Le col d'Izoard en duo et en famille

Col d'Izoard à 2360 m d'altitude atteint en milieu d'après-midi midi après une longue et difficile ascension de plus de 5 heures par la face Sud, par la route de Guillestre depuis le lieu dit appelé Pont de Pierre ou Maison du Roi et par un duo de choc



Récit et photos à venir prochainement.

Macadam

bravo

Chapeau bas...

Ton étriers Juin Tech a tenu la distance dans la descente?

Merci beaucoup les amis.
Le frein à disque a bien tenu le coup et a été d'une grande utilité pour "casser" rapidement la vitesse et passer les virages en épingle à cheveux en toute sécurité. Les pentes sont fortes (jusqu'à 12 %) et le frein a disque fait des merveilles avec peu d'effort (la descente est longue).

Macadam

Bravo les p'tits gars

Bravo pour ce nouveau col !

Chapeau, ça force au respect

Bravo pour ce nouveau col.

Bravo, .

Bravo ! Beau col. Ça me rappelle de très bons souvenirs.

Merci beaucoup les amis, ça fait plaisir

L'ascension de l'Izoard,
Profil en long
Parcours à plat Guillestre - Col d'Izoard

Préambule :

Nous avons moi et mon frère gravi en duo et en Brompton deux des plus prestigieux sommets des Alpes et de la Provence : le Ventoux depuis Bédoin en 2017 et le col de la Bonette depuis Barcelonette en 2018.
Il nous fallait cette année un nouveau challenge du même niveau, histoire de marquer le coup.
Les Alpes comptent plusieurs cols prestigieux, dont certains se trouvent dans la région de la vallée de la Durance qui constitue notre destination.
Nous jetons notre dévolu sur le célèbre col d'Izoard qui culmine à 2360 m d'altitude dans le massif du Queyras.
Bien que ce col très populaire ait été parcouru plusieurs fois par le tour de France, très peu de gens en ont effectué l'ascension en Brompton.
Vincent à Vélo a été le premier à gravir le col depuis Briançon en juin 2009 avec son Brompton Schlumpfisé (il avait également été le premier à gravir le col de la Bonette en Brompton fin août/début septembre 2011) suivi par Walmus en août 2012.
Nous suivons ainsi les pas de Vincent à Vélo et de Walmus qui nous ont précédé.
Nous sommes virtuellement les 3ème et 4ème personne à vaincre l'Izoard en Brompton dont nous fêtons le 10ème anniversaire de la 1ère ascension, mais les 1er et 2ème à avoir atteint le sommet par la route de Guillestre
S'agissant d'un col, il est accessible des 2 côtés. La D902 permet de monter au col soit depuis Briançon via Cervières, soit depuis Guillestre via Arvieux.
Le versant depuis Guillestre est réputé le plus difficile en raison du relief et du dénivelé plus important que depuis Briançon.
C'est par ce versant que nous attaquerons l'Izoard, non seulement pour corser l'ascension, mais aussi pour raccourcir le trajet depuis notre point de départ.
Arrivés à Sisteron, notre camp de base, nous regardons la météo pour déterminer une fenêtre propice à l'ascension durant notre séjour. Météo France prévoit une journée pluvieuse le lundi 15 juillet, une belle journée ensoleillée avec quelques nuages et très peu de vent le mardi 16 et une journée voilée avec de fortes rafales de vent (45 km/h) le mercredi 17.
Nous fixons le jour J au mardi 16 juillet qui nous parait la journée idéale avec un soleil partiellement voilé et peu de vent. Des conditions idéales pour monter en Brompton.

La veille de l'exploit :

