Lundi 25/11
Journée très difficile physiquement. Avec de nombreuses cotes.
Hébergement à Tokomaru Bay
Accueil super sympa, relax. Toute la fatigue de la journée s'est envolée, et la super forme pour le lendemain.
Mardi 26/11
Sûrement une des plus agréables journées jusqu'à présent. La route était facile, avec un faible dénivelé, en grande partie en plaine ou littoral. De nombreuses plages à visiter (jetée, etc), mais incompatible avec le vélo. Une voiture est nécessaire. La moitié du trajet s'est effectuée sous la pluie, mais finalement, bien au sec, la pluie a son charme.
Au niveau brompton, je me suis rendu compte seulement aujourd'hui que la bavette du garde-boue arrière avait disparu. Le dérailleur continue de jouer des siennes, très rarement heureusement Quand au drapeau de la remorque, on m'avait donné une lampe pour remplacer le drapeau envolé. Bilan: avant la fin de journée, j'avais perdu les 2/3 du porte drapeau.
Hébergement en auberge de jeunesse dans un ancien monastère, une mauvaise affaire, mais ok pour dormir. Mieux vaut se loger dans un homestay, dans les quartiers nord de la ville.
Mercredi 27/11
Itinéraire n°2 : Centre-sud de l'île du Nord (Rotorua/Taupo)
Transfert en autocar pour Rotorua. Belles vues sur les gorges, ainsi que le trajet précédemment effectué à vélo, entre Opotiki et Whakatane.
Arrivée à Rotorua profiter de SPA dès l'après-midi, ou bien musée sur la culture maori. Je ne recommande pas spécialement la soirée au village maori. Le plus important à savoir, c'est qu'il y a de nombreuses activités à faire aux alentours. Perso j'ai opté pour le parc des sources volcaniques: intérêt du brompton: aller en navette, puis poursuivre la route vers Taupo.
Conseil voyage: rester une journée supplémentaire permet de consacrer une journée entière aux parcs Wai-o-tapu puis Waiomangu
Jeudi 28/11
Rotorua - Taupo, avec temporairement de la pluie et du vent. La route n'était pas très intéressante, avec une montagne en ligne de mire pendant des heures, sur une trajectoire rectiligne.
Vendredi 29/11
Repos à Taupo. Visite des chutes Haka, et shopping pour la rando et le vélo, en cas de besoin. Car c'était la journée d'une compétition cycliste, le Cycle Challenge.
Samedi 30/11
Itinéraire n°3: Queen Charlotte Track
Transfert pour Picton, sur l'île du sud. L'embarquement sur le ferry Interislander nécessite un enregistrement des bagages, comme à l'aéroport. Je n'ai pas pu monter à bord avec le vélo à portée de main. Du coup, il a été étiqueté fragile, et seulement plié. Bilan: à l'arrivée, le garde-boue arrière était cassé. Etait-ce dans le bus ou dans le ferry? La manutention des bagages semblait précautionneuse. En tous cas, le personnel me l'a réparé provisoirement avec de l'adhésif ultra-résistant. J'en ai profité pour constater que je n'avais pas les outils adéquats pour resserrer les boulons des tiges du garde-boue... Or, garde-boue cassé = impossible de rouler.
La suite de la journée m'a emmené sur une piste de mountain bike, avec des gros cailloux, des racines, des bordures, des sillons, des fortes pentes, de la boue. Bref, l'horreur. J'ai passé mon temps à pousser le vélo, et c'est pas facile avec le T-bag et la remorque. Plus jamais! En plus, les chevilles heurtent facilement l'attache-remorque, et on se fait mal au dos.
Dimanche 01/12
Journée tranquille sur les routes blanches, paysage qui ressemblait un peu à la Suisse, puis retour en bateau. A mon avis, le bateau est le meilleur moyen d'apprécier la beauté du paysage. Niveau problème technique, les patins de freins ont beaucoup souffert des descentes, et sur le Queen Charlotte Track, j'ai l'impression que le collier de tube de selle se desserre.
Lundi 02/12
Itinéraire n°4: Farewell Spit (Nelson/Motueka/Takaka/Collingwood)
Achat de 2 clés ajustables pour pouvoir resserrer desserrer à peu près n'importe quelle pièce du vélo. Niveau tourisme, La plus belle balade en piste cyclable, entre Nelson et Motueka, ouverte depuis 2013. Malheureusement j'avais pris du retard, et j'ai du raccourcir l'itinéraire en empruntant la voie rapide.
Mardi 03/12
Journée kayak superbe dans le parc naturel Abel Tasman, avec les phoques. Shopping pour transporter la nourriture. (boîtes plastiques / sac semi isotherme pour ranger dans le bag ou dans la remorque). On verra à l'usage.
Mercredi 04/12
Vis du tube de selle resserrée. Journée tranquille. Étape du jour effectuée en bus car c'était l'ascension puis la descente d'une colline de 800 mètres sur 15 km. Je n'avais pas envie de me fatiguer, sous la pluie de surcroît.
Contrairement en Europe, où un vélo pliant sous la capuche ou dans un sac est considéré comme bagage, ici en NZ, un vélo reste souvent considéré comme étant un vélo, même plié, même dans une valise. Du coup, il faut payer un supplément de transport.
