Balade sur l'île de Shikoku [14 au 30 octobre] saison 12 •Bƒ

On a évité les missiles nord-coréens , mais pas les typhon philippins !!! Il est tombé sur le Japon 4 fois plus d'eau qu'habituellement à la même période.
Un compte-rendu est en cours d'élaboration

Jour 1(départ le samedi 14 octobre, arrivée le dimanche 15 octobre) : arrivée à Osaka
Déballage et dépliage des vélos : le match valise B&W – sac souple Gillybean se solde par un match nul, tous les vélos sont en bon état.
Dans l’après-midi, nous sommes invités chez un contact d'Abeillaud qui nous présente ses 2 Brompton et ses 9 chats, et nous offre des autocollants Brompton customisés avec chats et koalas.



Le soir, les découvertes culinaires commencent : au menu, karaage (beignets légers de poulet) dans un petit restaurant.
Hébergement : Toyoko-inn Tennoji, business hotel classique. Cet hôtel ne pouvant pas garder les valises B&W d’Yves et Olivier pendant 15 jours, nous les expédions avec le service de messagerie Kuro-neko (kuro=noir neko=chat : les camionnettes avec deux chats noirs, omniprésentes au Japon) vers l’hôtel de Fukuyama (3700 yen les 2 valises) pour une livraison le jour de notre arrivée. Ce service de messagerie peut livrer jusqu’à une semaine du jour de dépôt, mais pas plus.

Jour 2 (lundi 16 octobre) : Osaka-Sadamitsu, 47 km de vélo



Compte-tenu de la météo pluvieuse, nous prenons le car d’Osaka (Namba) jusqu’au bout du pont de Naruto, où nous enfourchons sous la pluie nos Brompton.
Les 47 km de vélo de la journée se feront intégralement sous la pluie.
En chemin, nous nous arrêtons pour visiter le Ryozenji, le premier temple du pèlerinage de Shikoku, qui est un circuit reliant 88 temples.
Pour rejoindre notre hébergement du soir, nous prenons le train de Ishii à Sadamitsu,
Au dîner, deuxième découverte culinaire du séjour : okonomiaki cuisiné devant nous, délicieux. Nous rencontrons au restaurant un groupe de 3 musiciens
à écouter ici

Hébergement : Business Hôtel Fuji de Sadamitsu. Vieil hôtel sur le déclin, mais chambres conformes au standard Japonais, avec en prime la gentillesse de l’obaasan (la grand-mère tenant l’hôtel) qui se mettra en 4 pour dépanner le vélo d’Alex (le stop-disc s’étant desserré et ayant été perdu lors du trajet, elle sortira avec l’aide de son fils plusieurs boîte d’outils avant de trouver les écrous nécessaires à fixer le frein arrière et éviter d’aggraver le problème).

Jour 3 (mardi 17 octobre) : Sadamitsu – Tsurugi-san (enfin 3 kilomètres avant), 34 km de vélo

L’obaasan nous prépare un « morning service » (petit déjeuner standard des coffee shop, avec un toast épais imprégné de beurre fondu, de la salade, et du café) et nous donne des petits cadeaux : mouchoirs en papier, patchs de gel chauffants à placer au niveau des reins, petites lampe de poche en forme de chouette.

La pluie persiste : le départ se fait sous la pluie, tout comme l’arrivée.
C’est l’étape la plus dure du circuit concocté par Alexandre : une montée graduelle de Sadamitsu (altitude 50 m) jusqu’à l’hébergement « La Foret » (altitude 1460 m), au fil des 35 km du parcours.
La route, la 438, commence par monter gentiment, puis plus fortement (les virages en épingle à cheveux en attestent), puis on termine (enfin) par du plat. La route est bien large par endroits, beaucoup plus étroite à d’autres.
Le long de la route, on trouve des cascades, des centrales hydro-électriques, des skis en vitrine de certains hébergements ou restaurants, puisque l’hiver, c’est le domaine de la station de ski du Tsurugi-san.

L’hébergement (hôtel Laforêt) est l’un des plus agréables du séjour, avec les premières chambres traditionnelles japonaises (tatami et futon)

et onsen pour le bain (qui réchauffe bien après ces heures dans la pluie et le frais).

Au dîner, troisième découverte culinaire : Shabu-Shabu (sorte de fondue chinoise à base de légumes et de viande, avec du tofu et des champignons. Le nom vient justement du bruit de la viande plongée dans le bouillon).

