Je profite d'un peu de temps libre pour mettre à jour ce post resté incomplet.
L'ascension du col de la Bonette Profil en long
Parcours à plat
Préambule :En septembre 2014, je réalisais pour la première fois un doublé avec l'ascension successive de 2 sommets Vosgiens de plus de 1000 m en Brompton : le Ballon d'Alsace (1171 m) et le col du Grand Ballon (1343 m).
Cette première expérience positive avec un Brompton m'incita à poursuivre l'aventure des cols avec ce vélo (l'ivresse des sommets sans doute, mais sans faux cols).
Le mardi 25 août 2015, j'effectuais là aussi pour la première fois l'ascension du Mont Ventoux (1912 m) avec une équipe rudement entraînée et en Brompton s'il vous plait.
Le 17 juillet 2017, je récidivais sur le géant du Vaucluse (1909 m), mais en duo et en famille.
Fort de cette nouvelle expérience, j'ai souhaité réaliser cette année une nouvelle ascension d'un géant des Alpes afin de marquer le coup. Mais lequel grimper ? En effet, plusieurs cols prestigieux se trouvent dans la région de la Durance ou alentours : Vars, Parpaillon, Izoard, Lautaret, Galibier, Montgenèvre....
Après plusieurs recherches, je jette mon dévolu sur le géant des géants. J'ai nommé le col de la Bonette qui culmine à 2802 m. L'ascension se fera comme l'année précédente en duo et en famille (on ne change pas une équipe qui gagne). Mon compagnon de route n'est autre que mon frère avec lequel nous avons vaincu le géant du Vaucluse il y a un an et qui a participé à la sortie des forts de Strasbourg.
Nous suivons ainsi les pas de Vincent à Vélo qui nous a précédé sur la route des Alpes et qui a effectué en première mondiale l'ascension de ce col renommé en 2012 en Brompton et en solo.
En dehors de Vincent à Vélo, nul autre personne n'a semble-t-il tenter l'ascension en Brompton. Nous sommes donc virtuellement les 2ème et 3ème personnes à tenter ce col de prestige. Mais quand est-il vraiment de ce col ?
2802 m, c'est clairement une route de haute montagne.
Fait amusant, la commune de Jausiers clame haut et fort à grand renfort de panneaux qu'il s'agit du plus haut col routier d'Europe. En théorie du moins, car dans la réalité la plus haute route d'Europe se trouve en Autriche au niveau du portail sud du tunnel d'Ötztaler qui se situe 27 m plus haut que la Bonette à 2829 m d'altitude. Mais qu'importe. On fermera les yeux sur ces 27 m de différence, l'objectif n'est pas de contester telle ou telle revendication, mais de se faire plaisir sur un haut sommet.
Pour corser l'ascension et mettre un peu de piment, nous décidons avec mon frère de démarrer de Barcelonnette à 1135 m d'altitude dans la vallée de l'Ubaye.
Comparé au Ventoux, l'ascension du col de la Bonette depuis Barcelonnette s'apparente à celle du Ventoux depuis Bédoin. Le dénivelé est assez identique (1589 m versus 1639 pour le Ventoux) ainsi que la pente moyenne (moyenne de 6,6 % contre 7,6 pour le Ventoux). La pente maxi est en revanche plus forte (15 % sur le dernier kilomètre à opposer aux 12 % du Ventoux) et le trajet plus long (24 km versus 21,4 pour le Ventoux).
Sur le papier, l'ascension du col de la Bonette semble donc aussi difficile, voire même à certains égards un poil plus facile que celle du Ventoux, mais cela n'est vrai qu'en apparence.
En regardant le profil en long, on constate que la majeure partie du trajet comporte plusieurs rampes de 9 % espacées par de courtes sections au pourcentage plus faible.
Autre difficulté et non des moindres : la montée à la cime de la Bonette depuis le col du même nom comporte une terrible rampe au taux de 15 % sur les 500 derniers mètres. Un véritable supplice pour les organismes.
L'ascension ne sera pas une sinécure. Il faudra envoyer du lourd, du très lourd même et ne pas sous-estimer les difficultés. Ce géant se mérite tout autant voire davantage que le Ventoux, même s'il est moins fréquenté.