Jeudi 05/12
Journée sous la pluie. Le dérailleur fonctionne par intermittence, c'est bizarre. Par moments le changement de vitesse s'effectue parfaitement, et d'autres fois, lorsqu'il pleut, la chaîne ne veut plus monter sur le grand pignon...
Vendredi 06/12
Transfert pour Christchurch. Pas de problème technique, mais lors de la manutention de la Chubby, ne pas hésiter à utiliser les chariots et/ou les roues en mode piéton. Car 23 kg, ça pèse! L'arrivée à Christchurch est géniale, 50 minutes pour rejoindre le centre-ville, sur des bandes cyclables, sous le soleil
Samedi 07/12
Journée repos, à New Brighton. Entre les dunes, la plage, et l'estuaire. Quelques sentiers pédestres cyclables, + réserve naturelle. J'ai pu rouler à vélo sur la plage type mer du nord.
Dimanche 08/12
Pas pu nettoyer le brompton, du coup, la mini-chaînette a un peu rouillé. Ce n'est pas grave, une grande session nettoyage se profile à mon retour!
Par contre, un peu plus gênant, lors de l'arrivée à l'aéroport de Queenstown, le cercle métallique qui maintient le pédalier est parti. Cassé? Je ne sais pas, et personne ici ne connaît le brompton, et encore moins le schlumpf. J'ai pu clipser le cercle, et je peux rouler... Tant que je peux avancer, ça me va... Encore un incident mineur, mais qui fait stresser 30 secondes lorsqu'on en prend connaissance. Pour rejoindre le centre ville en 1 heure, c'est super, il y a un sentier le long du lac, accessible aux vélos. Sinon il fait très froid aujourd'hui, et il pleut, donc un peu bloqué à l'auberge.
Par ailleurs, attention au surpoids bagage! Dans les petits avions, il n'est pas rare que le bagage cabine soit limité à 7 kg. Dans mon cas, jusqu'à présent, j'ai eu de la chance, et je peux placer le tbag sous le siège du passager devant moi, mais il ne faut pas trop charger le tbag. Quant à la Chubby, avec ses 26kg, c'était un peu galère à réconditionner. La faute aux livres, et à l'appareil photo. Je serai davantage vigilant la prochaine fois.
En tous cas, je suis en train de me poser la question comment faire fonctionner l'assurance à l'étranger. Jusqu'à présent la priorité est de poursuivre mon voyage, et les problèmes rencontrés jusqu'à présent sont mineurs je trouve...
Lundi 09/12
Parcours d'une section du Walter peak (opérateur touristique RealJourneys). La traversée s'effectue à bord d'un bateau vapeur. La piste blanche en état limite pour les petites roues, laissait moins de temps à regarder le paysage. Pour la traversée de la rivière, c'était les pieds dans l'eau, pousser le vélo. Attention donc en cas de pluie. Cette balade était l'occasion de gérer les dépassements de troupeaux de vaches puis de moutons.
Mardi 10/12
Petite balade dans les environs de la ville. Je ne recommande pas de rester 4 jours à Queenstown, car trop touristique, et avec le vélo, on reste dans les mêmes vallées, et bref, ce n'était pas adapté au style de voyage que j'effectue. Cependant, cette station possède des atouts, pour d'autres touristes ou voyageurs...
Finalement l'attache remorque a tenu le coup, les pièces qui ont le plus souffert sont les freins et le garde boue arrière.
Pour cette destination, ça n'aurait pas été trop grave si j'avais été dû opter pour un autre mode de transport en cas de panne vélo. Mais je me rends compte qu'une bête pièce de rechange peut sauver le voyage. Quelques patins de freins, du câble, occupent peu d'espace...
Mercredi 11/12
Rien à signaler, sauf que les pistes cyclables NZ sont comme des pistes piétonnes, c'est à dire qu'elles sont perpendiculaires à une route ou une intersection, avec détour, + mini bordure de trottoir. C'est parfois beaucoup plus rapide d'utiliser la route normale, et en plus, le revêtement est systématiquement meilleur pour les voitures que pour les vélos (ou alors il y a des déchets genre cailloux, morceaux de bois, ou éclats de verre). Au revoir Queenstown, rebonjour Christchurch. Super vol avec vue sur les montagnes!
Jeudi 12/12
Train transalpin ok, avec correspondance directe pour l'aéroport le soir. Encore une fois, les transports ne sont pas très ponctuels, mais ça n'est pas gênant. Comme pour tous les transports en commun, les bagages sont rassemblés dans un compartiment unique.