A noter que le téléphone arabe fonctionne manifestement très bien au Japon : Spontanément, le propriétaire de l’hôtel viendra en effet jouer la voiture-balai pour trois des excursionnistes un peu à la peine dans la montée vers le sommet (surtout Alex : 130 Kg de poids total à hisser, c’est dur !).

Jour 4 (mercredi 18 octobre) : La Foret Tsurugi-san – Awa Kawaguchi (Kenmi Onsen), 69 km de vélo


Une journée presque intégralement au sec (la première!), avec même un peu de soleil (qui ne restera pas, il ne faut pas abuser des bonnes choses).

Une toute petite montée au départ de l’hôtel pour atteindre le haut de la route 438, puis on bascule sur l’autre versant et la descente commence.

Arrêt sur le chemin pour aller tester un pont de lianes (Kazurabashi)

et une tyrolienne.

Traversée d’un village peuplé de poupées
Problème technique pour Yves, solutionné par Olivier avec l’aide des propriétaires d’une station-service.

Après un revigorant bol d’udon pour le déjeuner au « Keikoku no kakure yado Iya bijin » sous le regard d’une fontaine Tanuki en train de … bref…, la route continue via la vallée de l’Iya, avec un arrêt devant le Manneken Pis offert en 1968 par la Belgique.

A notre arrivée à Awa-Kawaguchi, nous profitons d’un spectacle de tambours accompagnant la danse des dragons (matsuri=festival).

Nous rejoignons peu après notre hébergement qui est à réellement à flanc de montagne/colline. Diner typique des auberges Japonaise avec du poisson, du riz, de la soupe « miso », des légumes, du tofu, un flanc salé, un fruit…

Jour 5 (jeudi 19 octobre) : Kenmi Onsen – Iyo-Saijo, 35 km de vélo

Arrivée au sec… mais après avoir fait tout le trajet sous la pluie !

Visite du temple 65 du pèlerinage de Shikoku, où une marcheuse nous fait remarquer que l’on doit monter les escaliers pour accéder au temple en serrant notre gauche , puis descente vers Iyo Mishima.
Le long de la route, des sacs de fruits sont à vendre.
Pause réparation (re-rayonnage roue arrière pour Alexandre) au Aeon Mall d’Iyo Mihina, puis train express entre Iyo Mihina et Iyo Saijo où se trouve notre hébergement (Business hôtel Horaire, juste à coté de la gare).
Au passage, un train "Anpaman" (personnage de dessin animé) remplis d'enfants.

Le soir, nous découvrons le concept du « bar à viande ».

Nous prenons le car depuis Iyo Saijo jusqu’à la base du Mont Ishizuchi, la Shimotani Station, où nous prenons le téléphérique pour monter à 1300 mètres d’altitude (Sancho-Joju station).
Nous marchons 20 minutes pour rejoindre le temple Chugu Jojusha, 150 mètres plus haut.
La pluie et la brume étant bien présents, nous n’irons pas plus haut.
Nous reprenons le téléphérique pour retrouver nos Brompton que nous enfourchons pour la descente vers Nyugawa.
La pluie continuera toute la journée, avec une intensité variable. De ce fait, nous visons un restaurant proche de l’hôtel, dans lequel nous dégusterons nos premiers sashimis du séjour

Jour 7 (samedi 21 octobre) : Nyugawa – Hakatajima Island, 24 km de vélo
Pluie forte toute la journée, le typhon se rapproche. Le rassemblement de Brompton prévu le dimanche 22 octobre est officiellement annulé.
Nous commençons par traverser l’agglomération de Nyugawa en prenant des petites rues, puis rejoignons une route plus importante que nous suivons jusqu’à Imabari, où nous prenons le bus pour nous emmener jusqu’à Hakatajima (île d’Hakata. En japonais, shima ou jima=île). Entre Imabari et l’île, c’est le début de la Shimanami Kaido, un itinéraire cyclable très bien aménagé qui emprunte les différents ponts reliant les îles de la mer intérieure du Japon, mais le temps ne se prête malheureusement à l’exercice…


Le soir, nous avons le droit à un repas traditionnel au minshuku, avec beaucoup de poissons au menu.

Pluie forte toute la journée, le typhon doit passer dans la nuit.
Nous prenons le bus express de Hakata jusqu’à Fukuyama.
Le temps d’un chocolat chaud à la gare, puis nos montures nous conduisent à l’hôtel.
Les chambres n’étant dispo qu’à partir de 15 heures, chacun s’adonne à son activité de prédilection : musée, shopping, repos, massage.




