Ou sont les limites de votre Brompton....ou de vous ?!!

Nous sommes deux potes à rouler chacun sur un B.
Nous avons une passion commune, celle de rouler par tous chemins, du bitume au chemin de halage. Même en forêt ! Oui ! Et c'est énorme !
Nous aimons rouler le jour comme la nuit comme des fuyards ! Bref le B. nous offre une liberté incroyable ! Nous exploitons au maximum notre B. et il nous le rend bien, ce bout de métal en forme de....Reglisse !

Et vous ? Jusqu'où sont les limites de votre pratique ?

Salut Réglisse.  Ce serait plutôt "une discussion générale en rapport avec le Brompton" et non pas "une discussion technique",  ou encore des comptes rendus de la rubrique "action , cyclotourisme" qui seraient attendus.

Ceci me fait écrire et me rappelle qu'il faudrait bien collecter les plus beaux récits de virées bromptoniennes qui ne font pas partie du Curriculum Aventuræ collectif  : elles ne manquent pas au terme de la huitième année du forum, après la lecture attentive de la rubrique Cyclotourisme : "héros sportif", "super héros sportif" sont des titres évocateurs.

quand on sait qu'un gars a fait l'ascension de l'alpe d'huez en Velo'v(le velib lyonnais) que d'autres ont fait le ventoux en pignonfixe et PBP en Brompton...les limites? la volonté et peut être une bonne dose d'orgueil aussi.

En automne dernier, avec un copain on a traversé la Forêt de St Germain.
La limite, ce fut la boue !
Elle s'est accumulée entre la roue et le garde-boue au point de la bloquer et de nous empêcher d'avancer....
On a dû décoller la boue avec une clef (de maison).

Une autre fois, j'ai parcouru un chemin le long de la seine dans le Sud de Paris et à certains endroits, le chemin était fait de pierres... J'ai été vraiment secouée,   j'ai pas recommencé.

Je partage le sentiment de liberté que le B apporte, surtout en ville, mais certains revêtements sont difficilement praticables en B, enfin pour moi.

(Sujet déplacé)

C'est clair qu'un B avec garde-boue contrairement à ce que laisse penser le nom de cet accessoire n'est pas fait pour aller dans la boue.

La limite du B à mes yeux c'est clairement le revêtement : les mauvais chemins sont à éviter. Pour le reste, pas plus de limite qu'un autre vélo.

J'évite également les chemins de terre, la boue et les rues pavées (je planifie mes itinéraires). Sinon c'est un bon vélo, d'une manière générale. Par contre, il a moins d'inertie qu'avec des "grandes" roues, ça veut dire qu'il faut pédaler plus souvent, donc j'y vais juste "plus cool" qu'avec l'autre vélo (sur de longs trajets je prends un peu plus de temps, mais c'est également un peu la philosophie de "prendre son temps" avec le brommie, non? ).
A moins que ce ne soit ma condition physique 
(plus sérieux, c'est agréable les petites roues en ville, avec tous les arrêts et redémarrages: c'est plus facile à relancer).

Autre petite limitation, les six vitesses. Ce serait plus confortable d'en avoir l'une ou l'autre de plus "montée en série" (et aussi un développement encore plus petit, malgré mon plateau de 44 dents). Mais tout cela ne m'empêche pas de le prendre, c'est juste des points qui pourraient être améliorés et qui jouent sur la notion de "confort d'usage". Enfin même si d'autres le font, je ne ferais pas de vélo dans les montagnes avec (mais je n'ai jamais fait de cols non plus avec l'autre vélo, alors est-ce réellement une limitation?   ).

Sinon ma limite principale, sans rire, c'est les 75 marches pour le porter jusqu'à l'appartement. Les jours de grande fatigue, j'avoue que parfois, c'est un peu rédhibitoire (mais ça n'arrive pas souvent). Et puis aussi la pluie et le vent, j'aime moins. Pas très agréable pour conduire et puis aussi par rapport aux gens énervés dans leurs voitures: parfois si je n'ai pas la "gnak" je ne prend pas le vélo, parce qu'il faut s'imposer sur la voirie et qu'il faut avoir cette force "mentale", cette concentration pour éviter les dangers sur la route... pour moi c'est aussi une limite, je préfère dans ces cas là prendre les transports en communs sagement, ne pas me mettre moi-même en danger les jours où j'ai pas suffisamment la "pêche" pour y aller. ça n'arrive pas souvent, mais je sais m'abstenir lorsqu'il le faut

(je précise que le froid n'est pas une limitation en ce qui me concerne, je préfère mille fois un "bon froid sec" plutôt qu'un temps humide, venteux avec des températures "clémentes").