Je relis méticuleusement le récit de Vincent pour m'en imprégner et déjouer les éventuels pièges de ce sommet pour le jour J.
Préparation du vélo :Jumbo, mon P11E sera mon destrier. J'ai prévu néanmoins d'emmener également Jumpy, mon M9L qui servira de mulet en cas de pépin de dernière minute.
Le vélo est révisé en profondeur. Le moyeu Alfine est vidangé, la chaine nettoyée, toute la visserie contrôlée, le réglage des vitesse et des freins effectué et la pression des pneus vérifiée. Un bon coup de chiffon est passé avec soin pour redonner du brillant à ce vélo qui arbore fièrement sa robe jaune citron. Les piles du compteur et des capteurs sont contrôlés.
Pour cette ascension, je reconduit la configuration choisie au Ventoux : T-Bag, sac de secours Vaude, porte bidon Bikefun et bidon de 950 ml sans oublier la caméra et son support ainsi que l'appareil photo. Je vérifie les outils emportés et les produits de premiers soins dans mon sac de secours.
Mon frère fera la montée avec son Green Lime Black Edition de l'année dernière muni d'un C-Bag, dont la seule transformation par rapport au montage d'origine consiste au montage d'un plateau de 39 dents. Tous les autres composants sont strictement de série, un challenge quand on connait la difficulté de faire ce genre d'ascension avec un vélo qui n'a pas été développé pour cela.
Je prend la route au départ d'Orléans et me rend sur Sisteron qui constituera notre camp de base pour rejoindre mon frère et la famille.
Météo France prévoit une fenêtre météo favorable mardi 24 et mercredi 25 juillet.
Nous décidons avec mon frère d'attaquer le mardi de bonne heure.
Aléa jecta est.
La veille de l'exploit :
Lundi 23 juillet.
Je prépare méthodiquement mes affaires pour le lendemain.
J'emporte avec moi dans mon T-Bag de quoi m'alimenter (barres de céréales et chocolat pour le magnésium), suffisamment d'eau (un bidon de 950 ml et une bouteille d'eau d'un litre) pour tenir durant 3 à 4h00, un coupe vent et un haut à manches longues pour parer au froid sur la crête.
Comme pour l'année précédente sur le Ventoux, nous bénéficions d'une assistance (une personne de la famille qui nous précède en voiture) pour parer à toute éventualité. Etant donné qu'il peut faire très froid et qu'il peut y avoir beaucoup de vent sur les crètes, j'emmène dans un sac à part une polaire, un pantalon coupe vent et un pantalon que je confie à l'assistance afin de rester le plus léger possible.
Jour J, heure H :Nous partons du camps de base de bonne heure pour nous rendre à Barcelonnette et arriver aux alentours de 9h00.
Sur place, nous démarrons du centre-ville de Barcelonnette à 9h15 le temps de nous préparer et nous nous dirigeons vers Jausiers. La route départementale D900 longue de 9 km nous permet de nous mettre en jambe et de nous acclimater. Je roule sans forcer à mon rythme en 7ème vitesse à une allure soutenue (environ 15 km/h), la rampe étant faible et régulière.
Jausiers à 1216 m d'altitude marque le point de départ de la route communale C1 qui monte au col de la Bonette.
Nous nous photographions devant le monument dédié aux cyclistes qui se trouve au carrefour de la D900 et de la C1 et qui marque le kilomètre zéro de la route vers la Bonette. Nous entamons la véritable ascension vers 10h00.
Le temps est superbe et ensoleillé. La présence bénéfique de nuages évite cependant que nous rotissions au soleil (ça nous évitera la canicule qui sévit dans plusieurs départements).
Le premier kilomètre en rampe de 3 % est assez facile, mais la rampe se corse dès la sortie de Jausiers au kilomètre 2 pour atteindre 6,5 % en moyenne, ceci jusqu'au kilomètre 6.
Nous attaquons peu après la sortie de Jausiers une première série de lacets jusqu'au lieu dit baptisé Les Buissons vers le kilomètre 4 (à 1400 m d'altitude).
