De retour d'une tournée d'inspection surprise, je vous fais mon rapport
Bruxelles est sous la domination du Brompton.Partout des cyclistes en Brompton, qui ne se saluent pas comme ailleurs : ils ne sont pas les dépositaires d’une culture, mais simplement des consommateurs avisés, qui ont choisi le meilleur outil multimodal qui soit pour qui dispose du budget de départ adéquat.
Débarquement au hasard dans l’atelier d’un vélociste bruxellois (velodroom) pour tailler une bavette (celle de mon garde boue arrière s’était fait la malle). En quelques instant mon problème est gentiment réglé… normal, le Brompton, ici, on ne connaît que ça ! Regardez plutôt les vélos en attente de réparation :
Heureusement, on peut débusquer des êtres à part qui ne sont pas de simple consommateurs, mais bien des incarnations de la Bromptonitude dans tous ses raffinements… Certains n’hésiteront pas à s’encanailler dans des débits de boissons avec le franchouillard en goguette (mais à portée de main de leurs montures survitaminées, archimodifiées, réinventées avec brio).
Pas comme d’autres qui ne partagent pas les bons moments, laissant leur monture désolée se morfondre dans la rue et dans son « U ».
Alors qu'il existe un excellent système de gardiens virtuels géants pour surveiller les vélos:
Rouler dans Bruxelles… ? Pas spécialement aménagée (en tout cas en centre-ville, la qualité monte très vite en revanche dans certaines banlieues), assez engorgée de voitures, la ville est de façon assez surprenante très plaisante à rouler parce que les cyclistes sont relativement nombreux et que la courtoisie m’a semblé être plutôt la règle de la part des automobilistes. La configuration du centre fait que l’on a un vrai avantage concurrentiel à s’y déplacer à vélo par rapport aux autres modes. Avantage net à Paris toutefois en termes d'espace dédié et de qualité des revêtements.
En tout cas j’ai eu beaucoup de plaisir à venir Bruxeller avec mon Brompton