Article sympa sur le Brompton !

Hello
Lu cet été, un article sympa dans le point sur le brompton et pourquoi il est si différent :-)
Bonne lecture  

http://www.lepoint.fr/art-de-vivre/test-velo-un-pliant-oui-mais-un-brompton-18-07-2018-2237292_4.php

Les journalistes mettent toujours l'accent sur le prix, mais le moindre vélo motorisé coûte souvent plus, et pour un poids de dix kilos de plus, bien souvent. Exemple chez Moustache.

Tout à fait, et quand ils testent un Iphone à 1000 euros, ce n est pas "hors de prix"?
Dans toutes les conversations, que ce soit collègues, ou famille, le prix des vélos les surprends , mais rarement le prix d autres objets..j ai du mal à comprendre ça....

Oui c'est vrai, il est toujours fait référence au prix.
En même temps il faut intégrer le fait que de mettre 1000 euros dans un vélo, c'est beaucoup pour une grande majorité de gens.

Une fois que l'on a essayé le Brompton, que l'on connait son histoire, ses caractéristiques et son Made In England, on comprend qu'il soit à ce prix et ce n'est pas choquant. Ça reste un budget, mais comme beaucoup d'autres objets qualitatifs : tout se paye.

Après, étant donné que les vélos sont vraiment à la mode en ce moment (VAE, Fixies, Touring....) on voit des budgets parfois hallucinants... notre Brompton semble finalement être d'un très bon rapport Q/P à coté de certains autres engins !

Pour beaucoup, le vélo n est qu un simple loisir comme un autre..
Sauf de plus en plus d individus utilisent leurs vélos pour se déplacer, travail-utilitaire-loisir.
C est mon cas tres souvent par exemple.
Mais moi ce qui m ettones,c est que dépenser 1000 dans un smartphone dernier cri, ça ne choque pas autant... alors que le smartphone à une durée de vie tres limité dans le temps,sans compter son extrême fragilité...
Un iphone à 1000 EUR, 3 ans plus tard,se vendera mal, et à pas cher .
Quand je vois à quel prix se revend un Brompton par exemple, on est pas loin de l investissement !

C'est vrai pour les smartphones, mais si l'on reste sur les moyens de déplacement, le prix d'une monowheel peut aller jusqu'à 1700 euros, soit une version Brompton en série limitée, et vu la dangerosité de ces produits, personnellement je ne troquerais pas. Et je ne parle pas des patinettes...

Le prix est un critère
Après les journalistes ne savent pas le caractériser, le B est cher et alors ? Trouvez un équivalent moins qui sait durer autant ?

Un birdy sera encore plus cher de tout façon un B c'est surtout du plaisir...

Après un Moulton est beaucoup plus cher, mais aucun journaliste n'en parle...

C est une bonne chose de voir d avantage de vélo "testés" dans la presse..
Moi je rêve de voir de la publicité pour le vélo...pourquoi le vélo ne passe pas à la TV, à la radio?
Les grosses marques Comme Brompton, Cannondale , Trek...ont les moyens de se payer des spots publicitaires non?

Brompton a considérablement augmenté le nombre de vélos produits et vendus par an depuis une dizaine d'année, la marque n'a pas besoin de publicité. Elle se fait dans la rue. Je suis toujours surpris de voir que des gens découvrent le pliant Brompton quand je suis en ville.

C est certain qu ils vendent sans pub, mais les cyclistes passent beaucoup de temps sur le net afin de trouver leurs futures montures, tandis qu un individu qui souhaiterais se mettre au vélo, pourrait etre "charmé" en voyant un Brompton à la tv, ou en entendant un spot vantant les mérites du pliant...

une très juste analyse du Monde sur le développement fulgurant des pliants compacts ci dessous.
La seule réserve est le nombre de Brompton vendus en un an qui n’est pas de 3000 mais 10 fois plus. La journaliste a oublié un zéro je pense.


L'ÉPOQUE
Avec les utilisateurs du vélo pliant : « Mon Brompton, ce sont mes ailes que je déploie en cinq secondes »
Le cycle pliable est une solution facile pour les déplacements en train. Pour les adeptes de la marque anglaise et de ses concurrents, c’est l’assurance de pouvoir embarquer sans surcoût ni problème de place pour son biclou.
Par Pascale Krémer

Le 10 septembre 2023

Il s’est vendu plus de 3 000 vélos pliables de la marque Brompton en France entre avril 2022 et mars 2023. BROMPTON
Ils ont ce petit air que donne la certitude d’avoir compris avant tout le monde. Non pas que les détenteurs de vélo pliant triomphent. « On se demande juste pourquoi les autres n’adoptent pas cette solution géniale », reconnaît Julien de Labaca, fondateur du cabinet Le facilitateur de mobilité. Ce consultant résidant à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) s’est équipé, il y a déjà onze ans, d’un Brompton, ancêtre et toujours star des vélos pliables, dont un million d’exemplaires ont été fabriqués en Angleterre depuis une quarantaine d’années. « Honnêtement, confie-t-il, quand je monte dans le TGV ou que j’en redescends avec mon Brompton, c’est assez jouissif. Tellement efficace pour vivre sans la voiture ! »

Pour peu qu’il se conforme au format maximal réglementaire (130 × 90 centimètres), le vélo plié est considéré comme un bagage à main par les autorités ferroviaires. Il embarque ainsi dans tous les trains, en toute saison, sans réservation ni paiement – même dans les RER aux heures de pointe. De quoi convertir à l’origami métallique bien des traumatisés de l’intermodalité, restés à quai avec leur vélo ou stressés par son démontage hâtif.

