Remonte pente à Paris ......?

J'en avais parlé autrefois :
Publié le 27 octobre 2007 à 10h46

Denis Baupin, candidat des Verts à la mairie de Paris, propose, dans une
interview au Parisien, d'expérimenter des "remonte-pentes" pour vélos
dans la capitale. L'adjoint de Bertrand Delanoë aux transports salue le
succès de Vélib', le système de location de bicyclettes en libre-service
mis en place à la mi-juillet. "Il y a encore quelques bogues, mais à
côté des 8 millions de déplacements engendrés, c'est minime", juge-t-il.
"Et pour ce qui est de la remontée de côtes, des villes étrangères
expérimentent des remonte-pentes discrets intégrés au bord du trottoir,
une espèce de funiculaire", relève-t-il. "Je propose qu'on l'expérimente
à Paris".

Il ya avit eu un post à ce sujet sur velotaf (mais il faudrait sans doute faire de la spéléo pour aller le chercher).
De mémoire, c'est en Norvège et les finances du remonte-pente sont équilibrée (le prix des montées couvre le cout d'entretien).
Pour des gens ayant un bon sens de l'équilibre et des pieds pas trop grands, c'est utilisable sans vélo.

marcb a écrit:

De mémoire, c'est en Norvège et les finances du remonte-pente sont équilibrée (le prix des montées couvre le cout d'entretien).
Pour des gens ayant un bon sens de l'équilibre et des pieds pas trop grands, c'est utilisable sans vélo.

Pour avoir tout l'explication du système qui existe depuis 1993 dans la ville de Trondheim en Norvège il faut aller voir
ICI

Ces scandinaves sont quand même forts . D'autant que les Norvégiens regorgent de pétrole en mer du Nord pour encore quelques dizaines d'années.
Voici pour ceux qui veulent éviter d'ouvrir un document pdf, l'introduction du document en lien ci-dessus:
La politique alternative de la Ville de Trondheim en matière de transport a démarré en 1989, lorsque le
« Trondheim package » a été approuvé. Il prévoit l’investissement de 43,2 millions € dans le développement
des transports alternatifs (transports publics et vélo en particulier), de mesures visant à sécuriser le trafic et
à préserver l’environnement. Les mesures prévues dans le « Trondheim package » sont essentiellement
financées par les recettes procurées par le péage urbain instauré en 1991. Des pistes cyclables ont été
réalisées le long des routes principales, dans les zones résidentielles, dans les zones de loisirs, etc. La
construction de ponts pour les vélos a permis de créer de nombreux raccourcis par rapport aux itinéraires
routiers et d’améliorer les conditions de circulation des cyclistes. Dans le même but, une nouvelle
signalétique pour les cyclistes sur les axes principaux a vu le jour. Aujourd’hui, le réseau cyclable comprend
plus de 100 km de pistes. Il existe un système de City-Bike gratuit (400 vélos et 52 aires pourvues d’un rack
pour leur stationnement) et un projet de système de City Bike payant est à l’étude. A plus long terme, le plan
de déplacements en vigueur (1992-2005) prévoit de porter la longueur totale du réseau cyclable à 220 km.
La nouvelle cible privilégiée est celle des pendulaires qui résident à une distance de leur lieu de travail
faisable en vélo. L’élaboration d’un plan structuré pour le stationnement des vélos dans le centre ville est
également une priorité.

Au point de vue installation à Paris, cela me parait du domaine du rêve,

Les intersections de rues, obligeraient à faire de nombreux tronçons

L'impossibilité à faire respecter une interdiction de stationner, le long d'un trottoir.....rendrait le système impossible à l'usage...... même en mettant des zébrures jaune fluo sur le sol et des panneaux clignotants d'interdiction, nous aurions constamment des stationnements intempestifs......