Talent à reconnaître

Pardon pour la modestie de ***, mais son roman "2000 kilomètres avec une balle dans le coeur" est une belle histoire, bien française qui devrait plaire à tous ici!

*** est un auteur à succès, les intervenants de ce forum le reconnaîtront.

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Est-ce lui???

On ouvre une page spéciale de discussion sur la Phénoménologie de la perception alors, c'est ça?

JPD a écrit:

Est-ce lui???

Je crois pas que le bermuda écossais fasse partie des "équipements du Bromptonaute" qu'il recommande...

Thibe a écrit:

On ouvre une page spéciale de discussion sur la Phénoménologie de la perception alors

Il faudrait que je me rafraichisse la mémoire, depuis le temps...

JPD a écrit:

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Est-ce lui???

vaudrait mieux le lire, cela en dira plus!
c'est comme le brompton, on peut le régarder et en causer, mais rouler avec en dit plus!!

dominique m'a rendu curieux ....

l'anver-soif

Thibe a écrit:

On ouvre une page spéciale de discussion sur la Phénoménologie de la perception alors, c'est ça?

Je voulais simplement dire qu'à mon avis, pour beaucoup moins que le prix moyen d'une pièce de rechange de Brompton, on peut passer quelques heures de lecture agréables, avec un chouette roman écrit par un bromptonaute... Encore mieux que le roman vrai du Brompton (écrit par David Henshaw)!

dominique1020 a écrit:

Thibe a écrit:

On ouvre une page spéciale de discussion sur la Phénoménologie de la perception alors, c'est ça?

Je voulais simplement dire qu'à mon avis, pour beaucoup moins que le prix moyen d'une pièce de rechange de Brompton, on peut passer quelques heures de lecture agréables, avec un chouette roman écrit par un bromptonaute... Encore mieux que le roman vrai du Brompton (écrit par David Henshaw)!

Et quand il y a des chances que ce Bromptonaute-romancier-là ait quelque affinité avec la pensée de Merleau-Ponty, cela peut légitimement provoquer la réaction qui fut la mienne...

Thibe a écrit:

On ouvre une page spéciale de discussion sur la Phénoménologie de la perception alors, c'est ça?

Mais tu as tout à fait raison.

Je partage ton point de vue. La phénoménologie de la perception est peut-être la collation d'expériences faite de recherches positives et de leur stimulation pour la pensée.

Quoi de plus vrai sur ce forum!

La théorie de la perception s'intéresse-t-elle à la structure de la réalité?

La vis P du dérailleur en est un exemple; sa perte est-elle le résultat d'un stimulus subliminal et/ou d'une réflexion redoublée?

Non, à pleine vitesse, le risque de mordre le bitume et de péter un rayon n'est pas illusion.

(voir solution clinique dans le sujet sur le dérailleur)

JPD a écrit:

Thibe a écrit:

On ouvre une page spéciale de discussion sur la Phénoménologie de la perception alors, c'est ça?

La vis P du dérailleur en est un exemple; sa perte est-elle le résultat d'un stimulus subliminal et/ou d'une réflexion redoublée?

Ce qui est clair, c'est qu'il s'agit alors d'un cas-limite permettant d'éprouver l'hypothèse du membre fantôme...

Thibe a écrit:

JPD a écrit:

Thibe a écrit:

On ouvre une page spéciale de discussion sur la Phénoménologie de la perception alors, c'est ça?

La vis P du dérailleur en est un exemple; sa perte est-elle le résultat d'un stimulus subliminal et/ou d'une réflexion redoublée?

Ce qui est clair, c'est qu'il s'agit alors d'un cas-limite permettant d'éprouver l'hypothèse du membre fantôme...

C'est clair...

pour prendre un aspirine

JPD a écrit:

La théorie de la perception s'intéresse-t-elle à la structure de la réalité?

Ce qui est fantastique avec la phénoménologie c'est qu'on ne s'embête même plus à chercher la structure cachée de l'être comme ont tenté de le faire ces idiots d'Aristote, Leibniz, Spinoza et consorts... Grâce à Husserl (et au petit coup de pouce du Cogito cartésien), la philosophie devient science du paraître: adieu la métaphysique et autres monades !... Vive l'odeur des champs de colza !

JPD a écrit:

La vis P du dérailleur en est un exemple; sa perte est-elle le résultat d'un stimulus subliminal et/ou d'une réflexion redoublée?

Ni l'un ni l'autre et - puisqu'il est visiblement permis de faire tourner les tables et de faire appel aux membres fantômes - j'ai été heureux de découvrir une explication toute rationnelle: la chute de la vis vient d'un vice de conception puisque c'est directement sur la tête de celle-ci - tête qui est à l'envers - que s'opère la petite rotation du "berceau"... Bref, le dévissage est intrinsèquement programmé. Voir l'explication du membre fantôme.

(Nota: cela dit, je reconnais bien à l'évocation de la notion de "membre fantôme" les spécialistes de Descartes et de Merleau-Ponty )

JPD a écrit:

Non, à pleine vitesse, le risque de mordre le bitume et de péter un rayon n'est pas illusion.

Pas une illusion mais bien un mystère (au sens le plus mystique du terme), du moins pour mon vélociste qui ne s'explique pas comment on peut casser 3 rayons en 6 mois avec une roue 16"...

erland a écrit:

Ni l'un ni l'autre et - puisqu'il est visiblement permis de faire tourner les tables et de faire appel aux membres fantômes - j'ai été heureux de découvrir une explication toute rationnelle: la chute de la vis vient d'un vice de conception puisque c'est directement sur la tête de celle-ci - tête qui est à l'envers - que s'opère la petite rotation du "berceau"... Bref, le dévissage est intrinsèquement programmé. Voir l'explication du membre fantôme.

