Eloges, odes, poèmes et exaltations diverses du Brompton

Voici une ode au Brompton reçue de mon amie Vivian Yuan, concessionnaire B. à Singapour ( http://www.diginexx.com/ )

Fold Roll - A Half-Baked Poem

tiny teeny
circus wheels
origami fold
magic told
rolls there
and everywhere
is strong
of steel
handmade love
from london
too few
long queue
colour burst
of past
a friend
to depend
a tool
to use
in trains
and buses
on roads
and pavements
trot, fly
try dry
in rain
will pain
fold roll
my brommie
with love

---

Et si on s'y mettait nous aussi... voilà qui pourrait faire une compilation sympa...

Un éloge video à la Bromptonmobilité
https://www.youtube.com/watch?v=Us_StSarCOU

VéloVolant a écrit:

Un éloge video à la Bromptonmobilité
https://www.youtube.com/watch?v=Us_StSarCOU

J'adore ! C'est exactement pour cela que je laisse ma moto au garage depuis + de 2 ans !

VéloVolant a écrit:

Un éloge video à la Bromptonmobilité
https://www.youtube.com/watch?v=Us_StSarCOU

il me semble que l'architecte aurait du prendre une tige de selle téléscopique...

VéloVolant a écrit:

dominique1020 a écrit:

Brooks ma cape, ma belle cape
Avec toi aux ondées j'échappe
La nuit le soir, visible je suis
Au chaud, très bien au chaud je fuis
Le temps inlassable qui me poursuit...

je suis très flatté que l'Illustrissime Ministre Bromptonien de la Poésie que le Monde Anglo-Saxon tout entier nous envie ait remarqué un bien pâle production de mon cru.

O mon grand petit vélo pliant Brompton
Avec toi dans le monde entier je détonne

Plié tout petit en deux temps trois mouvements
Sachez qu’il se déploie tout aussi fièrement

Révolutionnaire, sa douce ligne
A sans mentir la noble beauté du cygne

Vélorutionnaires sommes devenus
Dans l’Olympe cycliste sommes parvenus

Avec ce drôle d’engin tout britannique
Et aux qualités pratiques fantastiques

Bravo Dominique, en route vers les palmes bromptonémiques...

En écho, un petit recyclage de mon ode au BWC2010

We did it!
"Rain, wind, speed",
was famous Turner's painting...
Brompton it!
Blenheim indeed,
was a blur of wet racing...

We never so much enjoyed
Trashing our rides in the mud...
Folding contest got us high
But alas not in rankings

Brave Brompton forumists
did well, as expected,
excepted a certain MKS pedal,
(unexpectedly saved by a "Muji" tool kit)
but we now wait for the results,
till unknow yet due to a sloth computer.

VéloVolant a écrit:

Bravo Dominique, en route vers les palmes bromptonémiques...

En écho, un petit recyclage de mon ode au BWC2010

We did it!
"Rain, wind, speed",
was famous Turner's painting...
Brompton it!
Blenheim indeed,
was a blur of wet racing...

We never so much enjoyed
Trashing our rides in the mud...
Folding contest got us high
But alas not in rankings

Brave Brompton forumists
did well, as expected,
excepted a certain MKS pedal,
(unexpectedly saved by a "Muji" tool kit)
but we now wait for the results,
till unknow yet due to a sloth computer.

really impressive, congratulations!

taquiner la muse dans une autre langue, c'est l'apanage de quelques uns seulement...

Mon Brompton (Poesie à 5 sous...)

Compagnon de galère
Ou de songe éphémère,
C'est un petit vélo,
Rien qu'un petit vélo !

Et pourtant si patient,
Lorsque, abandonné
Au hasard d'un auvent,
Il reste enchaîné

Et attend mon retour
Pour m'emporter encore,
A la tombée du jour,
Jusqu'à un autre port.

Du labeur quotidien
Il m'extirpe si bien
Qu'en deux tours de pédale
Nous voilà en cavale...

Nos voyages pourtant
Ont un goût de safran,
De liberté sauvage,
Quelquefois de naufrage...

Et lorsqu'il me ramène,
Au tout petit matin,
Ce petit magicien
Qui a vaincu ma peine

Et qui m'a fait rêver
Bien plus que de raison,
Repose alors, niché
Au creux de ma maison.