Nous passons la journée du lundi 15 juillet à préparer l'itinéraire et réviser les vélos.
L'idée à l'origine était de partir de Guillestre qui constitue le kilomètre zéro de l'ascension du col, mais lors de l'étude de l'itinéraire, nous avons remarqué que le tronçon Guillestre - Pont de Pierre ou Maison du Roi comportait quatres tunnels dans une gorge étroite, dont une partie se trouve à flanc de paroi.
Pour des raisons de sécurité, nous décidons de partir non pas de Guillestre, mais de Pont de Pierre à 3,5 km environ de Guillestre pour éviter ce défilé et ces tunnels. Nous sommes téméraires mais prudent. Le trajet en voiture jusqu'à notre point de départ confirme notre analyse et nous conforte dans notre choix (les tunnels sont étroits, mal aéré, peu éclairés ou pas du tout éclairés avec un trafic routier non négligeable et l'un des 4 tunnels est assez long). Cette partie n'est pas non plus la plus jolie.
Nous préparons les vélos le lundi matin en vue de l'ascension. Les vélos, un Green Lime Black Edition M6L dont la seule transformation aura consisté à monter un plateau de 39 dents et un P11E Kinetics Green Lime sont entièrement nettoyés et briqués jusque dans les moindres recoins. La mécanique (freins et vitesses) est intégralement révisée avec dépose de la roue arrière pour tout dégraisser et contrôle de toute la visserie. J'ai conservé sur Jumbo la configuration d'origine, à savoir un pignon de 18 dents associé à un plateau de 44 dents qui me donnent une plage allant de 1,71 m à 6,97 m.
J'en profite pour faire la vidange du moyeu Alfine.
Je décide de conserver également la configuration utilisées pour les autres ascensions, à savoir un T-Bag à l'avant, un sac Vaude pour le matériel de réparation et de premiers secours, un support de porte bidon Bikefun avec un Bidon de 850 mL. J'ai rajouté cette année le petit sac de selle "Saddle pouch" jaune citron assorti au vélo pour donner une touche de couleur.
Jumbo n'aura jamais été aussi propre à l'issu de cette révion. Le Green Lime Black Edition de mon frère est quasi flambant neuf. Nous voilà avec 2 vélos aptes à gravir l'Izoard et endurer les pires épreuves.
Nous profitons de la veille pour préparer nos sacs avec du linge, du nécessaire de réparation et de premiers soins et emmener boissons et victuailles.

Jour J, heure H :
Nous avons mis le réveil pour 5h00, le temps de faire une toilette, nous habiller et prendre un petit déjeuner copieux en vue de ce qui nous attend
Nous quittons le camp de base à 6h00 et prenons la route vers Guillestre en voiture.
Comme pour les années précédentes, nous bénéficions d'une assistance (une personne en voiture) en mesure de nous apporter de l'aide en cas de besoin et de nous ravitailler, ce qui permet également de nous alléger au maximum en laissant le superflus dans la voiture.
L'objectif bien que sportif est aussi de profiter au mieux de cette sortie.
Nous arrivons vers 8h40 à Pont de Pierre ou Maison du Roi, un lieu dit qui se trouve au carrefour de la route qui mène au col d'Izoard et de la route de Ceillac qui constitue notre point de départ en vélo. Cette bifurcation se trouve au kilomètre 3,5 de l'itinéraire depuis Guillestre à 1053 m d'altitude.
Nous préparons les vélos et nous nous équipons pour l'ascension.
Pont de Pierre étant situé dans une gorge étroite, le soleil n'éclaire pas encore le fond de la vallée et nous mettons des vêtements à manches longues en raison du froid matinal (la température est plus fraiche en hauteur que dans la vallée de la Durance).

L'ascension :