Miss Kat a écrit:

En automne dernier, avec un copain on a traversé la Forêt de St Germain.
La limite, ce fut la boue !
... mais certains revêtements sont difficilement praticables en B, enfin pour moi.

La forêt de St Germain je connais et la boue aussi ! Mais ce sont les racines qui ont eu raison de mon équilibre !
Et pour ce qui est du praticable, seule la fatigue m'arrête....

Là ou je vais, Réglisse va !!  

Miss Kat a écrit:

Je partage le sentiment de liberté que le B apporte, surtout en ville, mais certains revêtements sont difficilement praticables en B, enfin pour moi...

As-tu déjà monté la fameuse côte de St Germain au départ du pont du Pecq ??? Car vive les poumons !!
En descente avec justement mon pote on frôlé les 55 km/h.....sur le trottoir       !!!!

Reglisse a écrit:

As-tu déjà monté la fameuse côte de St Germain au départ du pont du Pecq ??? Car vive les poumons !!
En descente avec justement mon pote on frôlé les 55 km/h.....sur le trottoir       !!!!

Yesss, je l'ai faite mais en descente uniquement !!! Je n'ai pas mesuré la vitesse mais 'dedieu ça filait ! J'ai quand même freiné dans les virages....
Mais pour la monter, non pas essayé .. pas encore  

Sky is the limit

Outre la boue, petites roues et terrain sablonneux ne font pas non plus bon ménage : le B est plus vite bloqué qu'un vélo grandes roues sur terrain (tres) sablonneux.

Même observation que plusieurs d'entre vous : le principal obstacle réside dans l'accumulation de boue entre la roue et le garde-boue, ce qui arrive très vite sur un chemin boueux et humide. Assez rapidement le frottement devient très gênant et fini même par bloquer la roue.

Du coup, est-ce que les bromptons sans garde-boue sont immunisés contre ce problème ?

Elias le Vert a écrit:

Du coup, est-ce que les bromptons sans garde-boue sont immunisés contre ce problème ?

Oui. Mais du coup on se retrouve couvert de boue, comme en mode CX. CQFD.

Autre solution: monter des Kojaks. Pneus lisses et plus étroits qui font disparaître le problème de bourrage. La contrepartie c'est qu'en l'absence de crampons ces pneus sont loin d'être adaptés sur ce type de terrain. CQFD bis.


À noter que le problème de bourrage est lié aux tringles qui passent à l'intérieur du garde-boue. Avantage (léger) sur ce plan des Brompton avec porte-bagage qui ont une tringle de moins. En terme de conception, rien n'interdirait pourtant de faire passer les tringles à l'extérieur du garde-boue comme sur un vélo classique et, dès lors, à nous les terrains douteux:
Un sujet de défi technique?

Euh, sur les modèles R, il n'y a pas de tringles, que 2 attaches liant le GB au porte bagage, on pourra à la limite les recouvrir d'un scotch pour empêcher la boue de s'accumuler (à voir si possible aussi sur les tringles).

Le problème est identique à l'avant entre les modèles R et L.

++

Ritchie

Elias le Vert a écrit:

Même observation que plusieurs d'entre vous : le principal obstacle réside dans l'accumulation de boue entre la roue et le garde-boue, ce qui arrive très vite sur un chemin boueux et humide. Assez rapidement le frottement devient très gênant et fini même par bloquer la roue.

Du coup, est-ce que les bromptons sans garde-boue sont immunisés contre ce problème ?

Pas totalement, le pneu est tres pres de la barre de renfort entre les base, la boue peut aussi bourrer a cet endroit mais elle tient moins qu'avec des gardes boues.

Assez logiquement, la transmission du Brom (un peu) plus proche du sol que celles montées en 26" est plus sensible à la saleté… J'ai déjà tenté de rouler dans la neige mais, par température négative, la neige s'accumule sur les pignons, gèle, et la chaîne finit par sauter…