Au kilomètre 7 (à 1650 m d'altitude), nous arrivons au niveau de la combe des Eissoudas sur une deuxième série de lacets qui permettent à la route de prendre de la hauteur. On se demande lorsqu'on regarde le paysage où passe la route, notamment quand on voit les barrières rocheuses et les verrous dans le fond du vallon. En regardant plus attentivement, on devine grâce aux voitures où la route se faufile. Nous franchissons non sans une certaine appréhension un défilé taillé dans la roche au-dessus du verrou de Rochas, la route étant étroite à ce niveau. Nous devons être vigilant lorsque les voitures se croisent.
Après 19,41 km parcourus depuis Barcelonnette, nous atteignons l'altitude symbolique de 1909 m, celle du Ventoux. Le record de Jumbo et du Black Edition de mon frère est battu. Chaque mètre gagné est un plus pour Jumbo qui tient vaillamment le coup.
Je commence à ressentir des petites douleurs aux genoux, signe d'un début de tendinite. Je passe en première vitesse pour soulager les articulations et tenir aussi longtemps que possible, car il reste encore plus de 900 m de dénivelé et près de 10 km à parcourir jusqu'au sommet.
Une source à 2053 m d'altitude au bord de la route nous permet de recharger les bidons et réserves qui sont quasi vide.
Tout au long de l'ascension, nous sommes régulièrement dépassés par des cyclistes équipés de ce qui se fait de mieux sur le marché. Mais qu'importe, il ne s'agit pas d'une course, mais d'une belle balade. L'affluence est moindre que sur le Ventoux, mais la route est par contre très fréquentée par les motards. On croisera également quelques voitures de sport qui ne manquent pas de se faire remarquer bruillamment et même des voitures de collection rutilantes. A chacun son plaisir.
Arrivés à 2170 m d'altitude, nous marquons au détour d'un lacet une pause d'une heure pour nous ravitailler et profiter d'un bon pic-nic (nous joignons l'utile à l'agréable). Nous reprenons la route vers 14h00.
Nous entamons une 3ème série de lacets.
Peu après notre départ, nous croisons un photographe professionnel qui réalise des clichés de cyclistes et motards.
La forêt qui était omniprésente en fond de vallée commence progressivement à se clairsemer. A cette altitude, les arbres disparaissent, laissant le champ libre aux rochers et aux pâturages.
Nous entendons de temps à autre des petits cris stridents et aigus qui résonnent dans le fond du vallon. Ce sont des marmottes qui sifflent notre arrivée. Nous aurons l'occasion d'en voir quelques unes qui nous suivent du regard, intriguées de voir 2 petits vélos grimpés lentement aussi haut sur leur territoire.
Arrivé au lac des Eissaupres, la rampe s'atténue un peu puis reprend de plus belle au kilomètre 16.
Nous apercevons un peu plus loin face à nous un tandem. Le pilote surpris de voir 2 Brompton à cet endroit s'arrête quelques dizaines de mètres devant nous sur le côté et nous interpelle. Je constate à ma plus grande surprise qu'il s'agit de Rémi02 du forum que j'avais rencontré à Reims en 2014 et lors de la sortie parisienne la même année. Comme quoi le monde est petit. Nous bavardons quelques minutes puis reprenons la route jusqu'au sommet.
Mes douleurs aux genoux s'accentuant, je dois ralentir mon allure en restant régulièrement sur la 1ère vitesse, hormis les (très) rares zones où la rampe s'atténue et où il est possible de passer la 2ème voire la 3ème vitesse sans trop souffrir. Je marque quelques courtes pauses pour reprendre mon souffle et m'hydrater. J'en profite pour regarder le paysage. La pente est rude et les parois rocheuses du fond du vallon abrupts. Je devine le passage de la route sur le haut de la cime. Rien qu'à voir les difficultés pour braver cet nième obstacle, j'en ai la chaire de poule (mon moral est dans les chaussettes, mais je tiens bon). On est encore loin du sommet. Il reste près de 500 m de dénivelé et l'heure tourne.