Nous démarrons un peu avant 9h00 l'ascension le long du Guil, la rivière qui coule au fond du vallon. Les 10 premiers kilomètres sont assez tranquille avec une pente moyenne qui varie entre 0 et 3,2 % (en moyenne), ce qui permet de nous échauffer et de nous mettre en jambe.
La route est jalonnée tous les kilomètres par des panneaux indiquant la distance parcourue depuis Guillestre, la pente moyenne sur le kilomètre à venir et l'altitude, ce qui permet de nous adapter et de nous repérer par rapport au col. Ces pancartes sont destinées également à ceux qui effectuent le circuit du Queyras qui permet d'effectuer une boucle en contournant le massif (96,4 km) depuis Briançon en passant par le col de l'Izoard et Guillestre. Peu après le kilomètre 7, nous arrivons devant l'unique tunnel de notre parcours, le tunnel de Ruvenost. Celui-ci étant large et pas trop long (environ 150 m), nous prenons le risque de le traverser, non sans une certaine appréhension.
Ma lampe arrière Aura de Topeak est mise en marche pour l'occasion pour assurer un minimum de sécurité.
Au kilomètre 15, la route quitte le vallon du Guil et la rampe se durcit en passant à 6,9 %. Il est nécessaire de passer la 1ère vitesse dans la partie la plus pentue.
Le paysage est de toute beauté. Au kilomètre 15,6, la route effectue une première série de lacets pour prendre de la hauteur. Un monument au mort avec une plaque en mémoire au Général de Gaulle trône au centre d'une épingle à cheveux en rappellant l'histoire tourmentée de cette région. Au kilomètre 16, nous approchons de la bifurcation de la route D902 qui continue vers le col d'Izoard et Briançon et de la D947 qui se dirige vers Château-Queyras, puis Ristolas d'un côté et le col d'Agnel de l'autre. De cet endroit, on profite d'une vue imprenable sur le fort Queyras et le massif du Queyras et la crête du Pelvas enneigée.
A partir de cet endroit, les plaques kilométriques en direction du col changent de présentation avec un petit rappel historique synthétique sur les grands champions du tour de France qui se sont distingués sur l'Izoard. Les panneaux indiquent le kilométrage restant jusqu'au sommet, la pente moyenne et l'altitude, ce qui permet de savoir à chaque kilomètre où nous en sommes sur l'avancement.
La pente grimpe au taux de 6,8 % jusqu'à Arvieux. Le ton est donné
Les taux indiqués sont en réalité assez trompeurs car on a la sensation que la rampe est bien plus dure qu'il n'en parait, à tel point qu'on se demande s'ils ne se sont pas trompés de virgule dans les chiffres
Une courte descente avant Arvieux permet de se dégourdir les jambes et de profiter de l'élan. Le premier vrai raidillon débute après Arvieux à 10 km du sommet avec une rampe qui passe la barre des 8,2 %.
La pente s'atténue un peu à la traversée de La Chalp (6,7 %) pour reprendre de plus belle avant Brunissard avec un taux moyen de 8,8 %.
La véritable ascension démarre après Brunissard. Nous sommes face à un massif boisé (le massif du bois noir) qui semble insurmontable et on se demande bien par où passe la route tellement la pente est raide. En regardant avec attention, on devine à travers la forêt dense la route qui serpente et les voitures et les motos qui montent vers le col ou descendent dans la vallée. Le col se trouve derrière ce massif boisé qui constitue le verrou pour l'atteindre. Le "Suffer Test" en rampe de 12 %, l'une des parties les plus pentues du parcours, démarre à la sortie du village. On est face à un mur. La route effectue une série de plusieurs lacets pour gravir le massif. Le taux ne descendra pas en dessous de 8,9 % en moyenne (avec des pointes à 12 %)
La commune d'Arvieux a déployé une large banderole à la sortie de Brunissard pour annoncer le passage prochain du tour de France prévu le 25 juillet 2019 avec l'étape Embrun - Valloire via le col de Vars et celui de l'Izoard.
Nous sommes régulièrement dépassés par des cyclistes chevronnés équipés de ce qui se fait de mieux sur le marché des vélos de course, mais qu'importe. Nous fronçons les sourcil, baissons la tête dans le guidon et appuyons de plus belle encore et encore sur les pédales. On verra même quelques cyclistes avec des assistances électriques qui grimpent à une allure déconcertante digne d'un Indurain ou d'un Pantani. Tous les cyclistes, qu'elle que soit la condition physique sont humble face à ce géant. Certains cyclistes trop concentrés dans la montée ne remarqueront même pas nos "petits" vélos. La difficulté est telle que la plupart du temps nous n'échangeons qu'un bonjour pour ne pas nous époumoner.
A 2100 m d'altitude, nous prenons une pause de 35 minutes et profitons de l'occasion pour nous restaurer en famille, nos proches nous ayant rejoint (il faut savoir joindre l'utile à l'agréable).
A 2212 m d'altitude, nous arrivons sur un superbe belvédère d'où nous pouvons voir le col et le massif. La végétation laisse place à un paysage quasi lunaire sec et aride. La route entame à cet endroit une descente d'environ 450 m de long sur près de 40 m de dénivelé pour passer à travers un éboulis rocheux baptisé La Casse Déserte. C'est le seul endroit où la pente moyenne passe à 1,4 % (on comprend mieux pourquoi). Le décor est féérique et spectaculaire. L'ébouli traversé (non sans une certaine appréhension), la route grimpe à nouveau en direction du col en rampe de 8,9 %. Nous passons au pied d'un petit éperon rocheux sur lequel trône les plaques de Louison Bobet et de Fausto Coppi. Le passage est relativement étroit à certain endroit et il faut rester vigilant (la route est très fréquentée par les motards et il y a aussi quelques voitures), d'autant que certains motards sont de véritables têtes brûlées en prennant tous les risques possibles en roulant à fond les gamelles au mépris de la sécurité des cyclistes.
A 2300 m, nous entamons les 3 derniers lacets qui nous séparent du col. L'arrivée n'est plus très loin et au détour du dernier virage, le col apparaît enfin, comme une délivrance. Nous franchissons le seuil du col à 2362 m d'altitude précisément.
Nous sommes extrêmement content d'avoir vaincu l'Izoard, d'autant plus que des tendinites aux genoux m'ont handicapé sur la dernière partie de l'ascension.
Nous nous photographions devant la stèle pour immortaliser cette victoire sur ce géant.
Nous rencontrons un couple belge propriétaire de 2 Brompton très surpris de constater qu'on puisse faire ce type de randonnée avec ce vélo.