Claire-Marine Javary, de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), observe la multiplication des petits cycles dans les rames : « Ils offrent le bon compromis entre demande croissante d’emport de vélos et contraintes d’exploitation. Et ils facilitent vraiment la vie des usagers. Un vélo classique doit être démonté en amont du quai. Un pliant, lui, peut être poussé avec ses sacoches jusqu’à la porte du train. » Stein van Oosteren ne s’en prive pas. Ce diplomate franco-néerlandais, auteur de 50 bonnes raisons de faire du vélo (illustré par Clod, Makisapa, 116 pages, 14 euros), adore percher ses deux mètres sur son mini-vélo : « J’ai la certitude absolue d’embarquer avec mon vélo, je connais mon heure d’arrivée, toute anxiété est éliminée… Quel plaisir d’arriver en train à Paris, de déplier mon taxi portable, de passer devant la file d’attente ! Mon Brompton, ce sont mes ailes que je déploie en cinq secondes, libre comme l’albatros ! »

Conversions à tour de pédale

Les adeptes du vélo de poche sont coutumiers du lyrisme. Ils ne reprochent qu’une chose à leur monture : susciter la convoitise, donc les vols. Tels des évangélisateurs, ils convertissent à tour de pédale, ne résistant jamais au plaisir de l’explication, voire de la démonstration du plié-déplié express. « Entre nous, on en plaisante, on a tous vendu des dizaines de Brompton ! », assure Olivier Pesret, 38 ans, qui prend le TGV à Angoulême, pour gagner son bureau parisien en embarquant son « moyen de locomotion bas carbone ».


La marque Decathlon propose à son tour un vélo pliable, le Fold Light 1 seconde, pratique à glisser dans les espaces bagages des trains. DECATHLON
Des Brompton, il s’en est vendu, en France, 3 022 exemplaires entre avril 2022 et mars 2023, pour un prix variant de 1 200 à 4 300 euros, tout de même, en version électrique. Succès aidant, la marque est quasiment devenue le nom générique de tout vélo pliant. Mais la concurrence s’aiguise avec d’autres marques, britannique (Gocycle), allemande (Riese & Müller, Kwiggle), belge (Ahooga), américaine (Dahon, Bike Friday), taïwanaise (Tern) ou française. Fin 2022, l’enseigne Decathlon a mis en vente le Fold Light 1 seconde décrit comme un « vélo pliant ultra-compact adapté aux vélotafeurs du quotidien, qui se transporte facilement et surtout partout, en se combinant avec d’autres moyens de transport parfois très contraints en termes d’espace ».


La SNCF apprécie l’intention. Sur son site, à la rubrique Transilien, on lit ce conseil : « Optez pour un vélo pliant, et voyagez sans restriction et sans gêner les autres voyageurs. » La société ferroviaire allemande Deutsche Bahn va plus loin, depuis juin, proposant à ses abonnés des locations de Brompton à prix préférentiel (41 euros mensuels). Les régions françaises dont les trains sont saturés de vélos font aussi l’article, désormais. Comme l’Ile-de-France (subvention de 400 euros pour tout achat d’un vélo pliant) ou les Pays de la Loire, qui offrent une aide de 200 euros aux abonnés TER (Aléop) s’équipant.

La Nouvelle-Aquitaine, elle, promeut une offre de location de Brompton lancée en mai par une start-up française, ShokuBike : pour 49 euros mensuels, et trois mois au minimum, l’engin pliant est livré à domicile, révisé annuellement. Un coup de pouce à l’achat final est envisagé pour les abonnés annuels du TER. D’ici à la fin de l’année, ShokuBike entend également implanter ses premiers casiers automatiques de location de Brompton dans les gares ou leur environnement immédiat, sur le modèle des 70 casiers « Brompton Bike Hire » répartis sur le territoire anglais. Réservation sur appli, déblocage par smartphone, retour après trois ou quatre jours, en moyenne (à un prix quotidien un peu inférieur à 6 euros). A Londres, les trains de banlieue commencent à être encombrés de vélos pliés.

Un bon moment sympa à lire ces articles ! Merci et il y a aussi de l'humour bien apprécié !

Pascale Kremer avait écrit la veille un article sur le vélo dans le train : "Des vélos à bord des trains ? Entre passagers excédés et cyclistes sans place, « c’est un peu explosif » aux heures de pointe" du 9 septembre 2023. Et Olivier Razemon relevait ses manches le 6 septembre : "Vélo : la timide réindustrialisation du secteur français". Peut-être qu'un jour les Brompton seront produits en France ?

Photo (1 de son B.) et récits de Rémi Lequint dans Carnets d'Aventure n°76 consacrés au voyage en France