La balade de l'Arbre de mai (bis): Forêt noire et Neckar [2013] •Bƒ

Bravo miss kat!
Bravo a tous!

On veut les photos!!!

Quel beau témoignage Miss Kat ! Merci de nous faire partager

Ne sois pas trop fière Miss Kat s’il y en avait toujours un derrière toi !

Balade culturo sportivo aventurière où nous avons connu :

• la passion de maître SON

• la visite du musée Mercedes...KOLOSSAL

• la course poursuite pour sauver des envieux madame Brômbar missionnée
  par son homme pour nous garder une table de déjeuner en un lieu ensoleillé

• le sauvetage de Miss Kat qui nous a trouvé un hôte chaleureux (il a logé au pied levé
  neuf d’entre nous alors que l’hôtel réservé nous a fait défaut et il faisait frais et tard

• la crevaison de Christian sous une douche de grêlons sur une piste de nulle part

• la jeune fille en BROMPTON tout neuf qui passait sur la piste juste après la grêle
  étonnée de notre accueil avant de découvrir époustouflée alors, qu’il n’y avait,
  autour d’elle, que des B

• le parcours pour des Bromptons VTT terminé par une descente pour des Brompton-schlurte
  

J’ai aimé tout cela et par-dessus tout, l’amicale patience de toute l’équipe
qui a supporté que je sois venu avec mon B de descentes plutôt
qu’avec mon B de côtes

Bravo Guy !

Pouille a écrit:

Balade culturo sportivo aventurière où nous avons connu :

Et le musée MERCEDES à Stuttgart.

En attendant les photos d'Abeillaud, le passionné, envie de vous faire baver un peu :

avec la PREMIERE VOITURE DU MONDE ! (ma préférée)



Et ce prototype venu d'une autre planète ... :

[list]

Guy, peux-tu nous présenter l'accessoire indispensable à prendre lors des balades le long des cours d'eau ?

Quelques photos :
http://www.flickr.com/photos/79116163@N08/sets/72157633493720732/

sabrinatdm a écrit:

Quelques photos :
http://www.flickr.com/photos/79116163@N08/sets/72157633493720732/

Wunderschön !

Très belles photos !

Voilà Miss Kat, c'est rectifié, la qualité de ta photo de "ta préférée" est formidable, bravo.
Merci Roger
Olivier, je vais rechercher une photo, mais ce ne sera qu'un exemple.
Sabrina, tes photos sont très belles aussi et quelle bonne idée d'avoir pensé
à montrer un exemple du parcours "VTT" de Guillaume.
Amis du nord du nord, êtes-vous bien rentrés?
Bonne soirée à tous

J'adore les photos, je peux ajouté quelques visages, qui me paraissent tous sympathique, sur vos pseudo

Je me dis que vous avez vraiment dû galèrer sur ce fameux parcours VTT...
Racontez nous! Quelles ont été vos impressions avant, pendant et après ce fameux parcours ?

Encore une fois, je regrette fortement ne n'avoir pu me libérer pour participé a cette formidable aventure..

J'imagine bien Abeillaud en slick dans la boue ...

Effectivement, il ne devait pas trop faire le fière sur ce trajet et sans garde-boue en plus !!!
C'est pour ça, que je suis en train de modifier mes fourches pour des V-brakes ..
En tout cas, je ne sais pas si c'est de l'inconscience mais il fallait vraiment du courage pour faire cette expédition en slick !
Racontes nous,Olivier

Nwben, il faut quand même se méfier de la nécessaire emphase du récit épique,
toute l'équipe s'en est qd-même sortie sans bain de boue. C'était, disons
cependant relativement sportif et les photos de Sabrina ne sont pas retouchées.
Attendons le récit de la première partie de la balade à laquelle je n'ai pas
participé. Celle-là se serait avérée plus réellement épique. Poètes, à vos claviers.