La descente :

Après l'effort, le réconfort et la descente jusqu'à la bifurcation de la D902 et de la D947. 1000 m de dénivelé. Quel pied.
Ce qui devait être un superbe moment de détente a failli se transformer quelque peu en cauchemar.
Un véhicule inconnu (camion, camping car ??) a malencontreusement crevé ce jour-là son carter d'huile et répandu depuis le sommet jusqu'à l'entrée de Brunissard dans le sens de la descente une quantité importante d'huile sous forme de petites tâches gluantes sur la route, la rendant glissante et dangereuse. Les services de la DIR (Direction Interdépartementale des Routes - ex DDE) étaient en action au moment où nous descendions pour mettre de la poudre sur la chaussée destinée à résorber ces tâches d'huile et améliorer ainsi la sécurité des automobilistes, cyclistes et motards. A l'approche des virages, ces tâches grasses se sont transformées en nappe d'huile suite aux passages des voitures qui ont étalés l'huile.
Il a fallu être très vigilant pour éviter une chute.
Les tâches d'huile étant repérables et situées à peu près dans l'axe de la voie, j'ai néanmoins pu me faire plaisir et cottoyer les hautes vitesses (> 50 km/h) en roulant sur le bord de la chaussée et en faisant malgré tout très attention.
Jumbo a même fait dans les portions en ligne droite une pointe à 57 km/h.
Le frein à disque à l'arrière a très bien fonctionné et m'a permis de casser rapidement ma vitesse pour prendre les virages en toute sécurité.
Malgré cet aléa, le revêtement est de bonne qualité sur tout le parcours et les services de la DIR ont même refait le revêtement à neuf entre Le Chalp et Brunissard en vu du tour de France.

Conclusion :

Ce col restera l'un des plus difficiles que j'ai jamais fait jusque là.
Il faut être humble et bien entraîné pour gravir son sommet.
Il mérite son titre de géant des Alpes.
Les vélos ont très bien tenu le coup et se sont très bien comportés aussi bien dans la montée que dans la descente, résultat d'un entretien méticuleux effectués aux petits ognons. Nous n'avons pas eu à déplorer de panne, ni de crevaison.
L'Alfine 11 a enduré les pires contraintes et s'est très bien comporté aussi.
La configuration de Jumbo a néanmoins montré certaines limites dans cette ascension où la rampe maximale avoisine les 12 % à plusieurs endroits sur de longs linéaires. Je monterai pour la prochaine ascension d'un col alpin un plateau de 42 dents pour diminuer le petit développement et être plus à l'aise dans les fortes rampes (les taux affichés sur les plaques kilométriques sont d'ailleurs trompeur). Je testerai très certainement une autre configuration avec un sac arrière fixé au porte bagage au lieu du T-Bag pour soulager l'avant du vélo.


Pour le Brompton, privilégiez un petit développement d'environ 1,50 à 1,70 m.

Macadam

Macadam, vous êtes les 2ème et 3ème par Guillestre, mais pas au sommet, car je l'avais aussi fait le 16 aout 2012, certes par Briançon, le côté le plus facile.

Ce serait sympa de refaire une ascension ensemble !

J'ai corrigé et complété mon compte-rendu sur la base de ces nouveaux éléments.
Oui, se serait sympa de refaire un col dans le secteur ensemble, comme en 2015

Macadam

Encore bravo, et merci pour le partage.
PS: si vous refaites une ascension de ce genre, n'hésitez pas à le faire savoir avant le départ, car d'autres bromptonautes sportifs seront peut-être intéressés pour vous accompagner, dans l'esprit des balades du BF

Un récit à la hauteur de la prouesse sportive.
Top !
Et bravo !

Merci Macadam. Par contre, niveau récit, je suis battu à plate couture ! Tu es passionnant à lire.

Tu parles aussi de frein à disque à l'arrière, et je ne trouve pas le sujet qui détaille cette modification. Peux-tu m'en dire plus ? Car je fais partie des adeptes du frein à disque. Merci d'avance.

Salut Walmus, héros sportif,

Ci-joint le lien détaillé du montage frein à disque arrière sur Jumbo :
Frein à disque Voir le message du 26 février 2017

Macadam

Merci Madadam,

J'ai lu presque tous tes messages sur les améliorations du Brompton. Impressionnant de détails, d'explications et de connaissances.