Vendredi 13/13
Journée de chance? Tout d'abord craquage d'un vêtement au niveau de la selle, heureusement je passais à devant un magasin de sport => shopping direct. Plus tard dans l'après midi, léger accrochage d'un véhicule avec la remorque lors d'un feu rouge. Qui a écrasé, non pas la roue, non pas la remorque, mais tordu la tige qui relie la roue à la remorque. Un peu stressant et embêtant, mais finalement j'ai ou tout mettre "à peu près comme d'habitude" dans la remorque. Les côtes à Auckland se font facilement avec le vélo, car le revêtement est plus lisse qu'à la campagne (du moins c'est mon ressenti). Heureusement que j'avais les cartes cyclables sur mon téléphone, pour éviter les autoroutes urbaines, et vérifier les passages aérien de temps en temps. Après, évidemment, se laisser porter et rouler au ressenti était de la partie, mais entrecoupé de feux tricolores et de la gestion des files de circulation. Vu sur le port 2 vélos dahon rouillés, les seuls vélos pliants que j'aurais vu. A l'aéroport, pour le vol retour, enregistrement de la remorque + tbag (30 kg), + vérification du poids du bagage cabine (7 kg maxi autorisés)
Samedi 14: A bord de l'avion, craquage d'un lacet de chaussure... Je ne suis pas passé devant un magasin qui vendait ces lacets spéciaux en escale, mais ça n'était pas important.
Journée à Kuala Lumpur, avec le temps de visiter la mosquée nationale Masjid Negara et ses alentours, le marché central, un peu du quartier chinois et indien, l'autre mosquée Masjid Jamek, les tours jumelles, et le quartier commercial. Après les campagnes néozélandaises, c'était drôle de visiter une ville et ses monuments/quartiers, et bonne surprise, on peut trouver des endroits pour se reposer. Quant aux gens que j'ai pu rencontrer, j'en garde un agréable souvenir.
Astuce voyage: le nombre de visiteurs/jour pour les tours jumelles est limité, mais apparemment il serait possible de réserver en ligne. Pour les transports en commun, au choix le hop-on hop-off bus touristique lent mais pratique, ou bien les métros rapides mais moins faciles à trouver, chacune des deux options comportant ses avantages et inconvénients. C'était parfait d'être à pied, pour visiter les différents sites, et aussi pour de déplacer dans la ville. Le vélo peut être utile, mais pas pour le touriste d'une journée.
Dimanche 14/12
Arrivée à Paris. Transfert des bagages en taxi dans Paris intra-muros, à cause de la panne de la remorque.
Conclusion: ce qui m'a le plus encombré, et qui ne m'a été d'aucune utilité, l'appareil photo, et le sac de couchage. Les guides papier étaient lourds et encombrants mais ils m'ont servi.
Le + que j'ai trouvé super pratique, et qui m'ont beaucoup servi, ou qui ont eu une importance :
- un filet pochette pour y stocker tous les vêtements. C'était trop pratique de sortir en un seul mouvement les vêtements du tbag.
- la serviette micro fibres
- les clés rondes: beaucoup plus pratiques que les autres clés.
- un sac de poche: se fait discret lorsqu'il est plié, mais peut servir le temps de 2 jours en avion, avec un peu de change, la brosse à dents, une protection pluie, et des vêtements pour la destination finale + de transit. Également, de la nourriture pour la route.
Ce que j'aurais aimé: des sous-vêtements pour le sport.
Ce dont je n'ai pas pris suffisamment soin:
- la remorque, qui s'est pris un accrochage de la circulation, et qui aurait pu être évité si j'avais eu un drapeau et porte-drapeau de secours.
- le garde-boue qui s'est coupé en deux, si j'avais utilisé la Chubby de manière systématique pour le transport du vélo dans les transports en commun, quoi qu'ils soient (bateau, bus, train, avion, shuttle), et de manière plus générale, dès que je n'étais pas à portée de main du vélo.
- le pédalier, qui s'est déclipsé, si je n'avais pas oublié, une fois, à l'enregistrement, d'attacher la sangle intérieure de la remorque. La faute à un poids excessif du bagage, refusé à l'enregistrement, et que j'ai du reconditionner en dernière minute.
- la poche latérale interne de la remorque, qui commence à se découdre. La faute à un chargement excessif de la poche en question, lié à tous les outils métalliques que j'y ai entreposé. Je préconiserai plutôt un sac adapté, à insérer au fond de la Chubby. Pour cette fois-ci, je plaide non coupable
Ce que je peux améliorer la prochaine fois:
prendre un meilleur téléphone/appareil photo, utiliser l'énergie de la dynamo, améliorer les outils de dépannage, améliorer le contenu de la trousse de toilette. Sinon, comme pièces de secours, 2 chambres à air au-lieu d'une seule, des patins de frein, du cable, un rayon, car j'ai beaucoup stressé, mais finalement c'est solide, un maillon de chaîne, car j'ai rencontré des vélos avec ce problème, du dégrippant, car l'huile ne fait pas tout.
Pour cette destination, ça n'aurait pas été trop grave si j'avais été dû opter pour un autre mode de transport en cas de panne vélo. Mais je me rends compte qu'une bête pièce de rechange peut sauver le voyage. Quelques patins de freins, du câble, occupent peu d'espace...
Pour la nourriture, si ça existe, un sac légèrement isotherme, plus compact que ceux que l'on trouve dans les supermarchés.
Concernant l'utilisation du smartphone, ce dernier m'a été bien utile en tant que bloc notes, mais le niveau de couverture GSM ne permet pas de se servir des fonctionnalités GPS et voix.