Ok merci,
Bien que les mots ne sauront d'écrire le vécu de cette aventure, J'avoue que j'ai une certaine impatience de les lires
Ne m'en blâmez pas, c'est juste mon humeur du moment

Que des souvenirs plein la tête!
Miss Kat a dit l'essentiel.
Cette balade a été sensationnelle et elle restera dans les annales.
Merci à tous, organisateurs ou participants.
Vous êtes formidables!

FerParis

Rentré le premier, je m’y colle avec un petit compte rendu du prologue [4-7 mai]:

– 1er jour: le 4 mai, entre Freiburg et Neuf-Brisach

Du train, j’aperçois deux petites roues sur le quai tandis que le train entre en gare de Freiburg. C’est Olivier qui est venu me cueillir et nous entamons un rapide tour de ville sous une pluie naissante. Cette pluie est l’occasion d’un double constat:
1er constat: même dans ces conditions, la quantité de vélo en circulation est stupéfiante pour le Français que je suis, habitué des villes où la voiture reste le moyen de transport dominant. A Freiburg, dans le centre ville, les deux principaux moyens de transport sont le tramway et le vélo.


2e constat: j’ai oublié ma veste de pluie chez moi... Hop, petite escale chez le vélociste (qui est aussi un revendeur Brompton) où je me dégote une cape de pluie d’un orange qu’on qualifiera pudiquement de soutenu et qui me vaudra quelques (discrets) quolibets. Pendant que j’hésitais sur le choix de mon vêtement de pluie, Olivier s’enquérait d’un écrou pour sa Jenny et on l’envoie à l’atelier où le mécano, passé le 1er moment de stupeur, bombarde notre Vénérable Grand Maître de questions au fur et à mesure que son regard tombe sur les équipements boostés du Super-Mark-IV. Le dernier en date: le tendeur BikeFun et sa délicate livrée en alu brossé...

Nous voilà donc fin prêts pour aller récupérer Guillaume qui nous arrive pour sa part à vélo de Colmar, le courageux. Résolution fut prise d’aller à sa rencontre et de faire la jonction en territoire français, à Neuf-Brisach.
Nous traversons donc le Rhin à vélo:


Et apercevons au bout d’une longue ligne droite Guillaume qui nous attend au pied de l’église de la ville, parmi les sonorités délicates d’une fête foraine:


Comme vous l’aurez compris, les sonorités d’une fête foraine sont en réalité rarement délicates et Guillaume n’était pas mécontent de s’éloigner pour nous faire faire un petit tour de la ville qu’il avait déjà repérée.

Neuf-Brisach est la place forte vaubanienne type, malheureusement très endommagée au cours de la seconde guerre mondiale: il demeure quelques bâtiments anciens et un plan de ville éminemment caractéristique, le tout massivement entouré de lourds remparts organisés en étoile.


Après avoir descendu une bière à la Poudrière, on repart pour Freiburg, non sans avoir fait un crochet par quelques fortes collines "pour le fun":


Et c’est alors à Guillaume que revient l’insigne privilège d’écoper de la 1ère crevaison du séjour:


On lui pardonne aussitôt car il a eu la présence d’esprit de choisir pour cela un coin fort bucolique au milieu des vignes et des cabanes de vignerons:


Malgré le beau réseau cyclable (ou peut-être en raison de sa profusion) quelques arrêts renseignement s’imposent :


Le soir, de retour à Freiburg, nous plions nos Brompton méritants devant les tables du café "Légère" (en français dans le texte) afin de récompenser les estomacs mis en apétit par les belles côtes de la journée et la perspective de celles du lendemain:



La suite, demain...

oui, un feuilleton brompton, tous les jours un moment de suspense!
merci erland

Très beau à voir et à lire ! Merci erland

Très jolis textes et photos, j'aime ton point de vue iconographique et littéraire. Encore!