Nous arrivons tant bien que mal au fort de Restefond où se trouve un restaurant d'altitude (situé légèrement en contrebas du fortain). L'assistance va pouvoir profiter d'un verre pendant que nous continuons inéxorablement à grimper, grimper et encore grimper.
A 2656 m d'altitude, nous arrivons au faux col de Restefond et sur un palier qui nous permet de rouler à une allure plus soutenue. Je repasse en 3ème vitesse et même en 4ème. Quel plaisir après tout ces efforts. Je récupère sur le faux plat.
Nous entrons dans le parc du Mercantour. Nous passons à proximité du col de Restefond (le vrai) devant des casemates bétonnées de la 2ème guerre mondiale de la ligne Maginot. On sent clairement que ce col était stratégique à l'époque.
Quelques minutes plus tard, vers 16h10, nous arrivons au col de la Bonette à 2715 m d'altitude. La route C1 bascule à cet endroit dans la vallée de la Tinée et continue en direction de Nice, mais il existe 2 autres routes pour atteindre la cime de la Bonette située plus haut à 2802 m : la route Est où la route Ouest.
Lors de la construction de cette route C1 par le Conseil Général des Alpes Maritimes, les ingénieurs des Ponts et Chaussées ont opté pour une boucle assez originale qui fait le tour de la cime en partant du col. Cette boucle est semble-t-il unique en Europe, du moins à cette altitude. La route Est est un peu plus abrupte (15 %), mais moins exposée au vent. Nous jetons notre dévolu sur ce versant.
J'arrive à la cime à 16h30 un peu exténué, mais content d'être arrivé au bout et d'avoir vaincu le géant des géants.
Nos deux Green Lime ont vaillamment relevé le défi.
Nous voilà au sommet de l'une des plus hautes routes d'Europe, la cime ayant été atteinte après 6 longues heures d'ascension et une pause d'une heure pour manger.
Nous prenons quelques minutes de repos bien méritées et nous immortalisons l'instant en prenant des photos souvenirs au niveau de la stèle.
Malgré l'altitude, le vent reste faible et la température correcte. Le panorama qui s'ouvre devant nous est extraordinaire.
Nous croiserons près de la stèle un motard américain du Wisconsin venu à notre rencontre après avoir vu nos vélos. Fan de Brompton, il nous a pris en photo (je ne sais pas s'il nous lit). "You are crazy guys" nous lancera-t-il non sans un brin d'humour vu les difficultés pour monter jusqu'ici avec de tels vélos.
Descente tout schuss :16h40 : il commence à se faire tard et nous ne pouvons nous attarder plus longtemps compte tenu de la route qui nous attend
jusqu'à Sisteron. Nous souhaitons ne pas arriver trop tard au camps de base afin de profiter d'un bon repas et d'un bon apéritif pour fêter la victoire, d'autant plus qu'il faut compter plus de 45 min pour atteindre Jausiers et près de 2h00 de route ensuite pour revenir sur Sisteron. Nous ne monterons malheureusement pas jusqu'au sommet qui culmine à 2860 m, le temps étant compté (l'accès se fait en outre depuis un petit sentier). Il nous faut descendre.
Nous nous équipons en conséquence pour lutter contre le vent et nous nous délestons du superflus que nous confions à l'assistance pour aller plus vite. J'enfile la polaire, le coupe vent Mavic orange et je suis paré pour la descente qui s'annonce magnifique. Je ne garde sur moi que mon bidon, la caméra et le petit sac Vaude pour réparer rapidement ou soigner une blessure (au cas où) afin de limiter la résistance au vent.
16h45, nous quittons la cime pour rejoindre Jausiers.
Je passe sur la 11ème vitesse, la plus longue.
La pente par la route Sud est raide dès le départ et la vitesse croit rapidement. Jumbo aimerait bien s'envoler.
Mes mains sont sur les freins et je dois rapidement doser le freinage pour calmer les ardeurs de Jumbo.