Gloire a toi Yoshka, tu mets la barre très haut

Un jour comme tous les jours

J'irai par les routes dans les villes

Je sentirai l'air me caresser

Je m'envolerai comme un oiseau

Porté par mon grand petit vélo pliant

Je serai heureux comme avec une femme

Je l’attrape sans crier gare,
Il m’emporte jusqu’à la gare,
Je le plie, eux ébahis,
Je déplie, eux ébahis,
Le samedi, le trahis
En fixie, cargo, grand bi
Mais le soir, un cigare
Fumée et faisceau du phare
Les vélos me portent,
De porte à porte
Brompton me transporte
Adieu, mornes cohortes
Ma navette tisse
Les kojaks glissent,
Délice

dominique1020 (Lun 13 Déc - 8:53) a écrit:

Un jour comme tous les jours

J'irai par les routes dans les villes

Je sentirai l'air me caresser

Je m'envolerai comme un oiseau

Porté par mon grand petit vélo pliant

Je serai heureux comme avec une femme

Ouais, ouais... ça "sent" ( à plein nez ) le pastiche de Sensations de Rimbaud....

gor (Jeu 16 Déc - 15:55) a écrit:

Ouais, ouais... ça "sent" (à plein nez ) le pastiche de Sensations de Rimbaud....

tout à fait, je vois que tu connais tes classiques: avoue que c'est nettement mieux que l'autre que j'ai commis!

dominique1020 (Jeu 16 Déc - 16:03) a écrit:

gor (Jeu 16 Déc - 15:55) a écrit:

Ouais, ouais... ça "sent" (à plein nez ) le pastiche de Sensations de Rimbaud....

tout à fait, je vois que tu connais tes classiques: avoue que c'est nettement mieux que l'autre que j'ai commis!

En tout cas, l'amour du mouvement, de l'espace, ( bref ) de la liberté qu'avait l' " homme aux semelles de vent " n'est pas sans rapport avec celui qu'on peut avoir pour le vélo.

à pastiche pastiche 51 pastiche et demi:

Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées,

Mon Brompton, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.

Vas donc rouler bien loin de ces miasmes haïssables;
Plie-toi et déplie-toi, le vélo supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces cyclables.

Derrière les autos et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux qui en Brompton peut d’une pédale heureuse,
S'élancer vers les champs lumineux et sereins;

Celui dont le Brompton, ainsi qu’une alouette,
Vers les cieux le matin roule en un libre essor,
- Qui roule dans la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes!

Et un deuxième pour la route:

Le Brompton et le Strida

Le Brompton et le Strida, comme beaux petits saints,
S'en allaient en navettage.
C'étaient deux vrais pliants, deux vélos très malins,
Deux francs Roule-Kojaks qui, au long du voyage,
Narguant mainte volaille, sans peur du dérapage,
Sautèrent en train à qui mieux mieux.
Le chemin était long, et partant ennuyeux,
Pour l'accourcir ils disputèrent.
La dispute est d'un grand secours ;
Sans elle on dormirait toujours.
Nos pèlerins s'égosillèrent.
Ayant bien disputé, l'on parla du prochain.
Strida au Brompton dit enfin :
Tu prétends être fort habile :
En sais-tu tant que moi ? J'ai cent ruses au sac.
- Non, dit l'autre : je n'ai qu'un tour dans mon B-bag,
Mais je soutiens qu'il en vaut mille.
Eux de recommencer la dispute à l'envi,
Sur le que si, que non, tous deux étant ainsi,
Une meute de contrôleurs apaisa la noise.
Brompton dit au Strida : Fouille en ton sac, ami :
Cherche en ta cervelle matoise
Un stratagème sûr. Pour moi, voici le mien.
A ces mots il se plie, disparaît bel et bien.
L'autre fit cent tours inutiles,
Roule comme poussette, s’appuie dans tous les coins
Mais on le voit toujours de loin.
Partout il tenta des asiles,
Et ce fut partout sans succès :
Mal calé à la cloison il vint à s’affaisser,
Aux pieds d’un contrôleur à l’humeur pleine de bile,
Qui l’aligna pour de bon.
Le trop d'expédients peut gâter une affaire ;
On perd du temps au choix, on tente, on veut tout faire.
N'en ayons qu'un, mais qu'il soit bon.

VéloVolant a écrit:

Et un deuxième pour la route:

Le Brompton et le Strida...

Dans la République des Lettres Bromptoniennes, il est tout à fait indispensable de savoir écrire pour être élu, dont acte: chapeau bas, tu mérites ton maroquin!

eiram a écrit:

... Inspirée par l'avatar de Dominique en découvrant cette statue, je suis revenue avec mon Brompton pour faire la photo, ...

merci! Je suis fier d'inspirer!

VéloVolant a écrit:

à pastiche pastiche 51 pastiche et demi:

Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées,

Mon Brompton, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.

Vas donc rouler bien loin de ces miasmes haïssables;
Plie-toi et déplie-toi, le vélo supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces cyclables.

Derrière les autos et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux qui en Brompton peut d’une pédale heureuse,
S'élancer vers les champs lumineux et sereins;

Celui dont le Brompton, ainsi qu’une alouette,
Vers les cieux le matin roule en un libre essor,
- Qui roule dans la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes!

Belle "Elévation" baudelairienne pour notre ami le Brompton...

C'est pas mal... et c'est vrai que l"esthétique du "béton" s'est fort améliorée
depuis quelques années...

Oh! Turning Torso de Santiago Calatrava à Malmö!!!

ton B voyage, dis donc!

sinon, pour les amateurs de béton matricé, la référence, c'est Reckli