(Nota: cela dit, je reconnais bien à l'évocation de la notion de "membre fantôme" les spécialistes de Descartes et de Merleau-Ponty )

Au plan purement mécanique, je ne suis pas certain que l'explication donnée précédemment, à savoir que la vis serve d'axe, soit la bonne car elle était basée sur l'examen de pièces notoirement usées et sans doute desserrées et resserrées plusieurs fois.

A vérifier.

erland a écrit:

JPD a écrit:

La théorie de la perception s'intéresse-t-elle à la structure de la réalité?

Ce qui est fantastique avec la phénoménologie c'est qu'on ne s'embête même plus à chercher la structure cachée de l'être comme ont tenté de le faire ces idiots d'Aristote, Leibniz, Spinoza et consorts... Grâce à Husserl (et au petit coup de pouce du Cogito cartésien), la philosophie devient science du paraître: adieu la métaphysique et autres monades !... Vive l'odeur des champs de colza !

(Nota: cela dit, je reconnais bien à l'évocation de la notion de "membre fantôme" les spécialistes de Descartes et de Merleau-Ponty )

Pas si sûr que le Stagirite, Leibniz et Spinoza furent des "idiots". Le premier n'avait pas les moyens de ses ambitions (vu de notre point de vue d'européens postmodernes de l'ouest). Par ailleurs, il faut nuancer l'affirmation selon laquelle Husserl bénéficie du coup de pouce du cogito cartésien. Descartes a bien "dû" poser l'hypothèse d'un dieu "non-trompeur" pour garantir la vérité des affirmations "vraies" lorsqu'elles ne sont pas pensées (n'écrit-il pas, dans une de ses Méditations , qui contient une des "versions" de l'expression du Cogito [une autre se trouve dans le Discours de la méthode, le fameux "cogito ergo sum" - je cite de mémoire]: "je suis, j'existe, cela est certain. Mais combien de temps? A savoir autant de temps que je pense. Car peut-être se pourrait-il, si je cessais de penser, que je cesserais en même temps d'être ou d'exister").

Quant à Spinoza et Leibniz, une de leurs "grandes" questions fut tout de même celle du finalisme, qui était déterminante pour leur époque car c'est notamment en elle qu'était débattue la question de la liberté humaine. Spinoza, par son "pan-en-théisme" était d'ailleurs quelque peu phénoménologue avant l'heure vu que pour lui, tout est mode des attributs, qui expriment eux-mêmes une "propriété" de la substance. Le "paraître" EST donc la structure de la réalité pour Spinoza, d'une certaine manière.

Ce qui est certain toutefois, c'est que ni Aristote, ni Leibniz, ni Spinoza, ni Merleau-Ponty, ni Husserl ni Descartes.... n'avaient de BROMPTON!

who know's, qui sait ...
wikipedia: Brompton cocktail, sometimes called a Brompton mixture, is an elixir meant for use as a pain suppressant, and dosed for prophylaxis. Made from morphine or diacetylmorphine (heroin), cocaine, highly-pure ethyl alcohol (some recipes specify gin), and sometimes with chlorpromazine (Thorazine) to counteract nausea, it was given to terminally-ill individuals (especially cancer patients) to relieve pain and promote sociability near death. A common formulation included "a variable amount of morphine, 10 mg of cocaine, 2.5 mL of 98% ethyl alcohol, 5 mL of syrup BP and a variable amount of chloroform water."1]Brompton cocktail, sometimes called a Brompton mixture, is an elixir meant for use as a pain suppressant, and dosed for prophylaxis. Made from morphine or diacetylmorphine (heroin), cocaine, highly-pure ethyl alcohol (some recipes specify gin), and sometimes with chlorpromazine (Thorazine) to counteract nausea, it was given to terminally-ill individuals (especially cancer patients) to relieve pain and promote sociability near death. A common formulation included "a variable amount of morphine, 10 mg of cocaine, 2.5 mL of 98% ethyl alcohol, 5 mL of syrup BP and a variable amount of chloroform water."1

l'anver-zouave

Thibe a écrit:

Pas si sûr que le Stagirite, Leibniz et Spinoza furent des "idiots".

Je m'amusais à tenir le discours d'un moderniste grossier. Mais je m'incline devant la beauté esthétique de leurs systèmes, évidemment, même si je les trouve parfois, à l'image de l'argument ontologique, plus beaux que vrais.

Thibe a écrit:

Ce qui est certain toutefois, c'est que ni Aristote, ni Leibniz, ni Spinoza, ni Merleau-Ponty, ni Husserl ni Descartes.... n'avaient de BROMPTON!

Le cycliste étant cause de son propre mouvement - en ce sens bien plus auto-mobiliste que le dit automobiliste - et le Brompton poussant encore plus loin l'autonomie, il n'y a pas de doute que Descartes et Spinoza eussent été séduits par cet instrument permettant à l'homme de devenir d'une certaine façon "causa sui", à l'image de Dieu. Rien de moins...

erland a écrit:

...
Le cycliste étant cause de son propre mouvement - en ce sens bien plus auto-mobiliste que le dit automobiliste - et le Brompton poussant encore plus loin l'autonomie, il n'y a pas de doute que Descartes et Spinoza eussent été séduits par cet instrument permettant à l'homme de devenir d'une certaine façon "causa sui", à l'image de Dieu. Rien de moins...

Le vélo est un moyen de transport où le moteur est son propre passager...