L’analyse du comportement et des propos de Nicolas Sarkozy permet de dresser un portrait psychologique extrêmement préoccupant pour un président de la république. Quelques exemples rassemblés auprès de proches, de membres de sa famille politique et de journalistes. Edifiant !
Le portrait que nous pouvons tracer est le suivant :
Catherine Nay dans son livre nous décrit un homme dont l’unique véritable sujet de préoccupation est lui-même et sa quête obsessionnelle du pouvoir et ayant aucune ouverture sur une autre perspective que celle dont sa personne dessine l’horizon, sur un autre monde que celui dont il occupe le centre ;
M. Tribalat, démographe renomé, après avoir était reçu par Sarkozy lui écrit : « j’ai pu apprécier votre conception du débat. Vous n’imaginez pas qu’un autre point de vue (que le votre) présente un quelconque intérêt. » ;
Le ministre libéral Goulard nous renseigne lui aussi sur son comportement : « Son égoïsme, son obsession du moi lui tient lieu de pensée. La critique équivaut pour lui à une déclaration de guerre qui ne peut se terminer que par la reddition, l’achat ou la mort de l’adversaire » ;
Des proches de Chirac d’ajouter : « Il a un compte à régler avec la vie qui le pousse à créer l’affrontement partout et non à rassembler. », il y a « de la graine de dictateurs chez cet homme-là. », « il pète les plombs. » ;
Dominique de Villepin pense que : « sa violence intérieure, son déséquilibre personnel, l’empêche d’atteindre à la hauteur de la présidence. » ;
Ses colère sont tellement célèbres que l’express en fait un titre « Sarkozy : il gardera son calme. » ;
Même ses groupies de l’UMP font part de leurs inquiétudes : « il antagonise, il clive, il joue les uns contre les autres avec la plus extrême cruauté. ». Un autre d’ajouter : « il n’est vraiment totalement humain que quand il s’agit de lui-même. » ou encore « il a un problème de nerfs, de paranoïa. » mais d’ajouter, comme pour se rassurer « il s’arrange, il murît, il se densifie. » ;
Un député UMP, issu de l’UDF, faisant parti de la meute confie : « On dit qu’il est narcissique, égoïste. Les mots sont faibles. Jamais je n’ai rencontré une telle capacité à effacer spontanément du paysage tout, absolument tout, ce qui ne renvoie pas à lui-même. Sarko une sorte d’aveugle au monde extérieur dont le seul regard possible serait tourné sur son monde intérieur. Il se voit, il se voit même constamment, mais il ne voit plus que ça. » ;
Tous ses proches emploient la même expression : « il ne peut pas s’empêcher. » ;
En fait, il suffit de l’écouter pour être convaincu ! « Maintenant dans les réunions publiques, c’est moi qui fait les questions et les réponses et, à la sortie, les gens ont l’impression que l’on s’est vraiment parlé. ».
Nicolas Sarkozy présente les principales caractéristiques d’une névrose paranoïaque selon un thérapeute. C'est un mal bénin. Toutefois, sous l'effet de stress, un névrosé peut brutalement passer à la psychose, et là c'est grave.
Nicolas Sarkozy présente les caractéristiques suivantes:
très grande susceptibilité,
ego surdéveloppé de façon pathologique,
très grande méfiance envers autrui,
jugement altéré,
etc.
La névrose peut se traiter par des séances de psychothérapie: analyse ou autres. Il est assez symptomatique que N. Sarkozy refuse tout débat avec ses concurrents, attaqué sur ses points psychologiquement faibles (ego, susceptibilité,etc), il pourrait craquer et montrer alors sa vraie personnalité. Je le crois assez intelligent pour s’en rendre compte. Cela dit, une névrose est un mal relativement bénin, qui n’a comme effet qu’un caractère assez désagréable pour l’entourage.
La psychose, en l’occurrence la paranoïa déclarée, c’est toute autre chose, c’est ce que le commun des mortels appelle la folie. C’est une maladie mentale grave, nécessitant, le plus souvent une hospitalisation ou, pour le moins, un traitement médicamenteux sérieux. Le tout doublé d’une approche psychothérapie classique.
Dans le cas de N. Sarkozy, nous n’en sommes qu’à une phase de névrose.
Malheureusement, sous l’effet d’une brusque décompensation, un névrosé, qui est parvenu à un certain équilibre grâce à des béquilles psychiques, peut passer brutalement à la psychose par exemple, sous l’effet du stress. Peut-on prendre le risque de confier le bouton des armes nucléaires à un tel sujet ?
Seule solution :