l'article sur l'itinérance à vélo...


VOI QUELQUES CONSEILS pratiques et techniques, pour ceux qui tentent l’aventure pour la 1ère fois.

POUR REUSSIR SON VOYAGE A VELO, il faut un vélo (logique !) et un minimum de matériel.

LE VELO...
UN BON VELO est d’abord un vélo que l’on connait et sur lequel on se sent bien, bien installé et bien équilibré. Si vous possédez déjà un vélo, il fera sans doute l’affaire à condition de le pourvoir de quelques accessoires indispensables aux voyages à vélo.

RETENEZ surtout que la capacité à grimper une côte n’est pas tant liée au nombre de vitesses qu’au rapport entre le nombre de dents du plateau (avant) et celui du pignon (arrière). Ce rapport s’appelle braquet. En général le standard choisi en voyage est le suivant : 3 plateaux de 22x32x42dents et 8 ou 9 pignons de 11 à 32 ou 34 dents.
Pour un Brompton le standard est plutôt : 1 plateau de 50 dents et 1 ou 2 pignons (pour info avec un plateau de 44 dents et 2 pignons de 13 et 16 dents ça permet de passer partout avec un 6 vitesses).

DEMANDEZ conseil à un professionnel du cyclotourisme.

... ET SES ACCESSOIRES
DES PNEUS, MAIS QUELS PNEUS ? Les itinéraires cyclotouristiques en France se déroulent la plupart du temps sur des chaussées roulantes, qu’elles soient revêtues ou non. Il est donc préférable de choisir des pneus peu cramponnés pour limiter le frottement.

EN REVANCHE, rien de plus agaçant que de crever souvent. Partez donc avec des pneus et des chambres à air en bon état. Il existe des pneus dédiés aux voyages au long cours, spécialement résistants aux crevaisons... un bon investissement !
Pour le Brompton le mieux adapté est incontestablement le pneu Schwalbe Marathon +.

DES PORTE-BAGAGES ? Assurément ! Pédaler avec un sac à dos lourd sur le dos est vraiment très désagréable ! Si vous transportez toute votre maison, il vous faudra des porte-bagages avant et arrière. Si vous choisissez de dormir en dur, des porte-bagages arrière suffiront sans doute. Il en existe en aluminium ou en acier.
En Brompton si on dort en dur le porte-sac avant peut suffire, mais en cyclo-camping il faut ajouter un porte-bagages arrière (fixe ou amovible).

DES PORTE-BIDONS ? C’est très pratique. Placés sur le cadre du vélo, ils permettent d’avoir toujours accès à une bouteille et de s’hydrater régulièrement, sans poser pied à terre.

UN COMPTEUR KILOMETRIQUE ? Certains partent sans, pour se détacher de tout esprit de performance, de vitesse, de rendement... et vivre vraiment le temps présent à leur rythme. D’autres ne peuvent d’en passer... Ils aiment savoir la distance parcourue, les kilomètres cumulés, la vitesse moyenne ou maximale... Chacun choisira en fonction de son état d’esprit.

DES SACOCHES ? Indispensables pour y ranger ses affaires, elles se fixent sur les porte-bagages très facilement. Il est existe de toutes tailles.
Choisissez en fonction de vos besoins. Mais n’oubliez pas que, la nature ayant horreur du vide, vous serez tentés de les remplir, et ensuite obligés de les porter... Prévoyez cependant un peu de marge pour y stocker de la nourriture supplémentaire et de l’eau en cas de besoin. Enfin, certaines offrent une étanchéité totale, ce qui peut être appréciable en fonction de la saison et du lieu où vous allez pédaler.
Pour info sur un Brompton, si on ne veut pas dépenser une fortune pour un sac 100% étanche, il est possible d’adapter un « Rack Pack Ortlieb » (24 ou 31 L) sur un support S-Bag (70 € pour l’ensemble).

Une sacoche de guidon est généralement très pratique, pour y ranger le petit matériel qu’on veut toujours avoir sous la main : appareil photo, argent, papiers, paquet de mouchoirs, crème solaire, lunettes...
Choisissez une sacoche de guidon sur laquelle on peut fixer, à l’aide de pressions, un porte-cartes en plastique transparent. Ainsi, vous viendrez y glisser un guide de façon à avoir toujours votre itinéraire sous les yeux.
Enfin, vous pouvez installer une petite sacoche à outils qui se fixe sous la selle, ou sur le cadre.

MAINTENANT que votre vélo est fin prêt à être chargé, chargeons-le, mais pas trop car le poids est l’ennemi juré du cycliste et de sa monture. Un vélo trop chargé souffre, son pilote aussi. Il convient donc de faire son paquetage avec le strict minimum. Il existe de plus en plus de matériels performants et légers ainsi que des vêtements séchant rapidement. Cela vous permet d’en emporter peu et de les laver régulièrement entre deux étapes.

SI VOUS PREPAREZ  un voyage au long cours, ne négligez-pas la taille et le confort de votre tente. Prévoyez-la assez grande pour pouvoir tenir assis et dîner dedans en cas de pluie. Choisissez des duvets efficaces et des tapis de sols épais, pour plus de confort.