Comme au Ventoux, je me fixe une première limite de vitesse à 35 km/h pour voir comment se comporte le vélo et diagnostiquer la moindre vibration ou bruit anormal qui seraient les prémisses d'un ennui mécanique. Le vélo réagissant correctement (Jumbo est en pleine forme), je décide de lever la limite et m'autorise d'aller plus vite tout en restant très attentif à la moindre alerte.
La route étant très sinueuse, je dois rester extrêmement vigilant pour ne pas commettre un dérapage, une chute ou mordre les bas côtés, voire me retrouver nez à nez avec un véhicule montant (certains passages, notamment au droit des ponts sont étroits). Le revêtement depuis Jausiers est globalement bon, mais la présence de gravillons à certains endroits sur la chaussée et de quelques reprises ou déformations de bitume incitent à rester prudent, surtout lorsqu'on roule à haute vitesse (> 40 km/h) ou très hautes vitesses (> 50km/h). Le Brompton est par nature un vélo relativement instable et il faut beaucoup de concentration et de maîtrise pour ne pas commettre d'erreur préjudiciable.
Le frein à disque à l'arrière fait des merveilles et me permet de freiner suffisamment fort avec peu d'effort dans le levier avant les virages pour casser ma vitesse et prendre les courbes en toute sécurité sans me faire peur. Quel pied.
Arrivé au fort de Restefond, je m'arrête et en profite pour vérifier rapidement les freins et jeter un coup d'oeil sur la mécanique. La jante avant et le disque sont brûlant, mais tiennent parfaitement le coup et refroidissent vite. Tout est OK. Malgré la faiblesse du frein avant, les patins réagissent bien et me permettent de soulager un peu le frein arrière en répartissant autant que possible les efforts et l'énergie à dissiper.
Ma vitesse max ne dépassera pas 56,84 km/h compte tenu du profil. Ne connaissant pas bien la route, je n'ai pas souhaité jouer les trompes la mort non plus (avec l'âge on devient plus raisonnable). Même si je ne suis pas allé aussi vite que sur le Ventoux, la descente a été un pur bonheur. Nous avons tout de même été dépassés par une poignée de cyclistes téméraires équipés de vélos de route haut de gamme qui roulaient à plus de 60 km/h dans les alignements.
Bilan :Très peu de Brompton ont foulé la cime de la Bonette jusqu'ici. Nous sommes certainement les deuxième et troisième personne après Vincent à Vélo à avoir atteint la cime à 2802 m en Brompton depuis Barcelonnette.
Le vélo s'est très bien comporté, autant dans la montée que dans la descente.
Le moyeu a parfaitement tenu le coup, les freins aussi. Tous les composants ont passé le test ultime avec succès. Le développement mini de 1,71 m'a semblé cependant un peu juste pour finir les 5 derniers kilomètres et braver la rampe de 15 %. Je monterai certainement pour une prochaine ascension dans les Alpes (ou dans les Pyrénées) un plateau un peu plus petit (42 dents, voire 40) pour diminuer le développement autour de 1.50 m / 1.60 m et être plus à l'aise.
Mon frère avait une forme olympique (un vrai Walmus) et malgré un développement mini de 2.10 m sur son Black Edition, il a réussi à faire toute la montée jusqu'à la cime avec une impressionnante décontraction, y compris dans la rampe en 15 %. Chapeau bas. Il a mérité la médaille d'or (j'ai réussi néanmoins à le gratter à la descente). Son vélo quasi de série a parfaitement tenu le coup et a également relevé le défi (comme quoi, les Brompton sont costaud). Il aurait pu facilement faire la montée en 4h30.
Cette ascension restera un bon souvenir.
D'autres défis nous attendent, mais ce sera pour l'été.
Les chiffres :- Vitesse maximale : 56,84 km/h
- Vitesse moyenne : 10,80 km/h (descente incluse)
- Distance parcourue : 54,77 km
- Temps de parcours : 5 heures et 4 minutes
- Temps écoulé depuis le départ de Barcelonnette jusqu'à l'arrivée à Jausiers (montée + descente + arrêts) : 8 heures et 13 minutes
- Dénivelé positif : 1664 m
- Nombre de calories consommées : 1706 kcal
Macadaù