Je ne te complimente pas trop de peur de mettre en gêne les futurs conteurs...
Ces mises en bouche m'ont mis en appétit, j'ai hâte de lire la suite.
ON A FAIM! ON A FAIM! ON A FAIM!

Pouille a écrit:

Voilà Miss Kat, c'est rectifié, la qualité de ta photo de "ta préférée" est formidable, bravo.

oups je rectifie vite la vérité : cette photo n'est PAS de moi, je l'ai trouvée sur internet.
C'était une mise en bouche en attendant les photos d'autres personnes du groupe (moi j'avais juste une petite caméra ; d'ailleurs, je ne sais pas encore comment car je ne l'ai jamais fait, mais je tenterai de faire un petit montage si je trouve le logiciel adhoc).

Merci à tous, j'ai passé un merveilleux moments à vous lire et à regarder vos photos au chaud près de mon ordi.....je vous envie.....

A+

rmigneron a écrit:

J'imagine bien Abeillaud en slick dans la boue ...

Avec les nouvelles chaînes de "Bicyle accessories" présentées par Fredo (chaînes pour vélo), il n'y a plus de risques de patinage.

Pour Erland et Abeillaud: le magasin de vélo à Freiburg-im-Breisgau (Fribourg) où vous êtes allés acheter respectivement une cape de pluie et un boulon pour Jenny, ne serait-ce pas par hasard celui situé à proximité de la gare (environ 400 m) qui s'appelle "Die Radgeber und der Tandemladen" avec l'atelier et le magasin principal séparés par une petite allée ?

Macadam

Certes, mais bon, je ne crois pas qu'ils les avaient !

Ritchie

– 2e jour: le 5 mai, les côtes de la Forêt Noire

Jacqueline et Philippe nous ayant rejoints, nous entamons en leur compagnie un tour d’adieu à la ville sous un soleil matinal:


À noter, la position périlleuse d’Olivier (à droite) entre les rails du tram et la petite rigole qui borde toutes les anciennes rues. Si on considère en outre la présence de pavés, on a apparemment ici le cocktail anticycliste parfait. Et pourtant (à moins que ce soit en raison même de ces petits périls?) la balade dans Freiburg est euphorisante. Les habitants ne s’y trompent pas d’ailleurs, et dans cette ville comme dans celles que nous traverserons au cours de notre séjour, le taux d’utilisation des vélos a de quoi faire pâlir d’envie les villes françaises les plus pro-vélo.

Vient ensuite une succession de paysages qui donnent du baume au cœur:


Il faut reconnaître qu’Olivier avait particulièrement bien choisi la période: les feuilles naissantes des arbres mêlaient leur vert tendre au vert sombre des sapins et aux bouquets blancs des arbres en fleur... le tout sur un tapis de pissenlits en fleur eux aussi. Bref, il y a certains coins où une symphonie visuelle apparaissait quasiment à chaque virage. Les photos prises avec un compact n’en donnent, on s’en doute, qu’une faible idée:


Ce jour-là, au sommet d’une côte cyclopéenne, nous attend le réconfort d’une douce bourgade allemande [je laisse à Olivier le soin de rappeler le nom].

Sa petite place:


Son panorama:


Son église:


Ses spécialités:


Après ces douceurs, il est temps de reprendre la route vers de vertigineux sommets. Les neiges de l’*** [help Olivier] se dessinent d’ailleurs à l’horizon:


Pendant l’ascension, nous bénéficions des conseils d’une cycliste allemande qui a de beaux sommets à son palmarès [ma mémoire me joue-t-elle des tours ou ai-je bien entendu le mot Everest?] :


Puis l’ascension reprend de plus belle:


Et, enfin !, l’arrivée au sommet (1150 mètres) où nous attendent fort salutairement un repas chaud et un bon lit:


Mon Brompton, au pied de mon lit, profitera lui aussi d’un repos bien mérité après son 1er sommet de 1 000 mètres.


À suivre...