Pour l'instant, je pense que je ne vais plus engager de dépenses sur mon Brompton. En effet il a plus de 13 ans, et depuis ma chute, la roue avant a un choc sur la jante (que je sens au freinage) et je pense que la direction est légèrement faussée. Sans compter les conséquences de la chute qui ne se voient peut-être pas. J'ai plutôt dans l'idée d'en racheter un nouveau pour le cyclotourisme et garder mon 1er Brompton pour les trajets domicile travail. D'autant plus qu'avec mes pneus pleins, je ne crève jamais ! Super pour les trajets professionnels. Par contre, le rendement n'est vraiment pas terrible. Donc pour la randonnée, je resterai avec des pneus classiques.

Bonne continuation dans tes ascensions !

Le tour de France est passé par le col d'Izoard aujourd'hui (étape Embrun - Valloire)...... avec 9 jours de retard sur l'échappée du 16 juillet

Macadam

Vu qu'on ne joue pas dans la même catégorie, on pourrait dire :

Le Tour de France est passé par le Col de l'izoard aujourd'hui (étape Embrun - Valloire)..... mais 10 fois plus vite, et 3 fois plus de km, et le Galibier en plus ! Mais ils n'avaient pas de Brompton, les pauvres ! Par contre il y avait plus de monde le long de la route pour les regarder passer !!!!

C'est sûr qu'ils ont des vélos beaucoup plus légers que les nôtres et bien plus performants que nos valeureux Brompton.
Ils ont aussi des boissons plus "énergisantes" pour grimper plus vite

Photos du récit à venir prochainement.

Macadam

Comparons ce qui est comparable.  

Les coureurs du tour de France font de la compétition. Et à ce titre ils réalisent des exploits. C'est normal, c'est leur métier.

Nous autres, avec nos brompton, nous faisons de la balade, sportive parfois, certes, mais rien à voir avec la compet...

Chapeau pour l'Izoard

Macadam a écrit:

C'est sûr qu'ils ont des vélos beaucoup plus légers que les nôtres et bien plus performants que nos valeureux Brompton.

Le bonhomme joue sûrement bien plus que le vélo, et le brompton ne s'en sort as si mal.
On est pas sur des pentes de haute montagne, mais le principal segment strava du Mont Sainte-Odile, je le fais en 32 minutes avec mon S6R, contre 25 minutes avec mon Raymond : Je trouve ça loin d'être ridicule.

Salut Profiterole,

DocFred, mon frère a fait très récemment la montée du Mont St Odile depuis Strasbourg et en longeant le canal de la Bruche.
Je tiens à rassurer tout le monde, l'ascension du col d'Izoard s'est faite bien entendu à une allure de Sénateur et dans un esprit de balade sportive en famille. Je n'ai pas l'entraînement des champions du tour de France.
Salut Bisam.

Macadam

Voilà une sélection des meilleure photos
Au carrefour Pont de pierre ou maison du Roy à environ 4,5 km de Guillestre. Il fait frais au creux de la vallée du Guil
Quelques minutes avant le départ au carrefour Pont de pierre ou maison du Roy, notre point de départ
Kilomètre 5. Première pancarte kilométrique rencontrée lors de notre ascension vers le col
Kilomètre 7

Le tunnel de Ruvenost peu après le kilomètre 7
Kilomètre 10
Kilomètre 12, la pente reste encore faible


Doc Fred dans la vallée du Guil

Les choses sérieuses commencent au kilomètre 15 avec une rampe de 6,9 % qui oblige à passer la 1ère vitesse pour la première fois
Plaque commémorative en mémoire au Général de Gaulle près du monument aux morts

Kilomètre 16
Fort-Queyras  avec les pics enneigés en toile de fond
Carrefour des routes vers Arvieux et Château-Queyras
Afficheur avec les dates de fermeture de la D902 du fait du Tour de France
Les plaques kilométriques changent à partir du carrefour de la D902 vers le col d'Izoard et de la D947 vers le col d'Agnel. Il reste 14 km jusqu'au col d'Izoard

Reste 13 kilomètres
Au Sud d'Arvieux



Arvieux
Reste 11 km

Encore 4 km
Reste 3 km

Les vainqueurs du tour de France

Les 2 derniers kilomètres
Dans les 2 derniers kilomètres. La fatigue se fait sentir



Les vaiqueurs de l'Izoard en Brompton
Au sommet devant le monument





Je complèterai au fur et à mesure.

Macadam