POUR LE VELO
QUI VEUT VOYAGER loin ménage sa monture... Emportez donc sans hésiter :
- Un kit de réparation (démonte-pneu, râpe, colle et rustines de différentes tailles) ;
- Un jeu de chambres à air par vélo ;
- Un éclairage ;
- Un outil multifonctions ;
- Une pompe avec les embouts adaptés ;
- Un antivol sérieux.  

Suite au prochain N°...

Je m'y retrouve bien dans ce texte   

Merci Roger pour ce message!

Merci Fredo. Au fait, ton projet de voyage d'ouest en est dans le sud de la France s'est réalisé ?

Tiot-vélo a écrit:

Merci Fredo. Au fait, ton projet de voyage d'ouest en est dans le sud de la France s'est réalisé ?

J'ai réalisé "ma" traversée du 7 au 13 juillet, 850 km de bonheur malgré une météo parfois médiocre, j'ai aussi eu la chance de rencontrer Erland à Cajarc pour partager un bout de chemin avec lui et découvrir une région qu'il connait bien...

Il faudra que je prenne un peu de temps pour raconter ça... en attendant, repars lundi pour 4 jours d'itinérance en "Saarland"   

Suite de l'article sur l'itinérance à vélo...

POUR VOUS
PRENEZ SOIN DE VOUS également en emportant du matériel confortable, pratique, léger et assurant au maximum votre sécurité.

PRENEZ sans tergiverser :
- Un casque ;
- Des vêtements confortables et respirants adaptés à la saison, si possible clairs et visibles ;
- Un cuissard rembourré au niveau des fesses est fort appréciable sur les longs trajets ;
- Des mitaines renforcées sur les paumes soulagent aussi agréablement ;
- Un vêtement de pluie ? Préférez les pantalons de pluie et les vestes fermées imperméables si vous n’aimez pas les ponchos qui offrent, c’est vrai, une formidable prise au vent !
- De quoi se protéger du soleil ;
- De quoi pallier les fringales ;
- Des affaires de toilette ;
- Une trousse de 1ers secours ;
- Du matériel de camping éventuellement (tente, duvet, tapis de sol, lampe de poche, réchaud, gamelles...).
-
POUR VOTRE SECURITE
EN TANT QUE CYCLISTE, vous devez respecter le code de la route et êtes passible d’une amende en cas d’infraction. Sur les voies vertes, laissez la priorité au plus lent ou au plus faible (piétons, enfants...) et adaptez votre vitesse à la circulation. N’hésitez pas à utiliser in avertisseur sonore pour manifester votre présence.

LE CASQUE est au vélo ce que la ceinture de sécurité est à la voiture : indispensable en cas d’accident. Il en existe pour toutes les bourses et de tous les styles. Prenez-le bien adapté à votre taille.

LE GILET JAUNE à bandes réfléchissantes est obligatoires pour les cyclistes hors agglomération « la nuit ou le jour quand la visibilité est insuffisante ».

D’UNE MANIERE GENRALE, il est capital d’être très visible à vélo. Tous les accessoires réfléchissants ou luminescents sont les bienvenus.

ENFIN, l’assurance responsabilité civile vous assure contre les préjudices que vous pourriez causer à autrui. Elle est donc absolument indispensable. Elle est toujours incluse dans le contrat « multirisque habitation » et couvre l’ensemble des membres du foyer. Renseignez-vous auprès de votre assurance avant votre départ.
OU DORMIR ?

POUR CEUX qui choisissent de camper, savoir où planter sa tente est important.

LE BIVOUAC est une pratique principalement utilisée par les randonneurs, les cyclotouristes, les alpinistes... obligés de passer la nuit dans la nature car trop éloignés  de toute infrastructure. Le bivouac se pratique sous une tente légère ou encore à la belle étoile, le but étant de dormir une nuit avant de repartir à l’aventure.

LE CODE DE L’URBANISME précise qu’il est interdit de camper notamment dans les secteurs où le camping pratiqué isolément n’est pas autorisé, dans les bois, les forêts et les parcs classés comme espaces à conserver, sur les routes et les voies publiques, dans un site classé ou inscrit, dans les zones de protection du patrimoine, à moins de 500 m d’un monument historique, sur les rivages de la mer, dans un rayon de 200 m autour d’un point d’eau capté pour la consommation, dans certaines zones déterminées par les autorités municipales ou préfectorales.

AINSI, vous l’aurez compris, le bivouac est autorisé partout où il n’est pas interdit...

DANS LES PARCS NATIONAUX ET REGIONAUX, le campement sous tente, dans un véhicule ou tout autre abri est interdit. Le bivouac réglementé est autorisé à plus d’une heure de marche des limites du parc ou d’un accès routier, entre 19 h et 9 h. Il convient cependant de se renseigner au cas par cas.

AVEC DU BON SENS, tout est plus facile. N’hésitez pas à demander l’autorisation de planter votre tente aux habitants, vous essuierez rarement un refus ! Cela rassure tout le monde et vous permettra également de faire le plein d’eau et éventuellement de vous faire inviter à manger... Vous vivrez de belles rencontres et découvrirez le territoire d’une manière authentique !