Nous choisissons de dîner dans l’hôtel pour rester au sec… Rien de tel qu'un peu de cuisine Japonaise pour remonter le moral !!!!

Enfin un grand jour de beau temps, comme si le passage du typhon dans la nuit avait nettoyé tout le ciel !

Le ciel bleu, enfin !

Nous prenons le train entre Fukuyama et Kurashiki, puis prenons nos vélos.

Une nouvelle casquette "faite à la main" pour Alex


Quelques images dans Kurashiki





Dans la gare de Soja, une statue évoque la légende de Sesshû, peintre japonais et moine Zen, bien connue en France grâce à Malraux: « L’enfant prodige Sesshû,
qui  était  puni pour avoir dessiné au lieu d'étudier ses sutras,  esquisse avec ses larmes du  bout  de  l’orteil,  sur  le  sol,  des  souris  qui  semblaient  si  vivantes qu’elles  rongèrent  la  corde  qui  l’entravait».



Déjeuner dans un restaurant hors du temps à Soja




Puis nous empruntons la Kibitsu cycling path (avant de la perdre : pas bien!)


Nous rejoignons Okayama où nous aurons quelque mal à trouver l’hôtel. Il est finalement au bord d’un canal très agréable, et nous terminons la journée au beer café "A BIENTOT". Bière et pizza.

La journée commence par la visite du jardin Korakuen, dans lequel a lieu une exposition de chrysanthèmes.






De l’autre côté du fleuve se trouve le château d’Okayama ; le Korakuen était le jardin d’agrément du daimyo au XVIIIème siècle.

Nous nous dirigeons ensuite vers le port d’Okayama (12 km en zone urbaine) où nous prenons le ferry pour une heure de traversée vers Shodoshima Island.

Les Bromptons sont calés et attachés par l’équipage.


L’île de Shodoshima est une grande productrice d’olives et d’huile d’olive.
Nous roulons une petite dizaine de Km pour rejoindre l'hôtel.



Notre hôtel nous offre un magnifique vue sur la mer, et le coucher de soleil est superbe.

Encore une belle journée qui commence...


Nous prenons le ferry entre Shodoshima et Takamatsu où nous visitons le jardin Ritsurin.



Nous prenons ensuite le train jusqu’au terminus, Kotohira. Nous prenons les vélos pour rejoindre le temple Zentsuji dans lequel se trouve notre hébergement.

Le dîner est très tôt (17h30), mais le lever le lendemain également…

Lever tôt pour assister à la cérémonie religieuse du matin, à 6h00 du matin.

Nous prenons le chemin des pèlerins,

et passons par les temples 75, 76, 77 et obliquons juste avant le numéro 78 pour rejoindre la gare d’Utazu.

De là, nous rejoignons, après deux changements, Kobe, où notre objectif est le Brompton Junction… qui s’avèrera malheureusement fermé.
Nous reprenons alors le train vers Kyoto, où nous retrouvons la foule des grandes villes japonaises. Le temps de poser nos affaires et nous repartons pour visiter la ville, mais la plupart des sites ont déjà fermé. Nous nous dirigeons vers Gion, le quartier des plaisirs, et commençons par monter puis redescendre les berges de la rivière Kamo, où se retrouvent le soir des jeunes, des artistes et des musiciens canal, avant de nous promener dans les ruelles.





Nous dînons dans le quartier avant de rejoindre l’hôtel.

Visite de la ville en vélo !

Kinkakuji (le pavillon d’Or)

Ryoanji et son jardin Zen, Ginkakuji, chemin des philosophes, Heian Jingu Shrine, jardin Murin-an.


Arrêt devant Kiyomizu-dera, mais nous avons déjà eu notre quota de temples pour la journée, nous ne le verrons que de l’extérieur !


Repas avec saké et poulet cuit à la flamme devant nous (personne n’a tenté les plats de poulet cru).

Au fait, à propos de Kyoto et des vélos:

Merci Alexandre pour le partage de ces superbes photos.

Merci pour ce superbe compte rendu.
Je regretterai presque de ne pas avoir pu venir
Nul doute que vous êtes rentrés avec de très beaux souvenirs.

Merci à tous d'avoir contribué et enrichi ce voyage )))))))

à bientôt!

Merci pour ce partage d'un voyage captivant au pays du soleil levant

Macadam