ENFIN ET SURTOUT, soyez respectueux de l’environnement et des gens qui y vivent. Ne vous étalez pas trop et laissez l’endroit plus propre qu’à l’arrivée les propriétés. Respectez les propriétés privées, les aménagements publics, utilisez les poubelles ou emportez vos déchets.  

EN BREF : CALME ET DISCRETION !

Pour celles et ceux qui ne vont ni au camping, ni à l'hôtel, ni en chambre d'hôtes, j'ai listé d'autres modes d'hébergement que j'utilise depuis des années, pratiques et économiques en en voyage itinérant à vélo.

J'ai testé :
Gîtes d'étape et refuges
Grands gîtes
Ethic étapes  
Auberges de jeunesse LFAJ et FUAJ
Accueil paysan
CREPS (centres sportifs)

Je n'ai pas encore testé:
Chambres chez l'habitant

+ d'autres hébergements en Flandre et Pays-Bas comme les mini-campings (qui proposent souvent des chambres), les cabanes etc.

Il y a d'autres modes d'hébergement parfois insolites, comme les roulottes, péniches, anciennes gares, anciennes maisons éclusières, anciens carmels, anciennes douanes etc.pour lesquels le plus simple est de contacter l'office du tourisme local ou la mairie pour obtenir les infos. Personnellement quand je randonne hors saison sans faire de camping je vais souvent dormir dans ces endroits en général accueillants, confortables, économiques etc.

Suite de l'article "L’itinérance à vélo" (inspiré du site af3v)

Quand on partait de bon matin …. à bicycletttteeeuu !!

Ah, quel plaisir que de prendre la route dans la fraîcheur d’un petit matin printanier, de sentir son vélo avancer, de
sentir  ses  jambes  se  mettre  tranquillement  en  mouvement,  de  sentir  ce  petit  vent  frais  et  la  légère  humidité
matinale qui progressivement laisseront la place au soleil, à sa chaleur bienfaisante et aux senteurs des fleurs et des
champs ! Quel plaisir que de prendre le temps de s’arrêter pour contempler un paysage, un monument…
A vélo, on peut s’arrêter à tout moment, parce que le point de vue est magique, juste là ! On peut même revenir en
arrière pour apprécier encore mieux ce superbe point de vue.
A vélo, on peut s’arrêter partout pour demander son chemin, discuter un peu, s’informer des curiosités du coin. On
retrouve ainsi le sens du contact, chacun ayant plaisir à donner un peu à l’autre, pour un instant, pour un échange
simple  et  convivial.  C’est  ainsi  que  l’on  se  rend  compte  que  les  gens  savent  parler  entre  eux  et  ne  sont  pas  si
indifférents les uns des autres !!

Ah,  quel  plaisir  aussi  de  s’arrêter  à  la  terrasse  d’un  café  de  village,  pour  un  petit  repas  le  midi  ou  pour  un
rafraîchissement au milieu d’une après-midi de randonnée.
Quel plaisir que de parcourir des itinéraires où l’on est en sécurité, loin du trafic, loin de la cohue, au milieu de la
nature  que  l’on  redécouvre  avec  ses  sens.  Entendre  le  chant  des  oiseaux,  sentir  les  parfums,  voir  la  nature  se

dévoiler à nos yeux…
N’hésitez pas. Lancez-vous dans la petite aventure d’une randonnée à vélo.
Sans chercher la performance, l’itinérance à vélo est une nouvelle manière de vivre ses vacances, de parcourir les
magnifiques paysages de la France, la Belgique, la Suisse etc., pays aux milles facettes.
En plus, qu’y a-t-il de mieux pour votre santé ! Des vacances actives et au grand air.
L’itinérance à vélo est accessible à tous. Pas besoin d’être un grand sportif, pas besoin d’avoir le dernier équipement
high-tech !

CHACUN SON RYTHME !!
Tout le monde est capable de monter sur son vélo et, petit à petit, de parcourir tranquillement quelques  kilomètres,
puis quelques dizaines de kilomètres. Tran-quil-le-ment !!
Quelques petites balades pour se mettre en jambe avant de partir, des sacoches bien étudiées et bien installées, une
bonne carte avec votre itinéraire, et vous voilà parti pour une, deux ou trois semaines de promenade à travers la
France ou ailleurs.

Les premiers jours, 40 km vous suffiront. C’est déjà suffisant pour remplir une journée. En partant tranquillement
vers 9h  le matin, après un bon petit-déjeuner, quelques  arrêts-visites  en cours de route, un bon pique-nique, vous
serez rendu à votre point d’arrivée vers 17h sans même vous rendre compte de la distance parcourue.
A une vitesse moyenne de  15  km/h, au bout d’une semaine, mine de rien,  vous aurez parcouru entre  350  et  400
km !!!
Au fur et à mesure de votre forme, de vos envies, des visites ou des détours, vous pourrez ensuite éventuellement
allonger votre distance journalière et la longueur de vos randonnées.